dimanche, novembre 17, 2024

Pourquoi Donald Trump souhaite un accord commercial avec le Royaume-Uni et l’importance de l’accepter pour le Parti travailliste

L’économie britannique fait face à des défis, mais le Brexit et une administration Trump offrent des opportunités de renouveau. Sir Keir Starmer, malgré les réticences du Parti travailliste envers Trump et le Brexit, doit envisager de renforcer les relations commerciales avec les États-Unis. Un accord commercial pourrait revitaliser l’économie, surtout dans un contexte où les États-Unis représentent le plus grand marché d’exportation du Royaume-Uni. Ignorer ces perspectives pourrait compromettre des opportunités cruciales.

Une Économie Britannique en Quête de Renouveau

Actuellement, l’économie britannique traverse une période difficile, mais il existe des perspectives de relance grâce au Brexit et à une administration Trump. Malheureusement, Sir Keir Starmer et son parti travailliste semblent peu enthousiastes à l’idée d’embrasser ces deux éléments. En effet, le Premier ministre a longtemps milité contre la sortie de l’UE, puis a passé des années à tenter de freiner un Brexit net. De plus, le nouveau cabinet travailliste n’a pas caché son aversion envers le président américain, le ministre des Affaires étrangères, David Lammy, n’hésitant pas à le qualifier de « xénophobe » et « pas un ami de la Grande-Bretagne ». Cependant, pour redynamiser notre économie, Sir Keir devra envisager de manière proactive le Brexit et la collaboration avec Donald Trump.

Une Opportunité à Saisir pour l’Avenir Commercial

De l’autre côté de l’Atlantique, Trump se prépare à former son équipe et à envisager d’importants tarifs douaniers sur certains pays. Il est crucial que nous évitions de nous retrouver du mauvais côté d’un conflit commercial avec les États-Unis, et le Brexit nous offre cette possibilité. Notre relation avec l’Amérique est unique et va au-delà des simples émotions; elle repose sur des considérations économiques solides. Les États-Unis représentent le plus grand marché d’exportation pour le Royaume-Uni, tandis que le Royaume-Uni figure parmi les principaux investisseurs américains, et vice versa. Nous ne pouvons pas nous permettre de compromettre cette relation commerciale lucrative.

La bonne nouvelle, c’est que Trump a toujours affiché un soutien considérable envers le Royaume-Uni, et cela semble même plus prononcé que sous l’administration Biden. Il est évident qu’il souhaite établir un accord commercial avec notre pays. J’en suis convaincu, car lors de ma rencontre avec Trump en 2019 à Londres, il a exprimé son intérêt à négocier. À cette occasion, avec quelques collègues, nous lui avons proposé un plan simple mais efficace : établir des accords sectoriels étape par étape, laissant les questions les plus complexes pour plus tard. Cette approche permettrait de libérer des milliards dans le commerce tout en construisant progressivement un accord global.

Trump, en tant que négociateur aguerri, a montré un vif intérêt pour notre proposition. Il était clair dès le départ qu’il souhaitait conclure un accord commercial. À la fin de notre réunion, il nous a même assuré : « Je vous aime bien, nous allons faire votre accord ». Bien que nous n’ayons pas été en mesure de finaliser cet accord à ce moment-là, il était évident que Trump était motivé pour avancer. Malheureusement, sous l’administration Biden, les discussions commerciales se sont arrêtées. Cependant, avec le retour de Trump, une nouvelle chance se présente.

Au cours des mois et années à venir, Sir Keir Starmer devra faire face à une décision cruciale. De nombreux membres de son parti lui conseilleront de se tourner vers l’UE plutôt que de privilégier les États-Unis. Ils pourraient l’inciter à annuler le Brexit pour renforcer les liens commerciaux avec le continent. Il est essentiel qu’il ignore ces pressions. Nous nous trouvons à un carrefour : favoriser le commerce avec l’Amérique de Trump ou revenir sur le Brexit au profit d’une proximité avec l’UE. Le choix doit se porter sur un renforcement des relations commerciales avec les États-Unis, plutôt que de céder à la tentation de se rapprocher à nouveau de l’UE. S’engager avec l’UE dans un conflit tarifaire serait une erreur, alors que le Brexit nous ouvre des alternatives prometteuses.

Il est impératif que Sir Keir établisse des liens avec le nouveau président américain et fasse de la conclusion d’un accord commercial une priorité. Les États-Unis représentent le marché le plus important pour les biens et services britanniques, comme en témoigne la taille de leurs économies respectives. En 2008, les économies américaines et de la zone euro étaient à peu près équivalentes, chacune valant environ 14 trillions de dollars. Aujourd’hui, la zone euro stagne à 15 trillions de dollars, tandis que l’économie américaine s’élève à 26,9 trillions de dollars. Plutôt que de provoquer une guerre commerciale, nous devons viser un accord commercial bénéfique pour tous nos citoyens. Ce nouveau gouvernement travailliste doit surmonter les ressentiments qu’il a exprimés à l’égard de Trump et renforcer les liens historiques avec les États-Unis. Il n’y a jamais eu de meilleur moment pour agir, et un accord commercial avec les États-Unis devrait être une évidence, même pour David Lammy.

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