PREMIÈRE LECTURE : Le scandale Laith Marouf ne cesse (en quelque sorte) de s’aggraver

Les fédéraux blâment l’organisation à but non lucratif qui a embauché Marouf, ignorant apparemment que Marouf dirige l’organisation à but non lucratif

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L’intrigue se corse dans la saga de Laith Marouf, l’activiste avec un penchant notable pour les insultes raciales qui a en quelque sorte reçu 130 000 $ de Patrimoine canadien pour travailler comme formateur antiraciste.

Ahmed Hussen, le ministre responsable du Patrimoine canadien, a d’abord tenté de se dire choqué par toute cette affaire – malgré le fait qu’il faisait personnellement l’éloge de Marouf dans un communiqué de presse aussi récemment qu’en avril. Dans un Déclaration du 14 avril faisant la promotion des séminaires antiracistes de Marouf, Hussen aurait déclaré que « Notre gouvernement est fier de contribuer à l’initiative.

Ensuite, Hussen a publié une déclaration exigeant que le Community Media Advocacy Centre (le récipiendaire officiel des 130 000 $) expliquent comment ils ont embauché Marouf, sans apparemment se rendre compte que le centre est composé exclusivement de Marouf et de sa femme. La paire est la seulement deux consultants répertoriés sur le site Web du CMAC.

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Maintenant, il s’avère que les membres du propre caucus de Hussen le suppliaient désespérément de renvoyer Marouf avant qu’il ne fasse la une des journaux. Le député libéral Anthony Housefather a déclaré au National Post qu’il plaidait pour le licenciement de Marouf bien avant qu’il ne reçoive l’attention du grand public.

« Des mesures auraient pu être prises plus rapidement », a-t-il déclaré.

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Laith Marouf à l'extérieur du Mémorial des anciens combattants du Vietnam sur une photo qu'il a publiée sur les réseaux sociaux alors qu'il travaillait comme coordonnateur de la « lutte contre le racisme » du gouvernement du Canada.  Dans une légende d'accompagnement, Marouf exprime son souhait que le mémorial (qui contient les noms de plus de 7 000 soldats noirs tués dans le conflit) contienne « des millions » de noms supplémentaires.
Laith Marouf à l’extérieur du Mémorial des anciens combattants du Vietnam sur une photo qu’il a publiée sur les réseaux sociaux alors qu’il travaillait comme coordonnateur de la « lutte contre le racisme » du gouvernement du Canada. Dans une légende d’accompagnement, Marouf exprime son souhait que le mémorial (qui contient les noms de plus de 7 000 soldats noirs tués dans le conflit) contienne « des millions » de noms supplémentaires. Photo par Twitter

DANS D’AUTRES NOUVELLES

Le problème avec l’inflation, c’est qu’elle oblige les gouvernements à cesser de faire la chose qu’ils aiment le plus : couper constamment les chèques aux gens. L’inflation canadienne demeure à un sommet générationnel de 7,6 %, et cela est en grande partie dû au fait que l’économie canadienne regorge de liquidités après l’une des crises de dépenses les plus prolongées de notre histoire. Alors que les conservateurs et progr du Canadaessives peuvent différer sur d’autres totems de politique économique, les deux se sont montrés incroyablement disposés à ignorer tout conseil d’arrêter de verser de l’argent du gouvernement à leurs électeurs. Plus récemment, cela s’est étendu à la Saskatchewan, où le premier ministre Scott Moe vient plans annoncés d’envoyer des chèques de 500 $ à chaque adulte célibataire de la province. Cela fait suite au plan de l’Alberta visant à redresser son économie saturée de liquidités en envoyer plus d’argent à tout le mondeet le plan fédéral visant à refroidir notre économie en surchauffe en y injectant 7 milliards de dollars supplémentaires.

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Preston Manning, le fondateur spirituel du Parti conservateur moderne, est sorti du désert pour avertir les conservateurs des dangers d’aller trop dur avec Pierre Poilievre, le favori de la direction du parti. Manning l’a fait de l’une des manières les plus étranges possibles : en écrire une lettre sous les traits d’un employé libéral imaginaire, IB Grit, qui conseille le premier ministre Justin Trudeau sur la façon de critiquer Poilievre en utilisant des points de discussion découverts pendant la course à la direction des conservateurs. L’intention, a écrit Manningétait de « donner au lecteur matière à réflexion sur les stratégies qui pourraient bien être employées par le Parti libéral du Canada à l’approche des prochaines élections fédérales ».

Et juste une note que Preston Manning a 80 ans. Au Canada, c’est l’âge standard pour un ancien homme d’État à la retraite issu d’une ère politique perdue depuis longtemps. Aux États-Unis, en revanche, c’est l’âge auquel ils aiment leurs titulaires. Le président américain Joe Biden a 79 ans, la présidente de la Chambre des États-Unis Nancy Pelosi a 82 ans et le sénateur chef de la majorité Chuck Schumer a 71 ans.

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On voit ici Preston Manning dégager un degré de jeunesse inconnu de la présidence américaine en six ans.
On voit ici Preston Manning dégager un degré de jeunesse inconnu de la présidence américaine en six ans. Photo de Gavin Young/Postmedia

(De plus, puisqu’on parle de lettres écrites par des libéraux imaginaires, il faut probablement noter que Poilievre vient de poster une vidéo de lui-même prenant un petit-déjeuner imaginaire avec le premier ministre Justin Trudeau. Les débats avec des libéraux imaginaires pourraient devenir un peu le thème de toute campagne fédérale à venir).

Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’OTAN connu pour dire constamment à Ottawa de fouetter son armée en formevisitera le Canada cette semaine. Stoltenberg va serait en train d’aller à Cambridge Bay, NT avec Trudeau, où la paire discutera de l’effet du changement climatique sur la sécurité de l’Arctique. Également une menace pour la sécurité de l’Arctique? N’ayant pas de brise-glaces armés ou de bases arctiques, et fournissant une grande partie de la couverture aérienne de la région à partir d’une base située à plusieurs milliers de kilomètres au sud de la frontière du Nunavut.

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