RBC en tête de liste des financiers mondiaux des entreprises de combustibles fossiles en 2022, selon un rapport de groupes environnementaux

La banque canadienne était responsable de 42,5 milliards de dollars de financement pour des projets de combustibles fossiles

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La Banque Royale du Canada a évincé le géant américain JP Morgan Chase pour la première place sur une liste annuelle des meilleurs financiers mondiaux aux entreprises de combustibles fossiles, un classement compilé par un groupe d’organisations environnementales internationales.

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La banque canadienne était responsable du financement de 42,5 milliards de dollars américains pour des projets de combustibles fossiles en 2022, selon les calculs du groupe. Sur ce montant, 4,8 milliards de dollars sont allés à des projets de sables bitumineux et 7,4 milliards de dollars à la fracturation hydraulique, selon le rapport, qui dresse le profil des 60 principales banques par actifs, à condition qu’elles financent également des projets de combustibles fossiles. Leur évaluation annuelle vise à suivre la manière dont les banques ont géré ce financement depuis 2016, lorsque des pays, dont le Canada, ont signé l’Accord de Paris pour lutter contre les changements climatiques.

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Le rapport, intitulé Miser sur le chaos climatiquea été produit par des organisations telles que Rainforest Action Network, Indigenous Environmental Network et le Sierra Club, qui font pression pour l’arrêt de tous les projets de combustibles fossiles, qui, selon eux, contribuent au changement climatique, à la perte de biodiversité et aux violations des droits des peuples autochtones.

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Leur rapport de 2022 a identifié 15 banques qui ont augmenté leur financement des combustibles fossiles en dollars l’année dernière. Cette liste comprenait RBC, bien que la banque canadienne se soit classée près du bas avec une augmentation de 4 % par rapport à 2021.

Les auteurs ont identifié les principaux clients au cours de la dernière année, qui dans le cas de RBC comprenaient Enbridge Inc. et Canada Development Investment Corp., une société d’État responsable de la gestion des investissements et des participations détenues par le gouvernement du Canada.

Le rapport note également que RBC continue de financer des projets d’expansion, tels que le gazoduc Coastal GasLink de la Colombie-Britannique qui transportera du gaz fracturé, un projet qui a suscité les protestations des militants écologistes et des chefs héréditaires Wet’suwet’en.

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Le projet de la Colombie-Britannique a suscité des manifestations pacifiques, mais a également été en proie à des incidents violents. Un responsable de la GRC a déclaré à CBC News en avril que la police pense que certaines des manifestations de 2022 ont été infiltrées par des «anarchistes» non affiliés à la recherche d’opportunités pour cibler les installations et les infrastructures du gouvernement.

Alors que le Canada est devenu un aimant pour de telles protestations, les banques américaines en tant que groupe continuent de dominer le financement des combustibles fossiles, représentant 28 % de celui-ci en 2022, selon le rapport. En plus de JPMorgan, le rapport indique que Citi, Wells Fargo et Bank of America figurent parmi les cinq principaux financiers fossiles des énergies non renouvelables depuis 2016.

D’autres banques canadiennes sont dans le rapport en raison de leur financement de projets de sables bitumineux, tandis que certaines banques européennes ont reculé. Le rapport, qui qualifie les sables bitumineux de sables bitumineux, indique que les entreprises de ce segment de l’énergie ont reçu 20,9 milliards de dollars de financement en 2022, les plus grandes banques du Canada en alignant 89 % de ce financement. La TD, la RBC et la Banque de Montréal sont en tête de liste.

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L’augmentation du financement des projets de gaz naturel liquéfié (GNL) en 2022 est également critiquée dans le rapport. Le financement des projets de GNL, qui s’inscrit dans le cadre des appels à la transition vers les énergies renouvelables pour réduire la dépendance de l’Europe à l’énergie de la Russie, a augmenté de près de 50 % en 2022 par rapport à l’année précédente, pour atteindre 23 milliards de dollars.

Les auteurs du rapport ont également critiqué les règles de divulgation faibles et lentes à se développer, qui, selon eux, permettent aux banques et aux investisseurs institutionnels de continuer à financer des projets pétroliers et gaziers malgré les engagements climatiques.

En outre, il indique qu’une part importante du financement des combustibles fossiles par les banques au cours des six dernières années a pris la forme de souscription d’obligations et d’actions, et non de prêts, alors que la plupart des institutions financières n’incluent que les prêts dans leurs politiques environnementales. Cela, suggère-t-on, « laisse une échappatoire massive de 2,7 billions de dollars américains aux banques qui n’incluent pas la souscription dans leurs politiques climatiques ».

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Le suivi effectué par la Banque Canadienne Impériale de Commerce au milieu de 2022 a montré que les six plus grandes banques du Canada avaient réduit leur exposition au pétrole et au gaz en pourcentage de leurs portefeuilles de prêts depuis 2015, passant de 2 % à 0,8 %. Et cette baisse n’était pas uniquement liée à un mélange changeant de prêts dans les banques, car le total des prêts avait également diminué à une moyenne d’un peu plus de 5 milliards de dollars, passant d’une nuance inférieure à 8 milliards de dollars.

RBC, qui, selon certains observateurs de l’industrie, est la cible des critiques du financement des combustibles fossiles parce qu’elle est la plus grande banque du Canada, et l’Association des banquiers canadiens n’ont pas répondu aux demandes de commentaires sur le rapport.

Le directeur général de RBC, Dave McKay, a précédemment rejeté les appels à la cession pure et simple des projets pétroliers et gaziers et a exhorté les gouvernements à intensifier les politiques fiscales et les incitations pour stimuler l’investissement privé dans la transition énergétique, qui comprend le développement de sources d’énergie renouvelables telles que l’éolien et solaire parallèlement aux efforts de décarbonation comme la capture du carbone.

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