lundi, décembre 23, 2024

PREMIÈRE LECTURE : Parcs Canada prévoit de réorganiser Anne… la Maison aux pignons verts pour inclure des voix « diverses »

Les perspectives des « communautés marginalisées » non mentionnées dans les romans seront désormais présentées dans les lieux historiques d’Anne… la Maison aux pignons verts administrés par le gouvernement fédéral.

Contenu de l’article

First Reading est un bulletin d’information quotidien vous tenant au courant des difficultés des politiciens canadiens, le tout organisé par Tristin Hopper du National Post. Pour recevoir une première version directement dans votre boîte de réception, inscrivez-vous ici.

HISTOIRE À LA UNE

Contenu de l’article

Parcs Canada a annoncé son intention de refaire certains des principaux sites de pèlerinage pour les fans d’Anne… la maison aux pignons verts afin d’inclure des récits de « communautés marginalisées ».

Publicité 2

Contenu de l’article

Dans un Aperçu stratégique de 23 pagesl’agence a souligné son objectif de présenter « de nouveaux récits, perspectives et voix » sur les sites d’Anne… la Maison aux pignons verts à l’Île-du-Prince-Édouard, en particulier ceux de « cultures non présentées actuellement ».

« D’ici 2033, le nombre d’opportunités sur le site pour inciter les visiteurs à découvrir et à se connecter à une diversité de cultures augmentera », lit-on dans l’un de ses objectifs stratégiques.

Le réaménagement fait partie d’un nouveau plan directeur autonome du lieu historique national du Cavendish-LM Montgomery.

Le site comprend deux emplacements à l’extrémité nord de l’Île-du-Prince-Édouard ayant des liens avec Lucy Maud Montgomery, auteur de la série Anne of Green Gables. La première est la ferme où Montgomery a grandi, tandis que la seconde est la ferme voisine de Green Gables qui a inspiré la plupart des lieux mentionnés dans les romans.

Les deux sites étaient autrefois gérés sous les auspices du plus grand parc national de l’Île-du-Prince-Édouard, mais font désormais l’objet d’une stratégie de gestion dédiée.

La série de livres originale de LM Montgomery n’est pas très axée sur la diversité ethnique, ce qui est en grande partie une conséquence de l’environnement relativement homogène dans lequel elle se déroule. La version de l’Île-du-Prince-Édouard habitée par Anne était presque exclusivement peuplée de personnes d’origine anglaise, écossaise ou irlandaise.

Contenu de l’article

Publicité 3

Contenu de l’article

Pourtant, à l’époque de Montgomery, l’île aurait connu une petite présence de familles mi’kmaq. Selon un analyse récente par le Centre des arts de la Confédération : Les peuples autochtones n’étaient « pas tout à fait invisibles » à l’Île-du-Prince-Édouard au 19e siècle. Il ajoutait : « Ils semblent un sujet naturel pour l’imagination romantique d’Anne, mais ils sont curieusement absents de son monde. »

Le groupe minoritaire le plus visible de l’île à l’époque était probablement les Acadiens francophones, et ils ne sont pas bien mis en valeur dans les livres. La seule raison pour laquelle Anne est amenée sur l’île en tant qu’adoptée est que ses parents adoptifs ont besoin d’aide à la ferme et refusent d’embaucher des Acadiens.

« Il n’y a jamais personne d’autre que ces stupides petits garçons français à moitié adultes ; et dès que quelqu’un s’initie à vos habitudes et lui enseigne quelque chose, il s’en va dans les conserveries de homard ou aux États-Unis », explique la mère adoptive d’Anne, Marilla Cuthbert, dans le premier chapitre d’Anne… la maison aux pignons verts.

Recommandé par l’éditorial

Publicité 4

Contenu de l’article

Ces dernières années, même l’Institut LM Montgomery, basé à l’Île-du-Prince-Édouard, a publié des déclarations accusant son homonyme d’être un pourvoyeur de la suprématie blanche colonialiste. En 2022, l’institut même a organisé une conférence d’universitaires qui « ont l’expérience de discuter du travail de Montgomery dans le cadre de conversations sur la théorie queer et le genre, le colonialisme et la diversité littéraire ».

Parcs Canada a présenté ses nouveaux objectifs d’inclusivité sous le titre « travailler avec des âmes sœurs » – qui reprend une phrase utilisée par Anne dans les romans.

« Les thèmes de l’amitié et de l’appartenance sont au cœur de la popularité d’Anne of Green Gables de LM Montgomery », écrit l’agence.

« Parcs Canada s’engage à collaborer avec les communautés autochtones et marginalisées pour raconter leurs histoires.

Ce n’est pas la première fois que quelque chose lié à l’univers d’Anne… la maison aux pignons verts subit une révision moderne pour inclure des vues contemporaines qui n’étaient pas présentes dans le récit original.

