FT
OpenAI a présenté Sora, son modèle de génération vidéo d’intelligence artificielle, aux dirigeants de l’industrie des médias ces dernières semaines pour susciter l’enthousiasme et apaiser les inquiétudes quant au potentiel de perturbation de la technologie dans des secteurs spécifiques.
Le Financial Times souhaitait mettre Sora à l’épreuve, aux côtés des systèmes des sociétés rivales de génération de vidéo IA, Runway et Pika.
Nous avons demandé à des responsables de la publicité, de l’animation et de l’immobilier de rédiger des invites pour générer des vidéos qu’ils pourraient utiliser dans leur travail. Nous leur avons ensuite demandé leur avis sur la manière dont cette technologie pourrait transformer leur travail à l’avenir.
Sora n’a pas encore été rendu public, donc OpenAI a modifié certaines invites avant d’envoyer les clips résultants, ce qui, selon lui, a donné lieu à des vidéos de meilleure qualité.
Sur Runway et Pika, les invites initiales et modifiées ont été saisies à l’aide des modèles les plus avancés des deux sociétés. Voici les résultats.
Charlotte Bunyan, co-fondatrice d’Arq, consultante en publicité de marque
Version révisée par OpenAI de l’invite de Bunyan à créer une campagne pour un « supermarché bien connu » :
Vidéos de Pike et Runway basées sur l’invite originale de Bunyan :
« La présentation des personnages par Sora était cohérente, tandis que la visualisation réelle du terrain de jeu fantastique était fidèlement rendue en termes de descriptions des différents éléments, que d’autres n’avaient pas réussi à générer.
« Il est intéressant qu’OpenAI ait changé le terme « enfants » en « personnes », et j’aimerais savoir pourquoi. Est-ce une question de sauvegarde ? Est-il plus difficile de représenter des enfants parce qu’ils n’ont pas été formés en grand nombre ? Ils ont opté pour des « personnes » plutôt que pour un homme de race blanche avec une barbe et des cheveux bruns, ce que Sora a réellement généré, ce qui soulève des questions de parti pris.