Pour une frise assyrienne Résumé et description du guide d’étude


Bien que son œuvre soit peu lue aujourd’hui, Peter Viereck était l’un des principaux poètes américains des années 1950 et 1960. Mais Viereck ne s’est pas limité à écrire de la poésie ; il est également devenu une voix importante en tant que critique culturel, plaidant pour un modèle sophistiqué et intellectuel de conservatisme. En tant que poète, Viereck était conservateur : il s’opposait à ce qu’il considérait comme une expérimentation excessive et l’obscurité, et prônait un retour à la forme, à la rime et aux paroles simples. En cela, il allait à l’encontre du mouvement dominant de la poésie à l’époque – le vers moderniste allusif en vers libres écrit par des poètes tels que TS Eliot, Ezra Pound et William Carlos Williams. « For An Assyrian Frieze » parut en 1948, dans Terreur et décorum, Le premier volume de poésie de Viereck et celui qui lui a valu le prix Pulitzer de poésie. « For An Assyrian Frieze » s’inspire de Pound en ce que le poète se plonge dans une époque lointaine, mais, contrairement à Pound, Viereck raconte cette image de la société assyrienne dans un vers formel très régulier. Le portrait de la société assyrienne violente et assoiffée de sang, synéchodosée comme le « lion à barbe de prophète », est ironique, étant donné la calme régularité de la forme en vers. De telles techniques caractérisent non seulement la poésie de Viereck mais aussi ses idées de conservatisme culturel.



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