samedi, novembre 16, 2024

Prince of Persia : la revue de la couronne perdue

Prince of Persia : La couronne perdue C’est peut-être le jeu le plus confiant qu’Ubisoft ait sorti cette génération de consoles. L’appareil uber éditeur/développeur est devenu synonyme d’au moins une demi-douzaine de tendances du marché AAA au cours de la dernière décennie, menant efficacement une poussée à l’échelle de l’industrie vers la contentification des jeux. Vous l’avez ressenti même si vous ne saviez pas d’où cela venait : la lente progression des listes de contrôle sans fin et de l’escalade des tours, les marchés numériques back-end, le lissage hors des titres grand public. Il s’agit moins d’un acte d’accusation en tant que tel que d’une réflexion sur le passage du temps et les changements dans les attentes en matière de produits, à la fois mandatées par l’entreprise et définies par les acteurs, qui Prince de Perse n’est pas étranger à. Le contexte historique est important ici car The Lost Crown donne l’impression d’être tombé de l’arrière d’un camion du début des années 2010. Un jeu de plateforme d’action très ciblé et bien conçu qui s’oppose radicalement à ce que nous attendons d’Ubisoft, ce soft-reboot stylisé est à la fois un formidable titre autonome et un tir profondément cathartique sur la proue du navire qui coule rapidement qu’est le marché grand public du développement de jeux.

The Lost Crown amène un nouveau héros pour supporter le poids du temps et des plates-formes de précision, le quelque peu sympathique, quelque peu rudimentaire Sargon. Arborant un désir ardent d’améliorer sa situation dans la vie qui n’a d’égal que sa petite taille de salope, Sargon est le plus jeune membre des Immortels, la garde d’élite de Perse, envoyée pour sauver le prince kidnappé, Ghassan. Leur poursuite du prince et de ses assaillants amène les deux parties à l’intérieur du mont Qaf, une ville dorée autrefois prospère, détruite par la guerre et une malédiction, maintenant corrompue et récupérée par la splendeur naturelle qui déborde de ses imposantes chaînes de montagnes.

Le dieu du temps Simurgh a rompu Qaf, fracturant le passé, le présent et le futur, les lignes temporelles qui se croisent en font un endroit qui semble fondamentalement mauvais à voir mais un régal à explorer. La poursuite de Ghassan et de ses attaquants par Sargon l’emmène à travers une douzaine de biomes différents, chacun se sentant suffisamment distinct pour être à la fois regardé et exploré. Parsemé d’océans figés dans le temps, de voies navigables souterraines suintantes et de monuments immaculés de richesse et d’excès, The Lost Crown présente un casting amusant et diversifié de personnages, dont certains sont véritablement convaincants, du moins dans leur concept. Les premières heures du jeu sont ici très prometteuses, faisant signe, sur le plan tonal et textuel, vers des idées intéressantes qui, même si elles ne sont pas entièrement réussies, donnent néanmoins à l’action et à l’exploration une colonne vertébrale émotionnelle suffisamment solide.

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