Salutations de saison!
À l’approche de 2022, de nombreux Canadiens examinent leurs finances et n’aiment pas vraiment ce qu’ils voient.
Alors qu’on a beaucoup parlé de milliards de dollars d’économies et d’une flambée des prix des actifs pour de nombreux ménages, une part importante de la population reste préoccupée par le paiement de ses factures.
Plus des trois quarts (79 pour cent) des 5 000 Canadiens interrogés par l’Institut Angus Reid affirment que leurs revenus n’ont pas augmenté parallèlement à l’augmentation de leurs factures d’épicerie et à l’augmentation du coût de la vie.
Alors que la Banque du Canada s’apprête à augmenter les taux d’intérêt en 2022 pour maîtriser l’inflation, les Canadiens regardent également avec nervosité leurs versements hypothécaires.
« Les prix élevés des logements ont divisé les Canadiens en trois groupes : les nantis (40 %), qui veulent que le boom continue d’augmenter leurs actifs, les démunis (39 %), qui espèrent que le marché s’effondre pour pouvoir obtenir et le statu quo (21 pour cent) qui ne craignent pas que les prix restent là où ils sont », a noté l’enquête.
Les prix moyens des maisons au pays ont augmenté d’un peu plus de 25 % cette année, selon l’Association canadienne de l’immeuble, les prix en Ontario, la province la plus peuplée du pays, ayant bondi de 30 %.
Un peu plus d’un cinquième (22 %) des Canadiens interrogés par Angus Reid croient qu’une augmentation de deux points de pourcentage des taux hypothécaires aurait un « impact négatif majeur » sur leurs finances, et 31 % d’autres la qualifient d’impact « négatif mineur ». ; 24 pour cent n’étaient pas sûrs de l’incidence de la hausse des taux hypothécaires sur leur portefeuille.
L’abordabilité du logement pourrait devenir un problème majeur pour le premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, alors que l’Ontario se rendra aux urnes en 2022. Le sondage Angus Reid montre que 83 pour cent des Ontariens croient que le gouvernement provincial a fait un « mauvais » travail sur l’abordabilité du logement, tandis que 74 autres pour cent ont donné au gouvernement provincial une note d’échec dans la lutte contre la pauvreté et l’itinérance.
Le sentiment général du sondage Angus Reid fait écho à un récent sondage réalisé par Léger pour Postmedia, qui note que jusqu’à 89 pour cent des Canadiens s’inquiètent de l’inflation et de la hausse des coûts des biens et services.
« Une faible majorité s’attend à ce que la situation financière de leur ménage reste à peu près la même d’ici 2022, et moins d’un sur cinq s’attend à ce qu’elle s’améliore », a écrit Joseph Brean, journaliste au National Post.