PREMIÈRE LECTURE : Le taux de natalité au Canada a chuté (et c’est probablement parce que personne n’a les moyens de se loger)

Plus d’un tiers des jeunes déclarent renoncer à leurs enfants parce qu’ils n’ont pas les moyens de leur offrir un logement convenable.

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HISTOIRE À LA UNE

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Le taux de natalité au Canada continue de chuter à des niveaux historiquement bas – une tendance probablement liée au prix exorbitant du logement pour les jeunes qui cherchent à fonder une famille.

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Statistique Canada a confirmé la semaine dernière que 351 679 bébés sont nés en 2022 — le plus faible nombre de naissances vivantes depuis 345 044 naissances enregistrées en 2005.

La disparité est d’autant plus notable que le Canada ne comptait que 32 millions d’habitants en 2005, contre 40 millions à la fin de 2022. En 2005, le taux de fécondité du Canada était déjà à son plus bas niveau historique. 1,57 naissances par femme. Mais compte tenu des chiffres de 2022, ce taux de fécondité est désormais tombé à 1,33.

Naissances depuis 2005
Naissances depuis 2005. Photo de Statistique Canada

Les taux de fécondité sont en baisse partout dans le monde développé depuis des décennies, mais le récent ralentissement au Canada a été si marqué que Statistique Canada a prévenu que si la tendance actuelle se poursuit, le Canada pourrait bientôt être classé parmi les pays où la fécondité est la plus faible au monde.

« Le Canada pourrait rejoindre les pays ayant les taux de fécondité les plus bas… une situation associée au vieillissement rapide de la population et à une pression accrue sur le marché du travail, les soins de santé publics et les systèmes de retraite », écrivait l’agence statistique en mai 2022.

Le club « le plus bas-bas » regroupe tous les pays ayant un taux de fécondité inférieur à 1,3 enfant par femme – un groupe qui comprend le Japon, l’Italie, la Corée du Sud et la Chine.

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La principale différence entre le Canada et ces pays réside toutefois dans son taux d’immigration élevé. Ainsi, alors que des pays comme l’Italie et la Chine prévoient un déclin structurel de leur population dans les décennies à venir, le Canada prévoit une augmentation de sa population pour atteindre 50 millions d’habitants d’ici 2043, ce qui sera composé presque exclusivement de nouveaux arrivants.

Quant à la raison pour laquelle les Canadiens abandonnent plus rapidement que jamais l’éducation de leurs enfants, Statistique Canada a laissé entendre que la montée en flèche du coût du logement y est probablement pour beaucoup.

Histoires connexes

Dans une enquête publiée le mois dernier, l’agence a constaté que plus d’un tiers des jeunes Canadiens abandonnaient leurs projets de fonder une famille pour des raisons purement financières. Parmi les Canadiens dans la vingtaine, Statistique Canada a constaté que 38 pour cent d’entre eux « ne croyaient pas pouvoir se permettre d’avoir un enfant au cours des trois prochaines années » – et à peu près le même nombre (32 pour cent) ont déclaré qu’ils doutaient de pouvoir avoir un enfant. capable de trouver un « logement convenable » dans lequel s’occuper d’un bébé.

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Il s’agit d’une tendance qui s’est manifestée pour la première fois lors des confinements liés au COVID-19, lorsque un Canadien sur quatre en âge de procréer ont déclaré avoir l’intention de retarder l’accouchement ou d’avoir globalement moins d’enfants en raison des incertitudes créées par la pandémie.

Lorsque la fin de la pandémie a coïncidé avec une hausse massive des loyers, des prix de l’immobilier et d’autres coûts de la vie, il semble que cela n’ait pas fait grand-chose pour dissuader les « enfants retardataires ».

Le résultat net — qui se manifeste déjà dans les données des sondages — pourrait bien être une génération de Canadiens forcés d’avoir moins d’enfants qu’ils ne le souhaitaient et regrettant de ne pouvoir en avoir plus.

