lundi, novembre 25, 2024

Rahim Mohamed : la réclamation de l’Alberta pour la moitié du RPC montre clairement qui paie les factures

Le retrait de la province entraînerait un taux de cotisation plus élevé dans le reste du pays et pourrait mettre en danger la solvabilité du RPC.

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Déplacez-vous, Bill et Melinda Gates. Un nouveau « divorce le plus cher du monde » se profile à l’horizon.

Un rapport indépendant publié jeudi indiquait que le retrait de l’Alberta du Régime de pensions du Canada (RPC) déclencherait un gigantesque transfert d’actifs de 334 milliards de dollars vers Wild Rose Country – une somme qui représenterait plus de la moitié de l’actif total du fonds.

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Le rapport, commandé pour la première fois par le gouvernement Kenney en 2020, arrive à ce chiffre sur la base d’une « interprétation raisonnable » de la Loi sur le RPC, fixant au 1er janvier 2027 la date du passage officiel à un nouveau régime de retraite de l’Alberta (APP). Selon les règles actuelles du RPC, les provinces sortantes ont droit à une indemnité de départ forfaitaire nette au moment du départ, calculée sur la base du scénario contrefactuel selon lequel elles n’ont jamais adhéré au régime (créé en 1966).

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Le titre époustouflant du rapport a été rencontré du scepticisme par certains experts, un économiste évaluant le montant auquel l’Alberta a droit entre 20 et 25 pour cent. Mais une chose qui ne fait pas débat, c’est que l’Alberta est un cotisant net vital au RPC; bénéficiant d’un profil de population jeune, d’un faible taux de chômage et de salaires plus élevés que les autres provinces (ce qui signifie des cotisations salariales plus élevées). Si l’Alberta se retirait du plan, les huit membres restants seraient aux prises avec le sac alors que l’ensemble des forces du gouvernement Tsunami d’argent s’abat sur le Canada. (Les personnes âgées devraient représenter un quart de la population canadienne d’ici le milieu des années 2040.) Le retrait de l’Alberta du régime national forcerait presque certainement le gouvernement fédéral à légiférer pour un taux de cotisation plus élevé et pourrait mettre en danger la solvabilité du régime, surtout si les décideurs politiques sont incapables d’inverser la tendance attendue. une croissance économique atone.

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Les dirigeants du fonds de pension n’ont pas tardé à jeter un froid sur l’idée d’une sortie propre (et d’une aubaine nette) pour l’Alberta.

« Toute idée de retrait du RPC serait complexe, âprement controversée, impliquerait des prises de position politiques et entraînerait des risques pour les Albertains pour les années à venir », a déclaré Michel Leduc, directeur principal des communications d’Investissements RPC. dans un communiqué jeudi. « La meilleure façon de protéger la sécurité financière des Albertains pendant l’une des périodes les plus vulnérables de leur vie est de préserver un fonds national. Leduc a en outre remis en question la méthodologie utilisée par les auteurs du rapport.

L’Alberta serait la première province à quitter le PCC. Sa disparition du fonds national de 575 milliards de dollars (en date de juin) serait en effet une transaction d’une ampleur et d’une complexité sans précédent, du moins au Canada. (Le Québec, qui gère sa propre caisse de retraite provinciale depuis 1967, n’a jamais adhéré au RPC.) Des questions telles que la répartition équitable du vaste portefeuille de placements du RPC restent en suspens et pourraient prendre des années avant d’être jugées. Le langage simple de la Loi sur le RPC, mise à jour pour la dernière fois en 1985, n’offre que peu d’aide. L’Alberta devrait également conclure des ententes avec les autres provinces et territoires pour garantir la portabilité des prestations de retraite pour les Albertains qui quittent la province.

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Le gouvernement UCP de l’Alberta a déclaré qu’il ne procéderait pas au passage à un régime de retraite provincial sans obtenir au préalable un vote référendaire favorable. Ils auront du pain sur la planche pour rallier les Albertains jusqu’à ce point ; les sondages montrent juste un sur cinq soutenir l’idée.

Même si la perspective d’un régime de retraite autonome en Alberta reste lointaine pour l’instant, le rapport de jeudi fait néanmoins allusion aux conséquences financières qui pourraient résulter d’un retrait de l’Alberta des accords nationaux de coopération comme le RPC (ou, d’ailleurs, le programme de péréquation). Le premier ministre Justin Trudeau, qui manque rarement une occasion de contrarier les habitants du Wild Rose Country, ferait bien de se rappeler qui paie les factures.

Si Trudeau, nouvellement célibataire, poursuit sa confrontation actuelle avec l’Alberta, il pourrait bientôt se retrouver dans une situation où deux femmes – Sophie Grégoire et Danielle Smith – réclament chacune la moitié de ses actifs.

Poste National

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