Pourquoi tant de gigafactories ? Ce ne sont pas seulement les véhicules électriques qui stimulent la demande

La batterie actuelle boom pourrait sembler familier à ceux qui ont vécu la bulle des technologies propres qui a éclaté il y a dix ans, avec énormément d’argent investi dans des marchés encore naissants.

Mais ils sont certainement plus gros cette fois-ci : le nombre de véhicules électriques sur la route a plus que doublé au cours des sept dernières années, par exemple, et la demande ne semble pas ralentir. La part de marché des véhicules électriques a augmenté alors même que le marché automobile global s’est affaibli ces dernières années.

Cela a suffi à convaincre les constructeurs automobiles et les fabricants de batteries d’engager près de 300 milliards de dollars dans la construction d’une série de gigafactories dans le monde, dont plus de 38 milliards de dollars ici, aux États-Unis seulement. Cette confiance s’est propagée sur le marché, entraînant des vagues d’investissements qui ont généré plus de 42 milliards de dollars de capital-risque et de capital-investissement consacrés à la recherche, au développement, à la commercialisation et à la fabrication de batteries.

Pour les startups de batteries comme Our Next Energy, basée au Michigan, tout miser sur le marché automobile, qui est notoirement instable, peut être une proposition risquée. La demande de voitures et de camions s’effondre souvent lorsque l’économie s’effondre. Les ventes de véhicules électriques ont toujours été liées à un indicateur encore plus volatil : les prix de l’essence. Comme l’a montré COVID, quelques ondulations dans la chaîne d’approvisionnement automobile peuvent envoyer des ondes de choc sur le marché. Le marché automobile a beaucoup de volume, bien sûr, mais cela ne compense pas le fait que les marges sont généralement minces.

Au fur et à mesure des investissements, le secteur automobile ne semble pas être un endroit idéal pour faire des paris massifs et à long terme comme ceux requis pour les gigafactories.

Et pourtant, l’argent continue d’affluer, et des entreprises comme ONE et ses investisseurs sont de plus en plus convaincus que cette série d’investissements dans les technologies climatiques se déroulera très différemment de la précédente. Qu’y a-t-il derrière cette bravade ?

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