Quelle tempête, quel tonnerre


La version suivante de ce livre a été utilisée pour créer le guide : Chancey, Myriam JA Quelle tempête, quel tonnerre. Tin House, 2021.

Le roman de Myriam J.A. Chancey, What Storm, What Thunder, est écrit à partir d’un réseau de points de vue à la première et à la troisième personne. L’auteur emploie également le passé et le présent, déformant les notions traditionnelles d’intrigue et de structure. Ces modèles formels non conventionnels mettent en œuvre les intérêts thématiques de l’auteur en matière de perte, de destruction et de renaissance. Le résumé suivant s’appuie sur le présent et détaille la section de chaque personnage de manière largement linéaire.

Dans « Ma Lou », Ma Lou, une vieille marchande, a vécu toute sa vie à Port-au-Prince, en Haïti. La ville est sa maison et sa communauté. Bien qu’elle soit mariée et ait eu un enfant, son mari est mort et son fils, Richard, est séparé de lui. Lorsqu’elle apprend que Richard a mis enceinte une adolescente et l’a abandonnée, Ma Lou établit un lien avec la famille de l’enfant Anne. Elle et Anne développent une relation au fil des ans.

Le 12 janvier 2010, Ma Lou travaille sur le marché lorsqu’un tremblement de terre frappe. Elle réalise que sa communauté a besoin de son aide pour survivre à la catastrophe. Dans les mois et les années qui suivent, Ma Lou cherche un nouveau sens et un nouveau but. Elle a été élevée dans la foi catholique, mais a perdu sa foi dans le Dieu chrétien. Elle se demande si elle ne devrait pas se tourner vers les dieux de son défunt mari et de sa mère pour retrouver espoir.

Dans « Sara », Sara est mariée à l’amour de sa vie, Olivier, avec qui elle a trois beaux enfants. Bien que sa vie soit simple, elle ressent un profond bonheur. Ses enfants lui ont donné un sens poignant de la vie et de la joie. Le matin du 12 janvier 2010, elle aide ses filles à se préparer pour l’école. Son fils, Jonas, fait des courses au marché, d’où elle espère qu’il reviendra à temps. Peu après le départ des filles pour l’école, le tremblement de terre se produit. Les filles sont écrasées sous la maison des voisins. Dans les jours qui suivent, elle essaie de soigner son fils blessé. Sa souffrance est si profonde qu’Olivier abandonne la famille. Par la suite, Sara ne peut supporter sa solitude. La mort de Jonas la plonge encore plus profondément dans le chagrin. Elle se sent réconfortée lorsque les fantômes de ses enfants commencent à lui rendre visite.

Dans « Sonia », Sonia quitte son domicile à l’adolescence et commence à travailler comme prostituée. Elle espère que l’argent lui permettra de quitter définitivement Port-au-Prince. Lorsque le tremblement de terre frappe, elle travaille dans un hôtel local. Elle s’enfuit juste à temps et parvient à survivre.

Dans « Richard », Richard revient à Port-au-Prince après des années d’absence. La récente décision de sa femme de le quitter le laisse confus et impuissant. Il utilise la mort de la mère de sa fille Anne comme excuse pour quitter la France. À Port-au-Prince, il se rend compte qu’il n’a aucune envie de renouer avec Anne ou Ma Lou. Se prélassant dans son récent succès commercial, il a envie de nager dans l’océan. Une fois dans l’eau, il réalise qu’il doit changer. Puis le tremblement de terre frappe, provoquant un tsunami. La mer engloutit Richard.

Dans « Léopold », Léopold prend l’ascenseur d’un hôtel local de Port-au-Prince et médite sur son désir pour Sonia. Il sait qu’elle est une prostituée mais n’a aucune envie d’acheter son affection. Soudain, le tremblement de terre secoue et fait s’écraser l’ascenseur, piégeant Léopold à l’intérieur. Pendant plusieurs jours, Léopold attend que quelqu’un vienne le sauver. Il réfléchit à sa vie et réalise qu’il doit changer. Soudain, il est délivré.

Dans « Taffia », à 15 ans, les principales préoccupations de Taffia sont son apparence, ses amis et ses feuilletons préférés. Lorsque le tremblement de terre détruit sa maison et sa réalité, elle est propulsée dans l’âge adulte. Elle n’arrive pas à croire qu’elle était si naïve et insouciante il y a peu de temps. Puis, une nuit, une bande de garçons violents la viole. Lorsqu’elle réalise qu’elle est enceinte, elle essaie d’affamer le bébé, mais celui-ci survit.

Dans « Didier », Didier quitte Port-au-Prince pour commencer une nouvelle vie à Boston, dans le Massachusetts. Il a du mal à s’acclimater à la nouvelle culture. Un an après son arrivée, il cherche quelque chose de nouveau en quoi croire. Puis, le 12 janvier 2010, alors qu’il raccompagne une étudiante chez elle, il entend parler du tremblement de terre. Il ne peut pas contacter sa famille et est impuissant à l’aider.

Dans « Olivier », à la suite du tremblement de terre, Olivier abandonne sa femme, Sara, et son fils, Jonas, pour le camp Cocasse. Il se convainc qu’obtenir un emploi et gagner de l’argent l’aidera à recréer une vie pour sa famille. Cependant, Olivier sait qu’il se ment à lui-même. Il est parti parce qu’il savait que son fils allait mourir et qu’il doutait que Sara et lui survivraient à cette perte.

Dans « Anne », Anne vit et travaille à Kigali, au Rwanda, lorsqu’elle apprend le tremblement de terre qui a frappé Haïti. Dans les semaines qui suivent, elle a du mal à surmonter sa perte. Elle se rend vite compte que sa communauté a besoin d’elle et retourne à Port-au-Prince. Elle travaille pendant deux ans dans un camp de déplacés.

Dans « Jonas », le fantôme de Jonas décrit toutes les choses qu’il associe au nombre 12. Il se souvient de sa mère, de son père et de ses sœurs. Il se souvient de sa ville natale. Il continue de rendre visite à sa mère en tant que fantôme, espérant lui rappeler son amour pour elle.

Dans « Ma Lou », Ma Lou invite Anne, Taffia et Sara à l’accompagner à Saut D’eau. Elle veut purifier et enterrer les os de sa famille dans les cascades. Elle pense également que le voyage lui apportera, à elle et à ses amis, guérison et renouveau.



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