UN Sondage de janvier du Groupe Angus Reid a demandé aux femmes d’évaluer la taille idéale de leur famille par rapport à sa taille réelle et a conclu que la Canadienne moyenne atteignait la fin de ses années de procréation avec 0,5 enfant de moins que ce qu’elle aurait souhaité.

« Les naissances « manquantes » sont bien plus nombreuses que les naissances « excédentaires ». Près de la moitié des femmes à la fin de leurs années de procréation ont eu moins d’enfants qu’elles ne le souhaitaient », conclut-il.

Cette même enquête a également révélé que les enfants – tout comme les maisons elles-mêmes – devenaient de plus en plus un marqueur de richesse.

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« Au Canada, contrairement à de nombreux autres pays, les taux de fécondité et les désirs augmentent avec le revenu : les Canadiens les plus riches ont plus d’enfants », peut-on lire.

DANS D’AUTRES NOUVELLES

Il existe deux problèmes récurrents en matière d’approvisionnement militaire canadien. Premièrement, le ministère de la Défense ne remplace jamais quoi que ce soit jusqu’à ce que l’original s’effondre littéralement. Deuxièmement, lorsque le Canada achète quelque chose, une multitude de formalités administratives et d’ingérence politique font que cet article devient exponentiellement plus cher que nécessaire. Il en va de même pour le programme canadien de combat de surface, un plan visant à remplacer tous les plus grands navires de guerre du Canada par une flotte de navires de combat polyvalents fabriqués à partir de zéro. Comme l’a souligné John Ivison du National Post, le coût par navire s’élève désormais à 5,6 milliards de dollars – c’est plus que ce que le Royaume-Uni a dépensé pour un porte-avions entier.

Pierre Savaryn
Il s’agit de Peter Savaryn, lauréat de l’Ordre du Canada. Il a été président de l’Association progressiste-conservatrice de l’Alberta pendant un certain temps, chancelier de l’Université de l’Alberta et brièvement président du Congrès mondial ukrainien. À sa mort en 2017, l’Institut canadien d’études ukrainiennes l’a salué comme un « leader et activiste ayant apporté une contribution significative aux communautés ukrainienne et canadienne ». Il a également combattu pour l’Allemagne nazie dans la même division volontaire de la Waffen-SS que Yaroslav Hunka, l’homme dont les récentes louanges à la Chambre des communes ont provoqué un incident international. C’est ce dernier point qui a incité Rideau Hall à s’excuser cette semaine d’avoir décerné à Savaryn la plus haute distinction civile du Canada. Photo de l’Institut canadien d’études ukrainiennes

Le Canada a eu mardi un nouveau président (Greg Fergus) pour remplacer celui (Anthony Rota) qui a démissionné après avoir invité un nazi au Parlement. Mardi, le président de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a également été évincé par un vote du Congrès. Alors par pure coïncidence, pendant un seul jour civil, les États-Unis et le Canada ont eu un siège de président vacant à la chambre basse de leurs parlements fédéraux respectifs. Bien entendu, le président des États-Unis occupe une position politique extrêmement puissante et occupe la troisième place après la présidence américaine, alors que le nôtre est essentiellement quelqu’un portant un chapeau tricorne qui préside les débats.

Un morceau de viande de phoque
Un groupe connu sous le nom de Canadian Seal Products vient de lancer une campagne exhortant les Canadiens à manger davantage de phoque (ladite campagne peut ou non inclure le slogan « flip for flippers »). L’argument est que la viande de phoque (photo ci-dessus) est abondante, sauvage et généralement plus saine que le bœuf ou le porc. Et l’abattage des phoques est l’une des rares mesures qui reçoit régulièrement un soutien quasi-total de la Chambre des communes. Lorsqu’une résolution de 2016 pour une Journée nationale des produits du phoque a été approuvée à la Chambre des communes, tout le monde, à l’exception de trois députés d’extrême gauche des villes, a voté « oui ». Photo de Produits du phoque canadien

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