Elle a du mal à nommer le Hezbollah, le groupe terroriste qui a tué 12 enfants dans une attaque à la roquette.
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Voici un petit questionnaire pour les futurs officiers du service extérieur.
Si une roquette tirée par un majeur Une organisation terroriste transnationale fait irruption sur un terrain de football dans une colonie druze du nord d’Israël, tuant une douzaine Enfants et adolescents, la tragédie justifie-t-elle de condamner nommément le groupe qui a lancé l’attaque ?
Et, d’ailleurs, le pays où l’attentat meurtrier a eu lieu mérite-t-il d’être précisé dans un communiqué officiel à ce sujet ?
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Si vous êtes Mélanie Joly, la ministre canadienne des Affaires étrangères, confrontée à des difficultés géopolitiques, la réponse à ces deux questions est évidemment un « non » catégorique.
Dans un déclaration concise Lors de l’attaque du week-end contre la ville de Majdal Shams, au nord d’Israël, Joly a seulement exigé que « l’Iran et ses groupes terroristes affiliés s’abstiennent de toute action déstabilisatrice au Moyen-Orient ». La déclaration est remarquablement absente de toute référence au Hezbollah, le groupe militant basé au sud du Liban qui a tiré des coups de feu. plus de 6 000 roquettes en Israël depuis le 7 octobre — y compris, presque certainement, le Une fusée de fabrication iranienne qui a frappé la ville de 11 000 habitants samedi soir.
Et ce n’est pas la seule omission flagrante de la déclaration, Joly semblant avoir soigneusement évité de mentionner que Majdal Shams, situé sur les hauteurs du Golan, fait partie d’Israël. Le territoire a été pris à la Syrie pendant la guerre des Six Jours.
Même l’administration Biden, qui était en position de canard boiteux au sud du Canada, a été suffisamment rapide pour réagir. reconnaître lundi, l’attaque à la roquette a eu lieu sur le sol israélien.
John Kirby, haut responsable de Biden, a également réaffirmé lundi que l’administration considérait le plateau du Golan comme faisant partie d’Israël, poursuivant une politique annoncé pour la première fois par le président de l’époque, Donald Trump, en 2019.
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Joly a fait une deuxième tentative pour une déclaration dans le des heures tardives de dimanche soir, désignant au moins cette fois le Hezbollah en lien avec l’attaque odieuse qui a tué 12 jeunes innocents.
Malgré tout, la déclaration mise à jour de Joly fait référence au Hezbollah uniquement comme une « organisation terroriste soutenue par l’Iran », omettant commodément qu’il s’agit également de l’une des organisations terroristes du Liban. le plus réussi partis politiques, contrôlant plus de 10 pour cent des sièges au parlement du pays.
L’omission du pays d’origine du Hezbollah ressemble beaucoup à une manœuvre politique, alors que les rumeurs d’une extension de la guerre de Gaza au Liban étaient déjà bien ancrées avant l’attaque à la roquette de samedi. Joly elle-même a exhorté les Canadiens au Liban partir le pays pendant qu’ils le pouvaient encore le mois dernier.
Le obsédé par la politique de la diaspora Les cerveaux libéraux sont sans doute déjà focalisés sur la manière dont environ 400 000 Canadiens d’origine libanaise pourraient réagir à une guerre totale au Liban.
Les messages mielleux de Joly sur le Hezbollah pourraient donc préfigurer les efforts futurs pour contourner les faits gênants concernant le soutien du Liban aux atrocités commises contre Israël, y compris la constatation selon laquelle huit sur dix Les Libanais ont approuvé le massacre du 7 octobre.
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Qui a besoin de faits quand il y a une banque de votes à remplir ?
Même après s’être donné la peine de se justifier, Joly n’a toujours pas réussi à exprimer clairement que l’attaque à la roquette de samedi était une incursion hostile en territoire israélien.
Pendant qu’elle déclaration modifiée Le communiqué a commencé par une allusion à la « sécurité d’Israël », puis a précisé « les hauteurs du Golan » comme lieu de l’explosion mortelle, sans faire aucune mention de la souveraineté d’Israël sur la région.
Pour réitérer, la position de Joly semble être que la roquette tirée par le Hezbollah a violé la sécurité d’Israël mais n’a pas nécessairement explosé sur le territoire israélien.
Vous avez entendu parler du chat de Schrödinger ; préparez-vous maintenant à découvrir la fusée de Joly.
Ce qui est particulièrement vexant dans le double discours de Joly sur les hauteurs du Golan, c’est qu’il donne une couverture politique à un régime syrien qui a été tué. des milliers innombrables de ses propres citoyens au cours d’une guerre civile qui a duré une décennie. Communauté druze est l’un des nombreux groupes qui ont été brutalement ciblés par les forces du président Bachar al-Assad.
Le harcèlement généralisé des Druzes en Syrie entre en conflit avec leur acceptation croissante en Israël. Lundi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est éloigné de son cabinet de guerre pour rendre un « hommage » à la « communauté druze »visite de sympathie« à Majdal Shams — un geste symbolique significatif en reconnaissance de la population minoritaire arabophone.
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Joly ne rend pas service à la communauté druze en reconnaissant tacitement la revendication de la Syrie sur le plateau du Golan. Les Druzes du Golan ont, dans l’ensemble, fait la paix avec le contrôle israélien de la région. nombre croissant En fait, des Druzes ont demandé la citoyenneté israélienne ces dernières années.
Les deux ratés de communication de Mélanie Joly au cours du week-end prouvent, une fois de plus, qu’elle n’est pas la bonne personne pour gérer les relations du Canada avec un Moyen-Orient instable. Le Canada n’est peut-être pas un poids lourd mondial, mais nous méritons au moins un ministre des Affaires étrangères capable de montrer le territoire israélien sur une carte.
National Post
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