jeudi, décembre 19, 2024

PREMIÈRE LECTURE : La productivité économique canadienne est en chute libre

La production économique par habitant – et le niveau de vie relatif – chutent sans fin en vue

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TOP HISTOIRE

Bien que la croissance économique canadienne se maintienne à peine hors de l’eau, les données continuent d’émerger pour montrer que, pour le Canadien moyen, la situation économique s’aggrave progressivement.

De nouvelles données de Statistique Canada montrent que la productivité du travail au Canada a chuté pour le quatrième trimestre consécutif. Comparativement à la même période l’an dernier, le Canadien moyen est produisant maintenant deux pour cent de moins pendant chaque heure qu’ils passent au travail.

Et ce n’est pas comme si notre productivité par habitant était si bonne au départ. Une analyse par l’économiste de l’Université de Calgary, Trevor Tombe, a constaté que le taux de production économique par personne du Canada se situe maintenant au niveau de certains des États les plus pauvres des États-Unis.

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Le taux de productivité par habitant de l’Ontario, par exemple, est maintenant à peu près le même que celui de l’Alabama. Et même l’Alberta – la province canadienne la plus riche sans ambiguïté – serait loin de se classer parmi les 10 États américains les plus riches par habitant.

Tombe a noté que les récentes baisses de productivité ont effectivement effacé cinq années de gains, ramenant le Canada aux niveaux de productivité de 2017. Si le Canada avait plutôt passé ces cinq dernières années à égaler la croissance de la productivité des États-Unis, Tombe estime qu’il aurait signifiait 5 500 $ de plus en production économique accrue par Canadien.

« Étant donné à quel point les salaires sont étroitement liés à la productivité, cela affecte directement notre niveau de vie et, à mon avis, pose un défi d’accessibilité plus important que la récente inflation élevée », a-t-il écrit.

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Les nouveaux chiffres sur la baisse de la productivité s’ajoutent aux révélations de mai selon lesquelles le Canada était déjà bien engagé dans une récession « par habitant ».

Les chiffres officiels montrent que le Canada n’a pas rencontré la définition technique d’une récession : deux trimestres consécutifs de croissance négative. Au dernier décompte, la croissance du PIB s’élevait à 0,3 % au dernier trimestre de 2022, juste assez pour que les décideurs puissent dire que l’économie ne se contracte pas.

Mais ces statistiques changent si l’on tient compte du fait que le Canada accueille un nombre sans précédent de nouveaux immigrants, ce qui signifie qu’une économie nationale relativement stagnante est maintenant partagée entre un bassin de personnes qui s’agrandit de 3 % chaque année.

Au cours du week-end, la population canadienne a officiellement dépassé les 40 millions de personnes, en grande partie grâce à une augmentation spectaculaire du nombre annuel de résidents permanents au pays. En 2022 seulement, le Canada a ajouté un million de nouveaux arrivants, l’équivalent de toute la population de la Nouvelle-Écosse.

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La publication d’information sur le logement Better Dwelling a récemment analysé les chiffres de la performance économique du Canada telle que mesurée au niveau par habitant. Ce qu’il a constaté, c’est que, même si l’économie globale peut garder la tête hors de l’eau, le Canadien moyen aurait connu le dernier trimestre de 2022 comme une contraction de 0,9 %.

« Les Canadiens constatent probablement une érosion de la qualité de vie, et bien que les revenus augmentent, ils n’augmentent pas suffisamment pour rivaliser avec l’inflation. a écrit une meilleure habitation.

Et surtout, les projections de l’OCDE montrent que le Canada est en voie de devenir l’économie avancée la moins performante au monde.

En décembre 2021, un rapport de l’OCDE a prédit à quoi devrait ressembler la croissance du PIB dans chacune des économies développées du monde d’ici 2060. En termes de « croissance du PIB réel par habitant », le Canada a été classé bon dernier.

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Graphique de l'OCDE projection du PIB par habitant jusqu'en 2060.
Projection de l’OCDE sur la croissance du PIB réel par habitant jusqu’en 2060. Le Canada, qui a le taux le plus bas de tous les pays développés, est encerclé en rouge. Photo de l’OCDE

Pendant des décennies, on s’attendait à ce que l’économie canadienne affiche des taux de croissance annuels ne dépassant pas 0,8 %. Ainsi, même si le Canada ne déclinerait pas nécessairement, son économie resterait stagnante, entraînant une baisse du niveau de vie par rapport à ses pairs.

À l’époque, une analyse par le Business Council of British Columbia a blâmé une classe politique qui s’était « désintéressée des efforts visant à accroître la productivité des travailleurs ».

« Les générations précédentes de jeunes Canadiens entrant sur le marché du travail pourraient s’attendre à des vents favorables qui augmenteront les revenus réels tout au long de leur vie professionnelle. Ce n’est plus le cas », a conclu le conseil.

DANS D’AUTRES NOUVELLES

L’ancienne chef conservatrice Erin O’Toole pourrait bien entrer dans l’histoire pour avoir mené la campagne électorale conservatrice la plus anticonservatrice des temps modernes. Sa campagne électorale infructueuse de 2021 promettait des dépenses plus élevées que les libéraux et n’offrait que peu ou pas de recul sur les mesures libérales concernant le contrôle des armes à feu, l’immigration, les droits des transgenres, les initiatives gouvernementales «antiracistes» et la politique climatique, entre autres. Et alors qu’il quitte la politique, le principal conseil d’O’Toole était que les conservateurs essaient à nouveau toute cette stratégie. Dans une entrevue avec CTV, O’Toole a déclaré que les conservateurs faudrait modérer s’ils voulaient gagner un gouvernement majoritaire.

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A cet instant précis, le politicien le plus détesté au Canada pourrait bien être un conseiller municipal du village albertain de Ryley. Le village est le premier à utiliser une nouvelle loi albertaine qui autorise les rappels d’élus sur demande. Et 250 des 460 habitants du village ont récemment signé une telle pétition pour renvoyer le conseiller Nik Lee, un ancien maire. Parmi les Lee longue liste de méfaits présumés: qu’il a presque doublé le budget du village du jour au lendemain, qu’il a commencé à facturer 5 000 $ à chaque fois qu’il assistait à une réunion et qu’il a complètement manqué des réunions pendant des mois.

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