PREMIÈRE LECTURE: Un dossier de renseignement de la police d’Ottawa sur la manifestation qui approche semble être principalement composé de notes du National Post de ce jour-là
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TOP HISTOIRE
Alors que Freedom Convoy approchait d’Ottawa, la police d’Ottawa utilisait apparemment les colonnes de Rex Murphy pour deviner les objectifs et les motivations de la manifestation.
Dans un 25 janvier évaluation du renseignement déposé avant l’enquête sur la Loi sur les mesures d’urgence, la police d’Ottawa a cité une colonne Murphy du National Post de ce jour-là pour tenter d’expliquer pourquoi des centaines de camionneurs se dirigeaient vers la capitale nationale.
«Le ressentiment face aux hypocrisies des fonctionnaires et des politiciens peut quotidiennement user la patience des citoyens», lit-on dans une citation de Murphy citée dans le document, qui avertissait les commandants de la police d’Ottawa que Freedom Convoy semblait être caractérisé par un «profond mécontentement» à l’égard du gouvernement fédéral.
Bien que Murphy ait pu être sympathique à Freedom Convoy, il convient de noter qu’il ne faisait pas partie de leurs rangs et n’était en contact avec aucun de ses principaux participants.
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Et ce n’est pas comme si la police aurait manqué de sources primaires quant aux motivations des camionneurs. La manifestation avait une forte présence sur les réseaux sociaux et ses organisateurs organisaient régulièrement des diffusions en direct détaillant explicitement leur intention de bloquer Ottawa jusqu’à ce que leurs demandes soient satisfaites.
L’évaluation du renseignement de la police d’Ottawa est étrangement remplie de citations erronées. Murphy est cité à tort comme ayant écrit « il peut y avoir des foules plus importantes et des perturbations plus longues que prévu ». Pendant ce temps, une autre citation de Murphy est faussement attribuée à la journaliste du National Post Catherine Lévesque.
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Selon les rapports de police internes, l’évaluation est également rédigée dans un style inhabituellement lyrique. Voici, par exemple, un long passage expliquant la nature de la protestation elle-même : « La plupart des protestations sont répétitives. Mêmes joueurs, mêmes chants. Et ce qu’ils se plaisent à appeler tactique, là-bas pareil. Demandez à deux ou trois de se coller à quelque chose, en attendant les mêmes vieilles émissions d’information à l’heure du souper et les mêmes articles dans les tracts, les blogs et les fils Twitter de la sous-alimentation.
Le document bizarre n’est que le dernier élément de preuve soulignant l’échec lamentable des services de renseignement de la police d’Ottawa tout au long des événements de Freedom Convoy.
L’une des conclusions les plus remarquables de la première semaine de l’enquête sur la Loi sur les mesures d’urgence a été le témoignage montrant qu’alors Le chef de la police d’Ottawa, Peter Sloly, avait rejeté toute idée que les camionneurs resteraient dans la ville plus d’un week-end.
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« Qu’est-ce qui vous inquiète tant maintenant ? » Sloly aurait dit à la conseillère municipale d’Ottawa Diane Deans lorsqu’elle l’a exhorté à délaborer un plan d’urgence au cas où les camionneurs ne se sépareraient pas d’eux-mêmes.
Le 10 février, alors que l’occupation approchait de sa deuxième semaine dans la capitale, un rapport interne exaspéré de la Police provinciale de l’Ontario décrivait la réponse de la Police d’Ottawa comme ayant été réactionnaire, non planifiée et « non fondée sur le renseignement ».
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ENQUÊTE SUR LA LOI SUR LES URGENCES
La Police provinciale de l’Ontario a déclaré à un comité de la Chambre des communes en mars que Freedom Convoy était plein de menaces extrémistes à la sécurité nationale. Maintenant, alors que l’enquête sur la Loi sur les mesures d’urgence bat son plein, l’un des chefs du renseignement de l’OPP a déclaré n’avoir jamais reçu d’informations « crédibles » sur l’extrémisme au sein de la manifestation. La contradiction évidente de ces deux déclarations a provoqué un rare moment d’unité à la Chambre des communes cette semainealors que les députés de tous bords ont demandé à l’unanimité que la Police provinciale de l’Ontario fournisse des explications sur leurs récits «extrêmement différents».
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DANS D’AUTRES NOUVELLES
Le Parti conservateur a conservé assez régulièrement une mince avance dans les sondages depuis qu’il a fait de Pierre Poilievre son chef. UN récent sondage Nanos les a fait marquer 36 pour cent du vote populaire contre seulement 30 pour cent pour les libéraux. Ce ne sont en aucun cas des chiffres révolutionnaires, mais cela signifie que les conservateurs seraient susceptibles de capturer une minorité si des élections devaient avoir lieu demain.
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La GRC manque apparemment d’agents formés pour protéger les VIP du pays. Selon la SRC, dans la région d’Ottawa, près du quart des postes réservés à « l’unité de protection rapprochée » de la GRC sont vacants. L’unité – qui est essentiellement la version canadienne des services secrets – est un contingent de gendarmes en civil que l’on voit généralement planer autour du premier ministre tout en portant des lunettes de soleil et des oreillettes. La pénurie survient alors que de plus en plus de fonctionnaires fédéraux – du ministre du Cabinet aux juges de la Cour suprême – demandent une protection contre les menaces à la sécurité.
Lundi soir, Patrick Brown a été réélu de manière décisive en tant que maire de Brampton – une victoire rare pour un politicien dont les candidatures à de hautes fonctions sont généralement déroutées par des accusations d’irrégularité à la 11e heure. Et l’une des premières actions du triomphant Brown a apparemment été de virer son adversaire. La candidate à la deuxième place dans la course à la mairie de Brampton était l’employée de la ville Nikki Kaur, qui dit avoir appris mardi qu’elle n’était plus à l’emploi de la ville de Brampton.
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