Posthaste : les Canadiens prévoient de lutter contre la hausse des prix des produits alimentaires en 2024

Beaucoup envisagent de transformer leur façon de faire leurs courses et de manger pour trouver un soulagement indispensable.

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Les Canadiens qui ont passé l’année dernière à voir leurs factures d’épicerie grimper encore plus semblent résignés à affronter encore plus de souffrances en 2024, mais ils prévoient également de riposter.

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Un peu plus de 80 pour cent des Canadiens pensent que les prix des aliments continueront d’augmenter l’année prochaine, selon un nouveau rapport du laboratoire d’analyse agroalimentaire de l’Université Dalhousie, en partenariat avec Caddle. Beaucoup s’attendent à ce que les produits de base soient durement touchés, près des trois quarts d’entre eux prévoyant une hausse des prix de la viande, tandis que 62,2 pour cent pensent qu’ils paieront plus cher pour les fruits et légumes. 42,1 pour cent pensent que les prix des produits laitiers, comme le lait, le fromage et le beurre, vont monter en flèche.

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Mais ce n’est pas parce que les gens s’attendent à des prix plus élevés qu’ils ne cherchent pas à économiser de l’argent. Beaucoup envisagent de transformer leur façon de faire leurs courses et de manger pour trouver un soulagement bien mérité sur leurs factures d’épicerie.

« Les Canadiens s’adaptent de diverses manières pour gérer leurs dépenses alimentaires », a déclaré Sylvain Charlebois, directeur du Laboratoire d’analyse agroalimentaire, dans un communiqué. « Ce changement est plus qu’économique ; c’est un changement culturel dans la façon dont nous abordons nos choix alimentaires et nos modes de consommation.

Par exemple, l’une des façons dont les gens envisagent de s’en sortir consiste à faire des soldes, et plus de 40 pour cent déclarent qu’ils mettront davantage l’accent sur les promotions au cours de la nouvelle année. 34,6 pour cent prévoient d’utiliser des coupons pour contrôler les coûts, tandis que 33,6 pour cent déclarent qu’ils auront davantage recours aux programmes de fidélité, dont certains permettent aux clients d’échanger des points contre des réductions sur leurs factures d’épicerie.

Un tiers des Canadiens ne s’opposent pas non plus à changer de magasin d’alimentation si cela signifie trouver une meilleure offre, selon le sondage. Mais ils semblent également avoir besoin d’une bonne raison pour faire leurs achats dans un nouvel endroit, et ne le feront que s’ils peuvent être séduits par des prix plus bas, une meilleure qualité d’épicerie ou un meilleur emplacement.

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Dans le même temps, nombreux sont ceux qui envisagent d’économiser de l’argent en réduisant le gaspillage alimentaire, soit en planifiant leurs repas, en utilisant les restes, en stockant les congélateurs ou même en mettant les aliments en conserve. Cela pourrait se traduire par des économies substantielles ; la nourriture jetée coûte en moyenne 1 300 dollars par an à un ménage, selon les estimations du Conseil national de la jeunesse. Au total, 20 milliards de dollars de nourriture, soit 2,3 millions de tonnes, sont jetés chaque année au Canada.

Les gens subissent également un choc lorsqu’ils dînent au restaurant, et certains ont l’intention de réduire leurs déplacements au restaurant. Près de 40 pour cent déclarent qu’ils mangeront moins au restaurant l’année prochaine et 12,2 pour cent prévoient d’arrêter complètement les restaurants. Parmi ceux qui vont manger au restaurant, 39,4 pour cent déclarent qu’ils veilleront à ce que des options moins chères soient au menu.

L’inflation alimentaire a ralenti ces derniers mois. En novembre, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 4,7 pour cent, a annoncé Statistique Canada le 19 décembre. C’est plus lent qu’en octobre, lorsque les prix des aliments ont augmenté de 5,4 pour cent, et beaucoup plus froid que le sommet de 11,4 pour cent de septembre 2022. Pourtant, les prix de certains produits ont augmenté davantage sur une base annuelle en novembre qu’en octobre, notamment la viande, en hausse de 5 pour cent, les légumes en conserve, en hausse de 5,8 pour cent, et les produits de sucre et de confiserie, en hausse de 8,3 pour cent.

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Bien entendu, des hausses de prix plus lentes ne se traduisent pas nécessairement par une baisse des factures alimentaires. « La nourriture est nettement plus chère qu’il y a un an ou deux », a récemment déclaré Michael Von Massow, professeur d’économie alimentaire à l’Université de Guelph, à Larysa Harapyn du Financial Post. « Même en l’absence d’augmentation des prix, nous savons que les gens en ressentent toujours les effets. »


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Inflation en novembre

Le Le taux d’inflation s’est arrêté en novembre, surprenant les économistes et donnant à la Banque du Canada une autre raison de maintenir les taux d’intérêt inchangés.

L’indice des prix à la consommation a augmenté de 3,1 pour cent en novembre par rapport à l’année dernière, correspondant à l’augmentation du mois plus tôt, a rapporté Statistique Canada le 19 décembre. C’est plus rapide que l’estimation médiane de 2,9 pour cent d’une enquête Bloomberg auprès des économistes.

Sur une base mensuelle, l’indice a augmenté de 0,1 pour cent, contre une baisse attendue de 0,1 pour cent.

Les coûts d’intérêt hypothécaires restent le principal contributeur à la hausse de l’indice des prix à la consommation, le taux d’inflation hors ces coûts se situant à 2,2 pour cent en novembre. En excluant entièrement les frais de logement, ce chiffre est de 1,9 pour cent.

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  • La Banque du Canada publie son résumé des délibérations concernant sa décision sur les taux d’intérêt du 6 décembre.
  • Les données du jour : Compte courant américain, ventes de logements existants, indice de confiance des consommateurs du Conference Board
  • Gains: BlackBerry Ltd., General Mills Inc.

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Le Posthaste d’aujourd’hui a été écrit par Victoria Wellsavec des reportages supplémentaires du personnel du Financial Post, de La Presse Canadienne et de Bloomberg.

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