Le procès de YSL reprend la semaine prochaine avec Deamonte Kendrick et Shannon Stillwell, après que quatre coaccusés aient accepté des accords de plaidoyer. Les deux hommes font face à des accusations de conspiration et d’activités criminelles liées aux gangs. Malgré des offres de réduction de peine, Kendrick et Stillwell ont refusé de plaider coupable. Des témoins clés, dont Slimelife Shawty, continuent de témoigner, tandis que le procès s’intensifie avec des discussions sur l’usage des réseaux sociaux par les gangs.
Le Procès YSL : Une Suite Déterminante
Le procès de YSL va reprendre la semaine prochaine avec les deux coaccusés restants, Deamonte Kendrick, surnommé Yak Gotti, et Shannon Stillwell, connu sous le nom de SB. Après que quatre autres coaccusés aient opté pour des accords de plaidoyer, les accusations continuent de peser sur Kendrick et Stillwell, qui sont impliqués dans une affaire de conspiration de racket, ainsi que d’activités criminelles liées aux gangs, sans oublier des violations de la loi sur les drogues et les armes. Les procureurs soutiennent que les deux hommes sont liés au gang YSL, ou Young Slime Life, et ils étaient initialement jugés aux côtés du rappeur Young Thug, de son vrai nom Jeffery Williams, ainsi que de trois autres complices. Ce dernier et ses collègues, Rodalius Ryan, Marquavius Huey et Quamarvious Nichols, ont convenu d’accords de plaidoyer le mois dernier.
Les Accords de Plaidoyer Rejetés
Shannon Stillwell et Deamonte Kendrick ont tous deux choisi de refuser les offres d’accords de plaidoyer qui leur ont été proposées par l’État. Kendrick avait été invité à plaider coupable pour des accusations de conspiration au titre de la loi RICO, avec une promesse de réduction de sa charge de meurtre à homicide involontaire. En échange, il aurait purgé 15 ans de prison suivis de 5 ans de probation, tout en évitant d’autres accusations. De son côté, Stillwell a reçu une proposition de 40 ans de prison et 20 ans de probation, avec une réduction de ses accusations de meurtre à homicide involontaire également.
Depuis la reprise du procès, plusieurs témoins clés ont été appelés à la barre. Slimelife Shawty, de son vrai nom Wunnie Lee, a commencé son témoignage le 23 octobre, bien qu’il ait déjà conclu un accord de plaidoyer en 2022. Pendant son témoignage, il a malencontreusement lu une version non expurgée d’une légende de médias sociaux. Les avocats de la défense ont alors déposé une motion en nullité, arguant que les jurés ne devraient pas savoir quels accusés avaient déjà plaidé. Cette motion a été rejetée lorsque deux coaccusés, Huey et Nichols, ont également choisi des accords de plaidoyer. Lee a continué à témoigner le 4 novembre, répondant aux questions des procureurs sur les publications sur les réseaux sociaux, les vidéos, et le jargon utilisé par les membres de YSL.
Un juré a demandé à être retiré le 5 novembre, affirmant qu’il était devenu ‘biaisé’ et critiquant la durée du procès. Après avoir reçu deux courriels exprimant ses préoccupations, le juré a été convoqué par le juge. Bien que le juré ait reconnu ses difficultés à rester impartial, il a finalement été maintenu dans le jury. Les procureurs ont ensuite appelé le dernier témoin de leur liste, l’enquêtrice Marissa Viverito, qui a expliqué comment les gangs utilisent les réseaux sociaux pour communiquer. Elle a souligné que les réseaux sociaux ont remplacé le graffiti en tant que principale méthode de communication entre les gangs, soulignant leur importance dans les enquêtes criminelles.
Alors que le procès continue, Viverito devrait poursuivre son témoignage lundi, et l’État est attendu pour clore son affaire après cela. La défense s’apprête à commencer son cas en appelant ses propres témoins, ce qui promet de rendre les prochaines sessions encore plus captivantes.