Vous n’avez probablement jamais vu la NES comme une machine de productivité, mais certains développeurs intelligents ne sont pas d’accord. Hackaday et Ars Technica note Inkbox Software a publié un système d’exploitation graphique, NESOS, pour la console de Nintendo. La technologie du milieu des années 80 limite le système d’exploitation à deux applications (un traitement de texte et des paramètres) et huit fichiers de 832 octets, mais vous disposez d’un pointeur honnête, d’icônes mobiles et de couleurs d’interface personnalisables.
Inkbox devait principalement surmonter la mémoire et le stockage très limités de la NES. NESOS tient dans seulement 48K, et les fichiers doivent rester à l’intérieur du 2K de NVRAM qui conserve les données lorsque la console s’éteint. La mémoire graphique était un obstacle particulièrement important. La console de Nintendo n’a que deux grilles de mémoire de sprites (une pour le premier plan et une pour l’arrière-plan), et elle ne peut afficher que 64 sprites à tout moment – c’est pourquoi de nombreux jeux NES scintillent aux moments de pointe. Le créateur a dû combiner des sprites dans des formes plus grandes.
Le projet est disponible dans une ROM que vous utiliserez probablement via un émulateur (sauf si vous créez votre propre cartouche). Vous n’écrirez pas de roman dans NESOS. La mémoire empêche tout type de création de contenu substantiel, et la saisie avec le contrôleur NES implique un cycle très lent entre les caractères. Il s’agit davantage de défier les attentes, et il est significatif qu’Inkbox n’ait pas eu à modifier la console pour réaliser son exploit.
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