Alan est le directeur juridique de PrimeBlock, une opération minière durable de Bitcoin, un fournisseur de solutions d’infrastructure et un membre du Bitcoin Mining Council, avec des sites répartis dans toute l’Amérique du Nord.
« Nous allons voir de plus en plus de pays adopter la crypto comme monnaie légale. Nous allons également voir des gouvernements centraux sortir et prendre leurs propres devises et les mettre sur une blockchain. La Chine a déjà annoncé qu’elle allait le faire, ce qui accélérera la véritable concurrence pour les crypto-monnaies privées du point de vue des paiements.
Les monnaies numériques des banques centrales ne présentent pas de concurrence du point de vue de la réserve de valeur ou de la protection contre l’inflation, car il s’agit toujours de la même monnaie fiduciaire, soumise à la même manipulation de politique monétaire par les banques centrales. C’est certainement quelque chose qui est entièrement numérique, transparent, et qui a à la fois de bonnes choses et des choses très effrayantes qui vont avec. L’espoir est que, au moins aux États-Unis, les dialogues autour des CBDC se dérouleront tout en gardant à l’esprit les valeurs de notre société, y compris notre propre vie privée et notre propre contrôle.
La façon dont la Chine contre les États-Unis fonctionnera sera différente, le dialogue doit donc poser consciemment les bonnes questions. Il y a une façon de se laisser emporter par une technologie qui ignore vraiment les impacts fondamentaux, sociaux, politiques, philosophiques et juridiques qu’elle pourrait avoir sur la société. C’est un outil extrêmement puissant — Je ne le sous-estime ni ne l’exagère. Le gouvernement a maintenant beaucoup de contrôle réglementaire sur les systèmes de paiement, bancaires et monétaires en réglementant les intermédiaires importants comme les banques et autres entités. Cela va avoir un impact direct sur nous à un niveau micro.»