Le plus grand nombre de Canadiens sont en difficulté depuis les jours sombres de la pandémie
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Pour un nombre croissant de Canadiens, se serrer la ceinture ne suffit plus.
Après plus d’un an de flambée des prix pour tout, de la nourriture au loyer, 40 % des Canadiens sondés dans une récente sondage de l’Institut Angus Reid ont déclaré avoir été forcés de retirer de l’argent de comptes d’épargne auxquels ils essaient normalement de ne pas toucher.
La dernière lecture de l’inflation dans ce pays est arrivée à 5,2 % en février. Bien qu’il s’agisse de la plus faible augmentation depuis le début de 2022, elle est encore loin de la zone de confort de la Banque du Canada de 1 à 3 %.
De plus, les prix des produits d’épicerie restent le principal contributeur à la forte inflation, les prix des aliments ayant augmenté de 10,6 % en février par rapport à l’année dernière, la septième augmentation consécutive à deux chiffres.
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Les gouvernements ont essayé d’aider. Le budget fédéral déposé le mois dernier offre une remise unique sur l’épicerie aux ménages à faible revenu, mais le paiement qui dépasse 467 $ n’ira pas loin.
Selon le sondage Angus Reid, un Canadien sur trois (34 %) se dit en « mauvaise » ou « terrible » situation financière, une augmentation de six points par rapport à juillet dernier. C’est aussi le niveau le plus élevé de Canadiens en difficulté depuis que l’Institut Angus Reid a commencé à poser cette question vers le début de la pandémie de COVID-19. En avril 2020, lorsque beaucoup ont été licenciés en raison des fermetures pandémiques, 27% ont déclaré qu’ils étaient en mauvaise ou terrible situation financière.
«Le fait que davantage de personnes se décrivent en mauvaise posture financière montre peut-être à quel point les derniers mois ont été difficiles pour les Canadiens», indique le rapport.
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9 personnes sur 10 en forme « terrible » déclarent avoir du mal à nourrir leur foyer.
Les luttes varient à travers le pays. Plus de la moitié (51 %) des habitants de la Saskatchewan se décrivent comme étant en mauvais état ou pire, le taux le plus élevé au pays. Au Canada atlantique, 20 % disent s’en sortir à peine, soit le double de la moyenne nationale.
Les gens essaient de faire face en réduisant leurs dépenses. Les deux tiers des personnes interrogées (67%) ont déclaré qu’elles réduisaient leurs dépenses discrétionnaires pour économiser de l’argent, plus que l’an dernier, et 43% ont déclaré avoir retardé un achat important.
Les réductions s’étendent également à l’épargne-retraite. Le nombre de Canadiens qui ont reporté leurs cotisations à un REER ou à un CELI est passé de 22 % en février 2022 à 26 % en septembre dernier et à 35 % dans le plus récent sondage.
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D’autres ont dû prendre des mesures plus drastiques, indique le rapport. Au moins un tiers de toutes les tranches de revenu disent avoir dû puiser dans leurs économies pour couvrir leurs frais de subsistance.
Treize pour cent des personnes interrogées ont dû emprunter de l’argent à leur famille et à leurs amis, 11 % ont dû vendre des actifs, 8 % ont contracté un emprunt auprès d’une banque et 4 % se sont adressées à des sociétés de prêt sur salaire.
À 61 %, les habitants de la Saskatchewan étaient les plus susceptibles de retirer de l’argent de leur épargne pour joindre les deux bouts.
Alors qu’au Québec, où le soutien social est plus élevé, 59 % ont déclaré n’avoir eu besoin de faire aucune de ces mesures pour payer leurs dépenses, le pourcentage le plus élevé au pays.
Le sondage de l’Institut Angus Reid a été mené du 30 au 31 mars 2023 auprès d’un échantillon de 1 600 Canadiens. La marge d’erreur est de 2 points de pourcentage.
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Le marché du travail canadien a une fois de plus surpris. L’économie a créé plus d’emplois que prévu en mars et le taux de chômage s’est maintenu près d’un creux record à 5 %. Près de 35 000 emplois ont été ajoutés, presque tous dans le secteur privé, alors que les analystes interrogés par Reuters s’attendaient à un gain de 12 000. La performance étonnamment forte ne facilitera pas la tâche de la Banque du Canada lorsqu’elle décidera des taux d’intérêt cette semaine.
«La combinaison d’une croissance de l’emploi toujours forte, d’un taux de chômage serré et d’une croissance des salaires de + 5% est probablement encore trop chaude pour le confort de la Banque du Canada», a déclaré l’économiste en chef de BMO, Douglas Porter. « Même ainsi, ce rapport généralement solide n’incitera pas la BoC à s’écarter de la ligne de touche. »
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Les données d’aujourd’hui : Commerce de gros américain
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Emprunter pour investir est une stratégie financière qui présente des opportunités, mais aussi des écueils.
Le couple Miguel et Karen, qui ont une hypothèque de 150 000 $ mais pas de dette à la consommation, ont demandé à FP Answers les avantages et les inconvénients de cette stratégie, qui nécessite une tolérance au risque élevée, des frais d’investissement peu élevés et un horizon à long terme.
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Today’s Posthaste a été écrit par Pamela Heaven, @pamheavenavec des reportages supplémentaires de La Presse Canadienne, Thomson Reuters et Bloomberg.
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