Les analystes et les économistes s’attendaient à ce que les banques centrales des deux côtés de la frontière aient déjà réduit leurs taux.
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Il y a eu beaucoup d’inquiétude quant au moment et à l’ampleur des réductions des taux d’intérêt des banques centrales, mais il n’y a pas encore eu beaucoup de mouvement.
La Réserve fédérale américaine a maintenu la semaine dernière son taux directeur entre 5,25 et 5,5 pour cent, mais elle a au moins indiqué qu’elle n’avait pas l’intention de relever les taux et les décideurs politiques ont même indiqué que trois réductions étaient probables d’ici la fin de l’année.
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Néanmoins, les analystes et les économistes s’attendaient à ce que les banques centrales des deux côtés de la frontière aient déjà réduit leurs taux, certains au début de l’année s’attendant à ce que la Fed les abaisse à six reprises cette année. Ce rythme a été abandonné à mesure que l’inflation reste élevée plus longtemps et que les États-Unis continuent de faire des bulles.
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« Comme la plupart des analystes, je pense que c’était la bonne décision de maintenir les taux inchangés alors que les États-Unis sont aux prises avec une inflation supérieure à 2 pour cent, soit 3,5 pour cent actuellement », a déclaré Michael Constantino, directeur général de Webull Securities (Canada) Ltd. qui a lancé une application de trading au début de l’année pour les investisseurs amateurs. «Les discussions des experts sur une réduction en milieu d’année sont de plus en plus étouffées. Je ne m’attends pas à une réduction avant le quatrième trimestre.
La Banque du Canada a également maintenu son taux directeur à 5 pour cent lors de sa dernière réunion en avril et, même si certains économistes pensent que la porte pourrait être ouverte aux décideurs politiques pour commencer à les réduire dès juin, le gouverneur Tiff Macklem n’a laissé aucune allusion sérieuse à ce sujet. .
En conséquence, malgré le déclin de l’économie et de la productivité du Canada et les appels à une réduction des taux d’intérêt dès maintenant, les investisseurs, les détenteurs de prêts hypothécaires et tout le monde se demandent encore quand un certain soulagement sera en route et que faire en attendant.
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Constantino, qui travaille chez Webull Corp. depuis son lancement en mai 2018, propose son point de vue sur ce à quoi nous pouvons nous attendre.
Q : Que signifie la décision de la Fed pour les futures décisions de la Banque du Canada ?
UN: La décision de la Fed et son discours le plus récent pourraient amener la Banque du Canada à faire une pause un peu plus longtemps, mais ne tiendront pas complètement compte de sa décision finale sur ce qui est mieux pour les Canadiens.
Même s’il n’est pas nécessaire que les taux des deux marchés soient complètement synchronisés, il est bien connu qu’il existe une certaine limite à la mesure dans laquelle les taux peuvent diverger les uns des autres. Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a déclaré que nous sommes loin de cette limite, et on s’attend largement à ce que les décideurs commencent à abaisser son taux directeur dans les mois à venir, même si la Fed a mis plus de temps.
Q : La Banque du Canada est-elle toujours sur la bonne voie pour réduire les taux en milieu d’année ?
UN: Certains signes indiquent que l’inflation ralentit et que le marché immobilier est en pénurie. Une baisse des taux maintenant, en particulier au printemps, qui est traditionnellement le début de la saison immobilière, pourrait signaler une ruée vers le marché de la part de personnes attendant sur la touche, ce qui pourrait faire grimper encore plus les prix des logements.
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C’est un équilibre délicat et je pense que la Banque du Canada attend plus d’informations. La plupart des analystes pensent que juin ou juillet seront la première réduction. Je pense qu’une baisse des taux est un peu repoussée à partir du milieu de l’année.
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Q : Quelles sont vos perspectives sur les marchés canadiens au cours des prochains mois ?
UN: J’ai tendance à constater une légère hausse des prévisions et des conditions économiques globales, même si le marché du travail est terne et oscille autour de 6 pour cent de chômage. L’inflation commence à revenir vers l’objectif de 3 % fixé par la Banque du Canada plus tard dans l’année et en 2025. La banque centrale doit également veiller à ne pas trop réduire les taux d’intérêt, trop rapidement, ce qui entraînerait un affaiblissement du dollar, ce qui entraînerait un affaiblissement du dollar. hausse des prix.
Les investisseurs doivent prêter une attention particulière au paysage macroéconomique canadien et, surtout, au discours de Macklem lors des prochaines réunions.
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