Posthâtive : la majorité des Canadiens disent qu’ils ne peuvent plus suivre l’inflation

53 % des répondants à un sondage Angus Reid affirment que leurs finances sont dépassées par la hausse des coûts de tout, de l’essence à l’épicerie

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Les efforts déployés hier par la Banque du Canada pour maîtriser l’inflation en augmentant les taux d’intérêt ne pouvaient arriver assez tôt pour une majorité de Canadiens qui disent ne plus pouvoir suivre le coût de la vie.

Selon un sondage de l’Institut Angus Reid publié cette semaine, 53 % des répondants affirment que leurs finances sont dépassées par la hausse des coûts de presque tous les produits de base de la vie quotidienne, de l’essence à l’épicerie en passant par le logement.

Cela survient alors que l’indice des prix à la consommation a franchi la barre des 5 % en janvier, augmentant de 5,1 % d’une année sur l’autre pour la première fois depuis septembre 1991.

La flambée du taux d’inflation se traduit par des factures plus élevées à l’épicerie à mesure que les prix des aliments grimpent. Les prix en janvier ont augmenté de 6,5 % par rapport à 5,7 % en décembre, marquant le plus grand bond depuis mai 2009, selon les données de Statistique Canada.

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Avec toutes ces données record qui arrivent à la maison, il n’est pas étonnant que les consommateurs ressentent la pression sur leurs finances personnelles.

La moitié des personnes interrogées affirment qu’elles n’auraient pas les moyens de couvrir une dépense imprévue de 1 000 $. De plus, une personne sur sept a déclaré qu’elle ne serait pas en mesure de gérer « une facture surprise de quelque montant que ce soit, car son budget est déjà trop tendu ».

Les retombées de l’inflation vont au-delà des inquiétudes concernant les dépenses imprévues. Les Canadiens ajustent également leurs dépenses.

Une grande majorité des répondants (75 pour cent) disent avoir changé leurs habitudes de dépenses pour atténuer les effets de la hausse des coûts sur leur portefeuille. Certains réduisent complètement leurs dépenses et les dépenses discrétionnaires (53 %), les achats importants (41 %), les trajets supplémentaires en voiture (31 %) et les vacances (29 %) ne sont que quelques-unes des choses que les gens disent. ils font sans. Un sur cinq dit également qu’il met les économies en veilleuse.

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Il n’est peut-être pas surprenant que les familles avec enfants soient plus susceptibles d’avoir limité leurs dépenses discrétionnaires et freiné les achats importants. Ils sont également plus susceptibles d’avoir interrompu leurs cotisations à des fonds d’épargne et de retraite, comme des REER et des CELI.

Dans l’ensemble, les budgets des ménages sont un point de stress pour 70 % des Canadiens, soit plus du double du nombre de ceux qui disent que cela ne les dérange jamais.

Le sondage a révélé d’autres conclusions clés sur les finances personnelles des gens.

Un tiers disent qu’ils sont trop endettés et les habitants des provinces des Prairies sont les plus susceptibles de déclarer ressentir la pression, en commençant par la Saskatchewan (51 %), le Manitoba (46 %) et ensuite l’Alberta (45 %).

L’inquiétude face à une éventuelle perte d’emploi est également la plus élevée en Occident. «Au moins deux personnes sur cinq en Alberta, en Colombie-Britannique, en Saskatchewan et au Manitoba ont déclaré qu’elles craignaient qu’un membre de leur ménage ne perde son emploi à cause de l’économie», a révélé le sondage.

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Dans l’ensemble, 31 % des Canadiens gardent une longueur d’avance sur la courbe financière, 21 % suivent le rythme, 21 % perdent du rythme et 27 % prennent du retard, selon l’indice du coût de la vie d’Angus Reid.

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La mine Dvoinoye de Kinross Gold Corp. dans le nord-est de la Russie.

KINROSS ARRÊTE LE TRAVAIL EN RUSSIE Après avoir dit aux analystes le mois dernier que la Russie était « un endroit formidable pour nous », le mineur canadien Kinross Gold Corp a rejoint les entreprises réagissant à l’invasion de l’Ukraine.

Kinross a déclaré mercredi soir qu’il interrompait les travaux d’un projet de développement en Russie et était « en train de suspendre les opérations » dans sa mine emblématique de Kupol, « en mettant l’accent sur la sécurité et le bien-être de ses plus de 2 000 employés et en reconnaissance de ses obligations de gérer et d’atténuer l’impact environnemental de la mine sur une base continue.
Kinross exploite une mine souterraine à haute teneur dans l’extrême est de la Russie. Document photo de Kinross Gold Corp.

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  • Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, prononcera un discours par vidéoconférence devant la CFA Society Toronto
  • La gouverneure de la Banque du Canada et la première sous-gouverneure Carolyn Rogers comparaissent devant le comité des finances de la Chambre
  • Le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, s’adresse à l’audience du comité des banques du Sénat américain
  • Le Toronto Regional Real Estate Board publie les données sur les ventes de maisons de février
  • Les données d’aujourd’hui : Inscriptions initiales au chômage aux États-Unis et indice ISM des services
  • Gains: Banque Toronto-Dominion, Canadian Natural Resources, Crescent Point Energy, MEG Energy, SNC-Lavalin, Sleep Country Canada, Parkland, Martinrea, Costco, Best Buy, Gap

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La Banque du Canada a suivi le scénario hier, augmentant les taux des prêts au jour le jour pour tenter de calmer l’inflation galopante qui s’est établie à 5,1 % en janvier. Le taux est passé du niveau le plus bas de la crise COVID-19 de 0,25% à 0,5%. C’était la première fois que la Banque du Canada augmentait ses taux depuis 2018. La question qui se pose maintenant est de savoir quel rythme de hausse la banque centrale poursuivra-t-elle face à la clé mondiale qu’est l’invasion de l’Ukraine par la Russie, écrit le rédacteur en chef du Financial Post, Kevin Carmichaël.

La Banque du Canada a déclaré dans un communiqué : « L’invasion non provoquée de l’Ukraine par la Russie est une nouvelle source majeure d’incertitude. Les prix du pétrole et d’autres matières premières ont fortement augmenté. Cela ajoutera à l’inflation dans le monde entier, et des impacts négatifs sur la confiance et de nouvelles ruptures d’approvisionnement pourraient peser sur la croissance mondiale. La volatilité des marchés financiers a augmenté. La situation reste fluide et nous suivons les événements de près. »

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Today’s Posthaste a été écrit par Gigi Suhanic (@GSuhanic), avec des reportages supplémentaires de La Presse Canadienne, Thomson Reuters et Bloomberg.

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