Pour les investisseurs, l’avenir du travail ne concerne pas seulement les RH

De la cybersécurité à l’infrastructure, l’avenir du travail rend de nombreux autres secteurs verticaux en vogue

Avec des entreprises technologiques comme Meta reportant à nouveau le retour des travailleurs au bureau, il est clair que le travail à distance occupera une place importante dans notre monde en 2022 et au-delà. Cela fait de «l’avenir du travail» un sujet brûlant parmi les investisseurs, mais cela signifie différentes choses pour différentes personnes.


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Pour mieux comprendre le type d’opportunités que «l’avenir du travail» englobe du point de vue des investisseurs, The Exchange a fait appel à Eric Boustouller, qui a rejoint la société française de capital-risque en plusieurs étapes C4 Ventures l’automne dernier.

Vétéran de l’industrie dont les anciens rôles comprenaient la présidence de Microsoft en Europe occidentale et le PDG de Solocal, Boustouller a également une expérience en tant qu’investisseur providentiel, avec un sweet spot pour B2B SaaS.

Abonnez-vous à TechCrunch +En tant que l’un des quatre partenaires de C4 Ventures aux côtés de son fondateur, l’ex-dirigeant d’Apple Pascal Cagni, Boustouller fait désormais partie d’un cabinet dont la thèse s’articule autour des verticales clés suivantes : le matériel intelligent, l’avenir du commerce, les médias numériques et l’avenir du travail. C’est la dernière dont nous avons discuté longuement avec lui. Ce qui suit est une sélection de sujets de notre conversation, édités pour plus de longueur et de clarté.

« L’avenir du travail » n’est pas entièrement nouveau

Éric Boustouller : Il y a une quinzaine d’années, chez Microsoft, on parlait du « nouveau monde du travail ». Il est désormais devenu « l’avenir du travail ».

Vous vous souvenez peut-être qu’il y a quelques années, le PDG de l’époque, Steve Ballmer, appelait la soi-disant « consumérisation de l’informatique ». De quoi s’agissait-il ? C’est juste qu’à l’époque, il est devenu clair, et c’est encore plus évident maintenant, que les gens au travail et les consommateurs veulent les mêmes outils à la maison et au bureau. C’était une rupture : ce n’était plus le service informatique qui dirigeait le spectacle, mais les utilisateurs eux-mêmes.

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