Les Canadiennes, autrefois sceptiques à l’égard du chef conservateur Pierre Poilievre, ont soudainement changé d’avis
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HISTOIRE À LA UNE
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Six mois seulement après que les premiers sondages ont montré que le Parti conservateur était à la portée de la majorité, de nouvelles données suggèrent maintenant qu’il pourrait être en bonne voie pour conquérir l’une des plus grandes majorités de l’histoire du Canada.
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Nombres publié dimanche Selon Abacus Data, 43 pour cent des électeurs engagés soutiennent les conservateurs, contre seulement 24 pour cent ayant toujours l’intention de voter pour les libéraux.
Dans un article du PDG d’Abacus, David Coletto, le résultat de 19 points était « à égalité pour la plus grande avance nationale que nous ayons jamais mesurée pour les conservateurs ».
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Peut-être plus particulièrement, les nouveaux résultats montrent une vaste migration de femmes canadiennes dans les bras des conservateurs.
L’année dernière à la même époque, toute augmentation de la fortune des conservateurs provenait presque exclusivement des électeurs masculins. Mais une pluralité de Canadiennes déclarent désormais leur intention de voter conservateur ; 38 pour cent contre 26 pour cent soutiennent toujours les libéraux.
C’est au cours des premiers mois de 2023 que le Parti conservateur dirigé par le nouveau chef Pierre Poilievre a commencé à connaître une augmentation du soutien politique qui le mettait à portée d’au moins un gouvernement minoritaire.
Mais la nouvelle popularité des conservateurs s’est accompagnée d’un des écarts entre les sexes les plus dramatiques de la politique canadienne moderne.
Dans un particulièrement révélateur Selon un sondage du 16 mars de l’Institut Angus Reid, certaines catégories montraient un écart de 20 points entre les hommes et les femmes en termes de faveur pour Poilievre. L’écart le plus spectaculaire s’est produit parmi les électeurs âgés de 35 à 54 ans ; les hommes ont favorisé Poilievre à 47 pour cent, contre 27 pour cent pour les femmes.
« Les femmes préfèrent Trudeau à Poilievre de près de 20 points de pourcentage. Cela représente la moitié de l’électorat, mes amis », écrivait à l’époque Shachi Kurl, président de l’Institut Angus Reid.
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Les nouveaux résultats d’Abacus Data montrent toujours des tendances conservatrices disproportionnées parmi les hommes canadiens – mais avec plus de femmes du côté conservateur, l’écart est revenu dans les paramètres normaux. Les hommes soutiennent les conservateurs à une majorité de 47 pour cent, contre 38 pour cent chez les femmes.
Quant à ce qui a poussé des dizaines de milliers de Canadiennes à rompre avec la tradition en se rangeant du côté des conservateurs, la réponse simple est qu’une grande partie du Canada va mal en ce moment, ce qui incite des pans entiers de la population à envisager de voter conservateur pour la toute première fois.
C’est déjà un phénomène observé chez les jeunes électeurs. Les électeurs de moins de 34 ans constituent le groupe démographique qui a le plus contribué à ce que le chef libéral Justin Trudeau obtienne un gouvernement majoritaire en 2015. À peine neuf ans plus tard, les jeunes électeurs constituent désormais le groupe d’âge le plus pro-conservateur au Canada.
C’est un sondage Abacus Data de septembre qui a été l’un des premiers à révéler que la faveur de Poilievre était plus forte parmi les jeunes que parmi les personnes âgées – une conclusion presque sans précédent pour un conservateur. « Si quelqu’un me disait il y a quelques années que le chef conservateur serait PLUS populaire auprès des jeunes Canadiens que des Canadiens plus âgés, je vous dirais que vous étiez fou », c’est ainsi que David Coletto d’Abacus le décrivait à l’époque.
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Pour les jeunes électeurs, la raison semble être en grande partie économique. Les moins de 34 ans sont les plus durement touchés par l’inabordabilité du logement et perdent de plus en plus confiance dans les libéraux et le NPD pour y remédier.
