Précipitation : des millions de Canadiens perdent confiance dans le marché boursier et prévoient d’encaisser

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C’est moche dehors.

Vendredi, l’indice boursier S&P 500 est tombé sous son plus bas de la mi-juin à 3 666, effaçant le rebond estival. Alimentée par les craintes d’une inflation croissante et d’une récession mondiale, la déroute a balayé les obligations, l’énergie, les métaux – à peu près tout sauf le dollar américain.

Mais si les actions américaines ont eu du mal, le TSX a eu pire. Le principal indice boursier du Canada a enregistré sa plus forte baisse en plus de trois mois vendredi, alors que les prix du pétrole ont chuté. Pour la semaine, le TSX a perdu 4,7 % et a chuté d’environ 16 % par rapport à son record de clôture de mars.

L’aube d’une nouvelle semaine ne semble guère meilleure alors que la vente massive d’actifs à risque mondiaux se poursuit aujourd’hui.

« Ce sont des eaux inexplorées », a déclaré à Reuters Sam Stovall, stratège en chef des investissements chez CFRA Research. « Le marché traverse actuellement une crise de confiance. »

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Crise en effet. Ce sentiment s’est traduit par une nouvelle enquête par le site de finances personnelles Finder, qui a révélé que 24 % des Canadiens n’ont aucune confiance dans le marché boursier et prévoient d’encaisser cette année. En chiffres, cela représente 7,5 millions de Canadiens prêts à réduire leurs pertes.

« Sur la base de nos données, nous constatons qu’un Canadien sur quatre cherche à minimiser ses pertes de marché en encaissant en 2022. Cela pourrait devenir un très gros problème », a déclaré Romana King, rédactrice en chef des finances chez Finder, dans le communiqué de presse.

Près de la moitié des personnes interrogées sur leurs plans d’investissement, 41 %, s’en tiennent au marché, prévoyant d’acheter et de conserver à long terme. Mais 74 % ne sont pas convaincus de rentabiliser leurs investissements cette année.

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Selon le sondage, la confiance dans les stocks varie selon la région, les Ontariens étant les moins confiants et les Britanno-Colombiens le plus. Un investisseur sur trois en Colombie-Britannique est assez ou très confiant qu’il atteindra ou dépassera son rendement en 2022, le plus élevé au Canada. Les investisseurs albertains sont les plus susceptibles de maintenir le cap, 49 % d’entre eux ayant recours à une stratégie d’achat et de conservation ou à long terme, même si 45 % ne sont pas sûrs du marché.

Le pessimisme est loin d’être un phénomène purement canadien. Selon les stratèges de BofA Global Research, le sentiment des investisseurs est « incontestablement » le pire depuis la crise financière mondiale, avec son indicateur haussier et baissier revenant à son niveau maximum de baisse.

« Le 3ème marché de Great Bond Bear est jusqu’à présent un doozy », avec des pertes sur les obligations d’État les plus élevées depuis 1920, ont écrit les stratèges dirigés par Michael Hartnett dans leur note hebdomadaire The Flow Show.

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Les entrées de liquidités ont atteint 30,3 milliards de dollars au cours de la semaine jusqu’au 21 septembre, tandis que les actions ont enregistré des sorties de 7,8 milliards de dollars. Les obligations ont perdu 6,9 milliards de dollars et l’or, 400 millions de dollars.

Et nous n’avons pas encore vu les creux, selon les analystes.

« Les chocs inflation/taux/récession ne sont pas terminés, plus le krach obligataire ces dernières semaines, signifie que les hauts des spreads de crédit, les bas des actions ne sont pas encore là », a écrit l’équipe de Hartnett.

Goldman Sachs a réduit son objectif S&P 500 de fin d’année de 700 points à 3 600 la semaine dernière, et Bank of America suggère qu’il pourrait encore baisser.

« Grignotez à 3 600 SPX, mordez à 3 300, gorgez-vous à 3 000 », a écrit l’équipe de Hartnett.

Les investisseurs ont maintenant une raison d’entrer sur le marché.

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TEMPÊTE HISTORIQUE Des vagues déferlent près d’une maison endommagée construite près du rivage alors que l’ouragan Fiona passe devant la colonie atlantique de Port aux Basques, à Terre-Neuve-et-Labrador. La tempête historique s’est abattue sur l’est du Canada, forçant des évacuations, déracinant des arbres et des lignes électriques et réduisant de nombreuses maisons à « juste un tas de décombres », rapporte Reuters. L’ampleur de la destruction ne sera connue que dans les jours et semaines à venir. Mais avec la tempête emballant des rafales allant jusqu’à 170 km / heure balayant les maisons, les ponts et les routes, Fiona a rappelé les dégâts causés par d’autres tempêtes, y compris l’ouragan Dorian en 2019, qui aurait eu une facture d’assurance de 105 millions de dollars. . Le Premier ministre Justin Trudeau a déclaré que les forces armées canadiennes seraient déployées pour aider au nettoyage. Lire l’histoire déchirante au sol sur la côte battue de Terre-Neuve. Photo publiée avec l’aimable autorisation de Wreckhouse Press via Reuters

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Les données sur les ventes au détail publiées vendredi suggèrent que les hausses de taux de la Banque du Canada commencent à affecter autre chose que le marché de l’habitation.

Les ventes ont chuté plus que prévu en juillet et bien que la baisse des prix de l’essence en soit la cause, la baisse a été généralisée, a déclaré l’économiste de la CIBC Karyne Charbonneau, notant que les seuls secteurs où les ventes ont augmenté étaient les magasins d’articles de sport et de produits divers (qui comprennent les animaleries et les magasins de cannabis). magasins).

L’estimation anticipée pour le mois d’août prévoit une hausse mais elle est modérée, à 0,4 %.

Charbonneau affirme que ce signe de faiblesse des ventes au détail qui sont restées résilientes offre enfin la preuve que l’impact de la hausse des taux se fait sentir.

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«C’est le type de données que la Banque du Canada recherchera alors qu’elle entre dans ce qui devrait être la dernière étape de son cycle de randonnée», a écrit Charbonneau. « Nous continuons de nous attendre à une autre augmentation de 50 points de base en octobre, avant que de nouvelles preuves d’un ralentissement de l’économie ne permettent à la Banque de suspendre ses hausses de taux. »

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Des compétences financières avisées pour équilibrer nos budgets sont encore plus importantes en cette période de forte inflation. Mais ce n’est pas seulement une bonne idée pour nous d’apprendre à mieux gérer notre argent, c’est tout aussi important d’enseigner à nos enfants. Sandra Fry écrit pour le Financial Post a quelques conseils sur la façon dont les parents peuvent enseigner à leurs enfants une bonne gestion de l’argent. La première : commencez le processus dès que vos jeunes commencent à vous demander de leur acheter des choses. Retrouvez tous les conseils ici

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Today’s Posthaste a été écrit par Pamela Heaven (@pamheaven), avec des reportages supplémentaires de La Presse Canadienne, Thomson Reuters et Bloomberg.

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