Quarante pour cent des Canadiens prendraient moins de salaire pour travailler à domicile, selon un sondage

Ipsos a constaté que 15 % des personnes interrogées avaient déjà changé d’emploi lorsqu’elles devaient travailler exclusivement depuis le bureau

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Près de deux travailleurs canadiens éloignés ou partiellement éloignés sur cinq (36 %) disent qu’ils seraient prêts à accepter un emploi moins bien rémunéré pour avoir la possibilité de travailler à domicile, comparativement à un poste mieux rémunéré qui nécessite un travail à temps plein au bureau, selon une enquête Ipsos*.

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« Compte tenu des taux de chômage actuels, je pense que les organisations doivent être très attentives aux types d’environnements qu’elles offrent aux personnes travaillant pour leur entreprise », a déclaré Terri Griffith, professeur d’innovation et d’entrepreneuriat à l’Université Simon Fraser.

L’année dernière, Forbes a rapporté que des entreprises comme Google et Facebook ont ​​déclaré que les employés distants qui vivent ou déménagent dans des zones géographiques où le coût de la vie est inférieur peuvent être moins bien payés. Bien que les employeurs au Canada ne puissent pas réduire le salaire d’un employé existant sans risque juridique important, ils pourraient offrir une rémunération inférieure avant que la personne ne soit embauchée. Griffith dit que c’est un risque « [if] une autre entreprise dit « non, je vais vous payer pour la valeur du travail, je me fiche de l’endroit où vous vivez ». Ils peuvent se retrouver avec le meilleur employé.

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Shawn Hewat, PDG de la société de technologie Wavy, a déclaré avoir vu de nombreuses entreprises se débattre avec le recrutement et la rétention. Offrir une option de travail à distance peut être une incitation importante, « si ce choix est supprimé, vous allez souffrir du point de vue de la culture et du point de vue de l’embauche et de la rétention ».

* Ce sont quelques-unes des conclusions d’un sondage Ipsos réalisé entre le 14 et le 19 avril 2022 pour le compte de Global News. Pour cette enquête, un échantillon de 585 travailleurs canadiens âgés de 18 ans et plus a été interrogé. Des quotas et une pondération ont été utilisés pour s’assurer que la composition de l’échantillon reflète celle de la population canadienne selon les paramètres du recensement. La précision des sondages en ligne d’Ipsos est mesurée à l’aide d’un intervalle de crédibilité. Dans ce cas, le sondage est précis à ± 4,6 points de pourcentage, 19 fois sur 20, si tous les travailleurs canadiens âgés de 18 ans et plus avaient été interrogés. L’intervalle de crédibilité sera plus large parmi les sous-ensembles de la population. Toutes les enquêtes par sondage et les sondages peuvent être sujets à d’autres sources d’erreur, y compris, mais sans s’y limiter, l’erreur de couverture et l’erreur de mesure.

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