vendredi, novembre 22, 2024

Quand le souffle devient air

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Le livre commence par une introduction de l’écrivain et médecin Abraham Verghese, qui partage avec l’auteur un intérêt pour la relation entre l’esprit, le cerveau et le corps, ainsi que pour la relation entre la vie et la mort. Cette introduction est suivie d’un prologue, écrit par l’auteur, dans lequel il décrit les conséquences immédiates de son diagnostic initial, le choc humain de l’expérience mêlé et coloré par les connaissances intellectuelles acquises grâce à sa formation de médecin et de chirurgien.

La première partie du livre s’intitule « En parfaite santé, je commence » et esquisse la vie et les expériences de l’auteur au cours des années précédant son diagnostic. On y trouve des aperçus de sa vie de famille (son père caucasien était médecin, sa mère sud-asiatique était une militante pour l’éducation), de ses premières années d’étudiant (au cours desquelles, en partie sous l’influence de sa mère, il développa un amour pour la littérature) et de ses décisions ultérieures de commencer par obtenir un diplôme en littérature, puis de devenir médecin. Il en est venu à croire, écrit-il, que ses quêtes simultanées de sens à la vie et de relation entre l’esprit et le cerveau pourraient aboutir à une conclusion (lire : sagesse et/ou perspicacité) s’il examinait à la fois la sagesse de l’esprit (telle qu’elle se manifeste dans la littérature) et la fonction du cerveau (telle qu’elle se manifeste dans son anatomie et sa relation avec le reste du corps physique). Il écrit également sur ce que l’on pourrait décrire comme une quête secondaire : examiner et améliorer la relation générale entre médecins et patients, en explorant les moyens de faire en sorte que chacun d’eux apparaisse à l’autre comme un être humain plutôt qu’une fonction. Cette relation, suggère son récit, pourrait prendre en compte le fait qu’il y a plus dans les deux cas que juste un corps et/ou une connaissance : il y a aussi l’esprit, l’âme et la sagesse innée.

Dans la deuxième partie du livre, « Ne cessez pas jusqu’à la mort », l’auteur poursuit sa réflexion et son exploration de ces thèmes et idées, mais d’un point de vue que l’on pourrait décrire comme celui d’une situation dont il s’était jusque-là quelque peu éloigné : c’est-à-dire du point de vue de quelqu’un qui vit réellement la détérioration et la mort, par opposition à celui de quelqu’un qui est en dehors de cette situation et qui essaie de l’empêcher. Alors que le récit décrit les expériences mentales, émotionnelles et physiques de l’auteur pendant son traitement contre le cancer, il raconte également comment ses idées se sont à la fois approfondies et élargies ; comment il est devenu plus profondément conscient à la fois de ses forces et de ses vulnérabilités ; et comment il est devenu possible de vivre et/ou de fonctionner en étant conscient de l’interaction entre le passé, le présent et l’avenir. Dans cette section, le livre présente l’une de ses ironies les plus significatives, et thématiquement pertinentes : le fait que même si sa maladie devient de plus en plus invalidante et de plus en plus susceptible d’être mortelle, l’auteur devient également père, donnant une nouvelle vie au monde alors qu’il se rapproche lui-même de le quitter. Cette partie du livre se termine par une section écrite au présent, alors que l’auteur décrit ce qui se révèlera finalement être ses derniers jours : tenir sa fille dans ses bras, célébrer sa vie et celle de sa fille, et le fait qu’il a pu être avec elle pendant au moins un court instant.

La dernière partie du livre est un épilogue écrit à la première personne par Lucy, l’épouse de Kalanithi. Elle décrit la mort de son mari, ses funérailles et son enterrement, son propre processus de deuil, mêlé à la prise de conscience surprenante (pour elle) que l’amour continue et s’approfondit même après la mort, et que le livre est, pour elle et pour les autres qui ont connu l’auteur, une extension de sa vie et de son œuvre. De la même manière qu’il a tendu la main à ses patients, elle écrit, dans un effort pour se connecter à leurs vulnérabilités et à leurs forces, avec ce livre, il tend la main aux gens en général, partageant ses idées, partageant l’espoir et partageant à la fois les questions que lui et tout le monde se posent sur le sens de la vie, de la maladie et de la mort… et les réponses qu’il a réussi à trouver au cours de ses quelques années sur terre.

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