Rapport sur les fusées : explosion d’une fusée nord-coréenne ; lancement au-dessus de l’horizon chinois

Agrandir / Une variante maritime de la fusée commerciale Ceres 1 décolle près de la côte de Rizhao, une ville de 3 millions d’habitants dans la province chinoise du Shandong.

Bienvenue dans l’édition 6.46 du Rocket Report ! Il semble que nous couvrirons le vol d’essai de l’équipage du vaisseau spatial Starliner de Boeing et le quatrième vol d’essai de la fusée géante Starship de SpaceX au cours de la semaine prochaine. Tout cela se produit alors que SpaceX maintient sa cadence de vols de plusieurs missions Starlink par semaine. Les vraies stars sont les rédacteurs d’Ars qui aident à garantir que nos articles n’utilisent pas de mauvais noms.

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Nouvel échec du lancement nord-coréen. La dernière tentative de la Corée du Nord de lancer une fusée avec un satellite de reconnaissance militaire s’est soldée par un échec en raison de l’explosion en vol de la fusée lors du premier vol cette semaine, rapporte l’agence de presse sud-coréenne Yonhap. Une vidéo capturée par l’agence de presse japonaise NHK semble montrer la fusée nord-coréenne disparaissant dans une boule de feu peu après son décollage lundi soir depuis une rampe de lancement située sur la côte nord-ouest du pays. Les responsables nord-coréens ont reconnu l’échec du lancement et ont déclaré que la fusée transportait un petit satellite de reconnaissance nommé Malligyong-1-1.

Le rôle de la Russie ? … Les experts pensaient initialement que le prochain lancement nord-coréen, annoncé à l’avance par les avis d’avertissement de l’espace aérien international, utiliserait la même fusée Chŏllima 1 utilisée lors de trois vols l’année dernière. Mais les déclarations nord-coréennes après le lancement lundi ont indiqué que la fusée utilisait un nouveau système de propulsion brûlant un carburant à base de pétrole, vraisemblablement du kérosène, avec de l’oxygène liquide comme comburant. La conception de la fusée Chŏllima 1 utilisait un mélange toxique d’hydrazine hypergolique et de tétroxyde d’azote comme propulseurs. Si la déclaration de la Corée du Nord est vraie, cela constituerait un progrès notable dans la technologie des fusées du pays et soulève la question de savoir si la Russie a joué un rôle significatif dans le lancement. L’année dernière, le président russe Vladimir Poutine a promis un soutien accru de la Russie au programme de fusées de la Corée du Nord lors d’une réunion avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un. (soumis par Ken the Bin et Jay500001)

Rocket Lab déploie un petit satellite climatique de la NASA. Rocket Lab est au milieu de lancements consécutifs pour la NASA, transportant des satellites de recherche climatiques identiques sur différentes orbites pour étudier les pertes de chaleur dans l’espace dans les régions polaires de la Terre. Les satellites PREFIRE (Polar Radiant Energy in the Far-InfraRed Experiment) ont chacun à peu près la taille d’une boîte à chaussures, et la NASA affirme que les données de PREFIRE amélioreront les modèles informatiques que les chercheurs utilisent pour prédire comment la glace, les mers et les conditions météorologiques de la Terre changeront dans un avenir proche. monde qui se réchauffe. « La différence entre la quantité de chaleur absorbée par la Terre sous les tropiques et celle rayonnée depuis l’Arctique et l’Antarctique a une influence clé sur la température de la planète, contribuant à alimenter les systèmes climatiques et météorologiques dynamiques », a déclaré la NASA dans un communiqué.

Deux fois par semaine… La NASA a sélectionné le lanceur Electron de Rocket Lab pour mettre les deux satellites PREFIRE en orbite sur deux manèges dédiés plutôt que de les lancer à moindre coût dans le cadre d’une mission de covoiturage. En effet, les scientifiques souhaitent que les satellites volant selon le bon alignement garantissent qu’ils survolent les pôles à plusieurs heures d’intervalle, fournissant ainsi les données nécessaires pour mesurer l’évolution de la vitesse à laquelle la chaleur rayonnée par les régions polaires évolue au fil du temps. Le premier lancement de PREFIRE a eu lieu le 25 mai et le prochain est prévu pour le 31 mai. Les deux lancements décolleront de la base de Rocket Lab en Nouvelle-Zélande. (soumis par Ken the Bin)

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Un lancement de fusée arrive à Rizhao. La Chine a diversifié son secteur de lancement au cours de la dernière décennie pour inclure de nouvelles familles de petits lanceurs de satellites et de nouveaux ports spatiaux. L’une de ces petites fusées relativement nouvelles, la Ceres 1 à combustible solide, a décollé mercredi depuis une rampe de lancement flottante située à environ 3 km au large de Rizhao, une ville d’environ 3 millions d’habitants dans la province chinoise du Shandong. La fusée Ceres 1, développée par une société quasi commerciale appelée Galactic Energy, a déjà volé à partir de rampes de lancement terrestres et d’une plate-forme maritime, mais cette mission a démarré depuis un endroit remarquablement proche du rivage, avec l’horizon d’un grand zone métropolitaine en toile de fond.

Sécurité du champ de tir … Il n’y a aucune raison évidente, en termes de mécanique orbitale, de positionner la plate-forme de lancement flottante de la fusée si près d’une grande ville chinoise, si ce n’est peut-être pour obtenir un avantage logistique en lançant la fusée à proximité du port. La fusée Ceres 1 a un assez bon bilan de fiabilité – 11 succès en 12 vols – mais pour des raisons de sécurité, il n’existe aucun port spatial occidental qui permettrait au public (sans parler de quelques millions) de s’approcher aussi près d’un lancement de fusée. Pendant des décennies, les fusées chinoises ont régulièrement largué des propulseurs de fusée contenant un propulseur toxique sur des fermes et des villages situés en aval des ports spatiaux intérieurs du pays.

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