Rébecca


« La nuit dernière, j’ai rêvé que j’allais à nouveau à Manderley. » Cette ligne d’ouverture de Rébecca est l’un des plus puissants, des plus reconnus de toute la littérature. Depuis plus de soixante ans, le public du monde entier salue le roman de Daphné du Maurier comme un mélange envoûtant de mystère, d’horreur, de romance et de suspense. Dans ce livre, les lecteurs peuvent découvrir les traditions de la fiction romantique, telles que l’héroïne impuissante, le héros volontaire et la maison ancienne et imposante qui ne semble jamais dévoiler ses secrets. Utilisant des éléments familiers au public des romances à travers les âges, depuis les romans maussades et balayés par le vent des sœurs Brontë dans les années 1840 jusqu’aux divertissements bon marché d’aujourd’hui, Rébecca se présente comme un superbe exemple de narration mélodramatique. Les lecteurs modernes considéraient ce livre comme un livre qui tournait les pages de manière convaincante, et la plupart de ceux qui l’ont lu s’en souviennent avec tendresse.

L’histoire concerne une femme qui épouse un noble anglais et revient avec lui à Manderley, sa propriété de campagne. Là, elle se retrouve hantée par les souvenirs de sa première femme, Rebecca, décédée dans un accident de bateau moins d’un an plus tôt. Dans ce cas, la hantise est psychologique et non physique : Rebecca n’apparaît pas comme un fantôme, mais son esprit affecte presque tout ce qui se passe à Manderley. Le narrateur, dont le nom n’est jamais divulgué, se sent de plus en plus méfiant envers ceux qui aimaient Rebecca, se demandant à quel point ils lui en voulaient d’avoir pris la place de Rebecca. Dans les derniers chapitres, le livre se transforme en roman policier, alors que les personnages principaux tentent de révéler ou de cacher ce qui s’est réellement passé la nuit où Rebecca est morte.



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