La série télévisée Anne avec un E de 2017 a ajouté plusieurs personnages non blancs non présents dans la franchise originale, ainsi que l’écriture en gays et lesbiennes histoires de plusieurs personnages existants dont l’identité sexuelle n’a pas été évoquée par Montgomery. Cela comprenait l’ajout d’un scénario mettant en vedette une jeune fille mi’kmaq nommée Ka’kwet. Les appels au casting pour les personnages autochtones de la série comprenaient la phrase « AUTOCHTONE DOIT VRAIMENT ÊTRE AUTOCHTONE ».

Publicité 5

Contenu de l’article

C’est pourquoi, lorsque la série a été annulée par Netflix en 2019, un critique s’est moqué de sa disparition comme « préjudiciable aux téléspectateurs autochtones ».

Ironiquement, compte tenu de toutes les tentatives visant à diversifier Anne… la maison aux pignons verts, l’une des fans les plus fidèles du livre n’est pas blanche.

La série de livres est connue depuis longtemps pour sa popularité démesurée au Japon, qui est en grande partie due au fait qu’une traduction japonaise d’Anne… la maison aux pignons verts a été l’un des premiers romans introduits dans le pays pendant son occupation d’après-guerre par les États-Unis.

C’est pourquoi l’Île-du-Prince-Édouard a accueilli pas moins de deux visites de la famille royale japonaise et pourquoi le Japon est même hôte à une réplique dédiée du site Green Gables.

DANS D’AUTRES NOUVELLES

Le gouvernement Trudeau commence lentement à comprendre que l’arrivée d’un million de nouveaux arrivants par année pourrait avoir des effets délétères sur l’abordabilité du logement (ce qui, comme nous le mentionnons souvent dans ce bulletin, est une simple question d’arithmétique). Et ainsi, ils ont mis la hache dans les visas étudiants. Le ministre de l’Immigration, Marc Miller, a annoncé un plafond de deux ans pour les visas étudiants, ce qui pourrait se traduire par une réduction du nombre d’étudiants internationaux allant jusqu’à 50 pour cent dans certaines juridictions.

Publicité 6

Contenu de l’article

Les ministres annoncent un sommet sur le vol de voitures
Si vous lisez ceci, il y a une probabilité plus élevée que la moyenne que vous vous soyez fait voler votre voiture ou que vous soyez en train de voler une voiture. Au Québec comme en Ontario, les vols de voitures ont augmenté de moitié en un peu plus d’un an. Par rapport à 2015, le taux national de vols de voitures a augmenté de 300 pour cent. Ainsi, lors d’un sommet du cabinet libéral à Montréal ce week-end, les ministres réunis ont annoncé leur intention de tenir un autre sommet spécifiquement sur le vol de voitures. Le Sommet national sur la lutte contre le vol de voitures travaillera avec « les principales parties prenantes aux efforts visant à lutter contre le vol de voitures ». Photo de LA PRESSE CANADIENNE/Graham Hughes

L’Institut Angus Reid vient de mener un sondage non seulement auprès des partis pour lesquels les Canadiens envisagent de voter, mais pourquoi. Et ce qui est ressorti, c’est que la coalition libérale/NPD actuelle n’est unie que par la haine des conservateurs. Parmi les Canadiens qui prévoyaient de voter conservateur, la majorité (63 pour cent) ont déclaré qu’ils le feraient parce qu’ils « veulent soutenir Poilievre et ce que représente le parti ». Mais 62 pour cent des électeurs libéraux ont déclaré qu’ils soutenaient Trudeau uniquement pour « bloquer les conservateurs ». Pendant ce temps, un tiers des électeurs du NPD ont déclaré qu’ils abandonneraient librement l’équipe orange s’ils pensaient qu’un vote libéral serait mieux placé pour bloquer les conservateurs. Lorsque le moral du parti devient aussi bas, cela peut entraîner des fluctuations assez importantes le jour du scrutin. Non seulement les conservateurs sont en avance dans les sondages, mais leurs partisans ont hâte de voter pour les conservateurs. Le groupe démographique électoral le plus important au Canada est constitué de personnes qui ne prennent pas la peine de voter ; le taux de participation électorale n’était que de 62,2 % en 2021. Ainsi, une base conservatrice motivée pourrait entraîner une vague imprévue de personnes qui ont été heureuses de ne pas participer aux élections précédentes – tandis qu’une base libérale et néo-démocrate désillusionnée reste chez elle.

Institut Angus Reid
Institut Angus Reid Photo de l’Institut Angus Reid

Obtenez toutes ces informations et bien plus encore dans votre boîte de réception en vous inscrivant à la newsletter First Reading ici.

Contenu de l’article

Source link-47

- Advertisement -

Latest