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L’arriéré de demandes d’adhésion à Nexus au Canada a grimpé à des centaines de milliers, malgré une forte baisse du nombre de candidats pendant la pandémie de COVID-19.
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L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) indique que plus de 295 000 demandes Nexus doivent encore être traitées en raison des fermetures de bureaux provoquées par la crise sanitaire.
Les candidats au programme Nexus, qui permet aux Canadiens préapprouvés d’emprunter des voies distinctes et rapides lorsqu’ils se rendent aux États-Unis, doivent tous être évalués par l’ASFC et les autorités frontalières américaines.
L’agence américaine a rouvert ses centres d’inscription Nexus le 19 avril pour évaluer les candidats, mais ceux du Canada n’ont pas rouvert après leur fermeture en mars 2020, au début de la pandémie.
L’arriéré qui en résulte signifie que certains membres de Nexus ont du mal à prendre rendez-vous avant l’expiration de leur carte, car les demandes de résidents canadiens souhaitant renouveler leur statut ne peuvent être traitées que dans moins d’une douzaine de bureaux frontaliers où la disponibilité est rare.
L’ASFC indique dans un courriel que le Canada et les États-Unis ont entamé des discussions sur la date de réouverture des centres d’enregistrement canadiens.
L’adhésion au programme Nexus est valable cinq ans. Normalement, les titulaires de carte Nexus peuvent utiliser les bornes d’entrée automatisées dans les neuf aéroports internationaux du Canada et les bornes Global Entry pour entrer aux États-Unis, entre autres.
Quant aux voies réservées, elles peuvent être utilisées par les titulaires aux 21 postes frontaliers terrestres désignés.