Questions-réponses : les auteurs de « Better Venture » expliquent pourquoi VC n’a pas réussi à se réinventer

Mercredi, Érika Brodnock et Johannes Lenhard ont publié leur livre, « Better Venture: Improving Diversity, Innovation, and Profitability in Venture Capital and Startups », qui sert de guide à ceux qui cherchent à accroître la diversité, l’équité et l’inclusion sur le marché du capital-risque.

Les auteurs ont mené plus de 80 entretiens pour évaluer les progrès réalisés – et non réalisés – dans l’écosystème des startups américaines et européennes, suggérant que le modèle actuel de financement par capital-risque est archaïque. Ils soulignent que, dans sa structure actuelle, il ressemble au modèle économique utilisé par les trafiquants d’esclaves européens. Cette perspective met en contexte comment, des siècles plus tard, les fondateurs noirs lèvent moins de 2 % de tous les financements en capital-risque.

« La diversité d’une organisation n’est vraiment qu’un point de départ. Si vous faites le « D » sans le « je », vous allez perdre des gens immédiatement parce que les gens ne se sentiront pas inclus. » Johannes Lenhard

Brodnock et Lenhard se sont assis avec TechCrunch pour discuter de leur livre et de l’impact qu’ils espèrent qu’il aura sur l’industrie.

Note de l’éditeur : cette interview a été condensée et modifiée pour plus de clarté.

Comment vous êtes-vous rencontrés et pourquoi avez-vous décidé d’écrire ce livre ?

JL : Je commençais à creuser davantage sur les sujets de diversité, d’équité et d’inclusion dans le monde du capital-risque. J’ai fait quelques pièces pour Crunchbase, principalement autour des femmes, et Erika était l’une des personnes à qui j’ai parlé. Il s’est avéré qu’il y avait un projet beaucoup plus important qu’il nous semblait nécessaire de commencer à attaquer immédiatement.

EB : Je pense que le premier morceau que nous avons écrit ensemble nous a littéralement sauté dessus et sur la page. C’était vraiment facile. Il voulait explorer l’écriture de ce livre et il a élaboré une proposition. J’ai rapidement sauté dedans et j’ai commencé à ajouter des éléments et j’ai dit: « Vous savez quoi, que diriez-vous de regarder l’histoire de l’entreprise, un regard sur où nous allons et un regard sur où nous avons été? »

Personnellement, j’ai toujours eu ces idées audacieuses et j’ai toujours voulu vraiment changer le système que j’ai mis en place, que ce soit dans l’edtech pour les enfants ou le capital-risque. Je veux perturber le système. [Johannes has] a ouvert les portes pour que nous puissions obtenir, très franchement, certaines des personnes les plus incroyables pour nous parler, qui sont incroyablement expérimentées dans le monde du capital-risque. Ce fut un pur plaisir de faire ce livre.

Source-146