Budget du Canada 2024 : il ne faudra pas longtemps avant qu’ils augmentent les impôts de tout le monde pour financer leur programme
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Margaret Thatcher une fois dit « Le problème du socialisme, c’est qu’on finit par manquer de l’argent des autres. » Le gouvernement Trudeau, alors qu’il dévoilait mardi son neuvième budget fédéral, semblait déterminé à tester la véracité de cette théorie, se comportant comme s’il y avait des poches infinies à chaparder.
Comme prévu, le discours budgétaire de la ministre des Finances Chrystia Freeland mardi après-midi a été une mauvaise nouvelle pour certains des citoyens les plus productifs et entreprenants du Canada, soulignant les prochaines hausses d’impôt sur les sociétés et les Canadiens à revenu élevé – notamment en augmentant les impôts sur les gains en capital accumulés sur des actifs de placement comme les résidences secondaires. .
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Le document budgétaire de 416 pages déposé par Freeland mardi était sans ambiguïté sur le raisonnement derrière ces mesures redistributives, disant : « Pour développer la classe moyenne et investir dans les jeunes Canadiens – tout en maintenant leurs impôts plus bas – les investissements de nouvelles générations dans le budget 2024 seront soutenus. grâce aux contributions des Canadiens les plus riches.
Freeland a déclaré mardi que les nouvelles taxes étaient nécessaires pour permettre au gouvernement Trudeau de mettre en œuvre ses politiques sociales promises, notamment un nouveau programme de cantines scolaires. annoncé au début du mois. Les nouvelles recettes fiscales soutiendront 39,2 milliards de dollars de nouvelles dépenses nettes à mesure que les prochaines élections fédérales approchent.
Les heures qui ont précédé l’annonce du budget à 16 h HE ont été remplies d’un sentiment palpable d’appréhension, avec dernières nouvelles mardi matin, des hausses d’impôts seraient prévues pour les Canadiens les plus aisés et les créateurs d’emplois. Ceci, malgré le fait que Freeland ait répondu à une série d’appels de dernière minute de la part d’économistes et de membres du monde des affaires pour qu’elle s’oriente vers une direction plus favorable à la croissance.
Le refus obstiné du gouvernement Trudeau de s’éloigner de son dogme d’imposer et de dépenser a même amené des partisans libéraux fiables à exprimer publiquement leur désapprobation ces derniers jours.
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L’ancien gouverneur de la Banque du Canada, David Dodge, nommé par Jean Chrétien et ancien conseiller de la première ministre néo-démocrate Rachel Notley, dit Lundi, le gouvernement Trudeau allait « exactement dans la mauvaise direction » en matière de politique budgétaire.
Dodge a émis l’hypothèse auprès de l’intervieweur Vassy Kapelos que le budget de mardi serait probablement le « pire budget depuis le budget (d’Allan) MacEachen de 1982 », qui était détesté tant par les milieux d’affaires que par les groupes syndicaux pour sa combinaison peu appétissante de restrictions salariales et d’augmentations d’impôts.
Dans ce qui pourrait être une préfiguration intéressante, le budget détesté de MacEachen a été abandonné environ un an et demi avant le dépôt du premier ministre de l’époque, Pierre Trudeau, en février 1984. marcher dans la neige — Trudeau le jeune se retrouve dans une situation tout aussi désastreuse avec les prochaines élections prévues en octobre 2025, soit dans un peu moins d’un an et demi. Les péchés de ton père, à savoir la vanité et la prodigalité financière, semblent désormais presque certainement entraîner la disparition de Justin Trudeau.
Mais là encore, la « préfiguration » de la calamité budgétaire actuelle est visible depuis plus d’une décennie. Même avant de devenir premier ministre, Trudeau a fait preuve d’une nonchalance totale à l’égard de la dette qui ne pouvait provenir que de quelqu’un qui n’a jamais eu à se soucier de l’argent de sa vie.
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« L’engagement doit être un engagement à faire croître l’économie et le budget s’équilibrera tout seul », a déclaré Trudeau à Peter Van Dusen de CPAC lors de sa réponse au budget 2014 du gouvernement Harper.
Le nouveau venu libéral accèderait au pouvoir l’année suivante grâce à son programme de candidature trois consécutifs déficits budgétaires, assurant aux Canadiens que historiquement bas les taux d’intérêt les protégeraient des conséquences de ses habitudes dépensières. Il était temps, insistait Trudeau, que le gouvernement fédéral dépense sans compter pour infrastructure coûteuse projets et autres activités intéressantes.
Neuf ans et neuf déficits budgétaires consécutifs plus tard, Trudeau n’a pas grand-chose à montrer en termes d’orgie de dépenses. Les améliorations promises des infrastructures ne se sont jamais vraiment concrétisées – bon sang, les trains ne le sont même pas. courir à l’heure dans l’arrière-cour du gouvernement fédéral, à Ottawa. Entre-temps, ces taux d’intérêt historiquement bas ont eu un effet demi-tour vicieuxobligeant le gouvernement fédéral à rendre chapeau à la main aux entrepreneurs et aux créateurs d’emplois du Canada.
Alors que Freeland, pour l’instant, exhorte ceux qui sont touchés par les hausses d’impôts à ne pas « se plaindre trop amèrement », il convient de se demander où va désormais le gouvernement Trudeau, accro à la dette. Alors que les robinets du crédit commencent à se fermer et que les Canadiens à revenu élevé sont désormais dans la ligne de mire du gouvernement, ce n’est qu’une question de temps avant que Trudeau et compagnie se tournent vers les poches des Canadiens ordinaires pour nourrir leur dépendance.
Après tout, c’est un gouvernement qui a dépensé l’argent des autres bon gré mal gré au cours des neuf dernières années et il n’est pas prêt de s’arrêter maintenant.
Poste National
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Note de l’éditeur : Le dernier budget équilibré remontait à 2015. Une version antérieure de cette chronique indiquait mal l’année.
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