Près de 1 000 membres des Forces armées canadiennes se sont vu refuser les exemptions de vaccin COVID-19

Contenu de l’article

OTTAWA – Les Forces armées canadiennes affirment que plus des trois quarts des plus de 1 300 militaires qui ont demandé une exemption de l’exigence de vaccin COVID-19 de l’armée ont vu leur demande refusée.

Contenu de l’article

Vice-chef d’état-major de la défense, le lieutenant-général. Frances Allen a révélé le chiffre lors d’un témoignage devant une commission parlementaire cette semaine, au cours duquel elle a également évité les questions sur ce qui arrivera à ces troupes si l’exigence de vaccin est levée.

Le chef d’état-major de la défense, le général Wayne Eyre, a ordonné à tous les militaires d’être entièrement vaccinés d’ici la mi-octobre afin de protéger les Forces armées canadiennes contre la COVID-19. Le délai a ensuite été prolongé jusqu’à la mi-décembre.

Alors que la plupart des militaires se sont conformés à l’ordre, le ministère de la Défense rapportant que plus de 98% des soldats canadiens avaient choisi de se faire vacciner, des centaines d’autres ne l’ont pas fait.

Allen a déclaré au comité de la défense de la Chambre des communes que sur les plus de 1 300 membres des Forces armées qui ont demandé une exemption de l’exigence pour des raisons médicales ou religieuses, seuls 158 ont vu leur demande approuvée.

Parmi les demandes restantes, Allen a déclaré que 980 ont été refusées tandis que 160 autres sont toujours en cours d’examen.

Malgré le grand nombre de démentis, seule une poignée de militaires ont été contraints de raccrocher leurs uniformes à ce jour.

Le ministère de la Défense a annoncé la semaine dernière que 39 membres des forces armées avaient été libérés contre leur gré depuis décembre, bien que 206 autres soient en train d’être expulsés de l’armée.

Nous nous excusons, mais cette vidéo n’a pas pu se charger.

Quatre-vingt-quatorze membres à temps plein avaient volontairement raccroché leurs uniformes plutôt que de se faire vacciner, a ajouté le département. Le nombre de réservistes à temps partiel qui ont choisi de partir – ou qui risquent d’être expulsés – n’était pas disponible.

Contenu de l’article

Les commandants supérieurs ont également fourni de nombreux avertissements, des séances de conseil et d’autres efforts pour convaincre les troupes résistantes aux vaccins de changer d’avis et d’obtenir leurs piqûres.

Le ministère de la Défense a déclaré que près de 1 000 soldats avaient reçu des avertissements depuis décembre, tandis que des examens officiels ont été lancés contre 445 membres qui continuent de défier l’ordre de vaccination après que les autres mesures correctives ont été épuisées.

Allen a révélé les chiffres alors qu’elle était grillée par les membres du comité conservateur, qui ont également demandé ce qu’il adviendrait de ces troupes forcées de retirer l’uniforme si ou quand l’exigence de vaccin est levée.

«La vaccination est une exigence… pour entrer dans les Forces armées canadiennes», a déclaré Allen en réponse à une question du député conservateur Ed Fast. « C’est l’exigence en ce moment, à moins qu’ils ne puissent pas être vaccinés. »

Les responsables militaires ont également révélé qu’il leur manquait environ 7 500 recrues pour le moment, ce qui exacerbe une pénurie croissante de personnel militaire canadien à un moment où les Forces armées sont appelées à répondre à de nombreuses crises au pays et à l’étranger.

Source link-19