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Alors que les Canadiennes deviennent conservatrices, il convient également de noter que le Parti conservateur poursuit une politique délibérée visant à rendre Poilievre plus acceptable pour les électrices.
Cela comprend une plus grande visibilité pour l’épouse de Poilievre, Anaida Poilievre, ainsi qu’un relooking d’image complet pour le chef conservateur. Depuis l’été dernier, Poilievre a adopté des vêtements décontractés, remplacé ses lunettes livresques par des lentilles de contact et a atténué sa réputation antérieure de discours colériques.
À moins que le chef du NPD, Jagmeet Singh, ne mette un terme rapide à la coalition de facto de son parti avec le gouvernement Trudeau, il faudra attendre octobre 2025 pour que le Canada soit contraint à des élections générales.
Mais si les derniers chiffres d’Abacus Data se confirment, cela pourrait facilement se traduire par l’une des plus grandes victoires écrasantes de l’histoire du Canada.
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Une projection Les conservateurs ont remporté 223 sièges à la Chambre des communes. Le site Internet 338Canada, qui regroupe tous les sondages électoraux accessibles au public, permet aux conservateurs de capturer jusqu’à 226 sièges aux prochaines élections.
Même s’il s’agirait du plus grand nombre de sièges jamais remportés par un parti politique canadien, ce pourcentage ne représenterait que les deux tiers environ de l’ensemble de la Chambre des communes. Cela ferait de cette victoire le troisième plus grand glissement de terrain de l’histoire fédérale, derrière deux autres victoires conservatrices : 1958 et 1984.
Une bonne nouvelle pour les libéraux, cependant, est que toute défaite imminente les verrait probablement renvoyés sur les bancs de l’opposition. Même si le NPD et le Bloc Québécois devraient tous deux bénéficier d’un effondrement des Libéraux, la défaite ne serait pas aussi grave qu’en 2011, lorsqu’un NPD ascendant avait relégué les Libéraux à la troisième place.
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DANS D’AUTRES NOUVELLES
La débâcle d’ArriveCAN s’aggrave de jour en jour, et lorsque le dénouement sera terminé, cela pourrait bien constituer le scandale déterminant de l’ère Trudeau. Les révélations suivantes sur l’application mal engendrée ont été publiées au cours des sept derniers jours seulement :
Un rapport du vérificateur général lundi estimé que le gouvernement fédéral a dépensé 59,5 millions de dollars pour ArriveCAN – une somme tout à fait impressionnante pour une application qui aurait pu être développée pour moins de 100 000 $. Et même alors, la tenue des registres était si médiocre que la vérificatrice générale Karen Hogan a estimé que le décompte final pourrait être encore plus élevé. Les dépenses fédérales ont été un gâchis inefficace tout au long de la pandémie de COVID-19, mais Hogan a déclaré que la mauvaise gestion entourant ArriveCAN était la pire qu’elle ait vue.
Il a été révélé la semaine dernière que huit dirigeants de l’Agence de la santé publique du Canada reçu des primes en rapport avec leur travail sur ArriveCANavec le des extras totalisant 340 000 $. Ceci malgré le fait qu’en plus du prix exorbitant de l’application, l’application était également en proie à de graves problèmes, dont le plus notoire a accidentellement condamné plusieurs milliers de Canadiens innocents à une assignation à résidence.
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La semaine dernière, le comité des opérations de la Chambre des communes a brusquement interrompu les audiences sur ArriveCAN après que les députés aient eu connaissance d’un rapport « effrayant ». Le document a été produit par le directeur de « l’intégrité professionnelle » de l’Agence des services frontaliers du Canada, et les députés ont déclaré que son contenu était si « troublant » qu’ils craignaient qu’il puisse perturber une enquête de la GRC s’il était rendu public. « La plupart des Canadiens, s’ils lisaient l’exposé des faits, seraient profondément troublés par ce qui semble s’être passé.», Taylor Bachrach, membre du comité du NPD. dit à la presse.
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