Posthaste : les remords de l’acheteur ? Les propriétaires de ces villes comptent leurs pertes

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Sûrs comme des maisons, disent-ils – mais pas tellement ces derniers temps.

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De nombreux acheteurs qui ont franchi le pas il y a un an ont vu la valeur de leur propriété baisser jusqu’en 2023.

Pas tout, remarquez. Une comparaison des prix des maisons dans 67 villes au Canada entre décembre 2022 et 2023 réalisée par Site immobilier canadien Point2 a révélé que les propriétaires de maisons unifamiliales dans 18 villes et les propriétaires de condos dans 26 villes ont vu leur maison perdre de la valeur au cours de la dernière année.

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« L’année dernière a montré qu’un investissement immobilier peut parfois se retourner contre nous », indique le rapport Point2. « Cela signifie que les nouveaux propriétaires canadiens originaires de ces villes malchanceuses devront peut-être attendre plus que les autres pour créer de la richesse. »

Comme on pouvait s’y attendre, les prix ont le plus baissé dans les régions qui ont connu des gains fous pendant le boom immobilier pandémique.

Burlington, en Ontario, est en tête des pertes. Quiconque a acheté une maison unifamiliale ici fin 2022 a perdu 163 dollars par jour pour l’année suivante, retranchant près de 60 000 dollars de ce qu’il avait payé, selon le rapport.

Les propriétaires de Kitchener, Mississauga et Markham ont également été touchés, perdant respectivement 39 850 $, 41 740 $ et 56 043 $ sur la valeur de leur maison au cours de l’année.

« En termes de pourcentage, la baisse des prix de l’immobilier dans ces villes peut sembler bénigne, se rapprochant d’un maigre 5 pour cent », indique le rapport. « Mais cette baisse en pourcentage se traduit par un montant net plus percutant, surtout compte tenu des conditions de marché difficiles au cours desquelles ces propriétaires ont franchi le pas. »

Dans de nombreuses villes, les propriétaires de condos sont dans une situation pire que les propriétaires de maisons unifamiliales.

« Avec 26 marchés qui connaissent des baisses de prix d’une année sur l’autre pour les copropriétés, la correction des prix pour ce segment est encore plus généralisée », indique le rapport. « Ce qui est considéré comme l’option de logement la plus abordable est devenu progressivement moins cher, mettant en veille les espoirs de capitaux propres des propriétaires de copropriétés. »

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Les propriétaires de condos à Mississauga, en Ontario. ont été les plus durement touchés, perdant 100 $ par jour tout au long de 2023, effaçant 36 000 $ de valeur sur le prix d’achat.

Victoria, Colombie-Britannique et Barrie, Ontario. les propriétaires de condos ont perdu respectivement 28 250 $ et 28 000 $.

Les baisses en pourcentage les plus importantes ont été enregistrées à Lethbridge, en Alberta, où les prix des copropriétés ont chuté de 6,1 pour cent, et à London, en Ontario, où ils ont chuté de 6 pour cent.

Tout le monde n’a pas perdu d’argent l’année dernière. Les prix à Vancouver, qui abrite l’immobilier le plus cher au Canada, ont continué de grimper de 9 % par rapport à l’année dernière, ce qui signifie qu’un propriétaire qui a acheté une maison unifamiliale à la fin de 2022 a gagné 572 $ par jour, soit une valeur de 208 858 $ en décembre 2023.

Propriétaires de Calgary et de Red Deer, en Alberta, de Surrey et de Coquitlam, en Colombie-Britannique, de Québec et de Sudbury, en Ontario. a également enregistré des gains substantiels sur les maisons unifamiliales. Même à Toronto, la valeur d’une maison a augmenté de 5 523 $ au cours de l’année.

Les propriétaires de copropriétés de Coquitlam, en Colombie-Britannique, d’Halifax, de Richmond, en Colombie-Britannique et de Calgary ont vu la valeur de leur logement augmenter de plus de 50 000 $ en seulement un an.

Et le vent est peut-être en train de tourner, a déclaré Point2. En novembre, la valeur des logements était en baisse dans 25 grandes villes, mais un rebond du marché immobilier en décembre a ramené ce chiffre à 18.

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La valeur des permis de construire peut paraître anodine, mais elle peut également donner un aperçu de l’état du marché immobilier. Le Canada a désespérément besoin de plus d’espaces de vie, mais le tableau d’aujourd’hui n’offre pas beaucoup d’encouragement. Les permis de bâtir ont chuté au quatrième trimestre dans presque tous les principaux marchés du Canada.

À l’échelle nationale, la valeur des permis de construire a chuté de 9 pour cent par rapport au trimestre précédent et de près de 2 pour cent par rapport à l’année précédente. Ce dernier trimestre a enregistré la valeur trimestrielle la plus basse depuis le troisième trimestre 2021.

Les données, publiées cette semaine, expliquent en partie pourquoi les économistes de la Banque Nationale continuent de s’attendre à une contraction économique en 2024 et que la Banque du Canada réduira les taux d’intérêt avant que les marchés ne s’y attendent.

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McLister sur les hypothèques

Déconcerté par le marché hypothécaire ? Robert McLister est là pour vous aider. Aujourd’hui, le Financial Post lance une nouvelle chronique rédigée par le stratège hypothécaire qui aidera nos lecteurs à naviguer dans ce secteur complexe, des dernières tendances aux opportunités de financement complexes qu’ils ne voudront pas manquer. Pour commencer, Rob passe en revue les 10 choses qu’il surveillera de plus près cette année, depuis l’attente d’une baisse des taux jusqu’à la hausse des prêts hypothécaires de six mois et bien plus encore.

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Le Posthaste d’aujourd’hui a été écrit par Pamela Cielavec des reportages supplémentaires du personnel du Financial Post, de La Presse Canadienne et de Bloomberg.

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