Posthaste : Les Canadiens ne sont pas enthousiastes à l’idée que l’Alberta quitte le RPC, y compris de nombreux Albertains

La moitié croient que leur retraite sera pire avec un régime de retraite de l’Alberta

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La première ministre de l’Alberta, Danielle Smith, a fait sensation cet automne lorsqu’elle a publié une étude selon laquelle sa province aurait droit à plus de la moitié des actifs du Régime de pensions du Canada si elle quittait le régime et ouvrait le sien.

L’étude LifeWorks, commandée par le gouvernement de l’Alberta, affirme que la province aurait droit à 334 milliards de dollars, soit 53 pour cent de l’actif net du RPC, si elle décidait d’y renoncer.

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Ces chiffres sont controversés et la ministre fédérale des Finances, Chrystia Freeland, a demandé à l’actuaire en chef de fournir sa propre estimation. Les consultations publiques sur la proposition de pension en Alberta ont été suspendues pendant que la province attend ces chiffres.

Un nouveau sondage de l’Institut Angus ReidCependant, il y a peu de soutien pour que l’Alberta abandonne le régime de retraite national parmi les Canadiens, même parmi les résidents de cette province.

Dans l’ensemble, les Canadiens sont opposés à cette idée dans une proportion de deux pour un, selon le sondage. L’opposition est la plus forte dans le Canada atlantique, où 68 pour cent des Néo-Écossais sont contre le départ de l’Alberta. Au Nouveau-Brunswick, 64 pour cent sont fortement opposés.

En Alberta, les non sont également plus nombreux que les oui. Quarante-huit pour cent des personnes interrogées se disent opposées à la suppression du RPC, tandis que 36 pour cent se disent en faveur de cette décision. Dix-sept pour cent sont indécis.

Le différend sur la part des actifs du RPC que l’Alberta obtient explique en partie cette hésitation, 51 pour cent des Albertains estimant que le transfert entraînerait une perte nette pour leur propre épargne-retraite.

La plupart des Albertains se disent également plus à l’aise avec le fait que leur retraite soit confiée au régime de retraite fédéral plutôt qu’à un régime provincial. Cinquante et un pour cent ont déclaré qu’ils craignaient d’être dans une situation pire, tandis que 31 pour cent ont déclaré qu’ils seraient mieux lotis avec un plan de l’Alberta.

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Un peu moins de la moitié croyaient qu’un régime de retraite de l’Alberta leur coûterait plus cher, tandis que 37 pour cent croient qu’ils économiseraient de l’argent grâce à un nouveau régime.

Les arguments avancés par l’Alberta pour vouloir abandonner le RPC incluent des facteurs démographiques et économiques. La population de la province est plus jeune que la moyenne nationale, ce qui signifie que davantage d’Albertains mettent de l’argent dans un fonds de retraite plutôt que d’en retirer. Les revenus ont également tendance à être plus élevés dans cette province riche en ressources, qui se plaint depuis longtemps de contribuer trop aux autres provinces par le biais des paiements de péréquation.

Il est donc intéressant de noter que la jeune génération interrogée était plus encline à considérer le plan albertain comme une mauvaise affaire. Cinquante-sept pour cent des 18 à 34 ans ont déclaré que leur situation serait pire si l’Alberta abandonnait le RPC, et seulement 24 pour cent ont déclaré que leur situation serait meilleure.

Toutes les provinces canadiennes, à l’exception du Québec qui a son propre régime, font partie du Régime de pensions du Canada depuis 1966. N’importe quelle province peut se retirer du régime avec un préavis de trois ans si elle peut prouver que son régime offre à peu près les mêmes prestations de retraite aux résidents.

Le sondage d’Angus Reid a toutefois révélé que les Canadiens étaient peu enclins à ce sujet.

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Lorsqu’on leur a demandé s’ils aimeraient que leur province suive l’exemple de l’Alberta et envisage d’abandonner le RPC, la réponse a été « en grande partie un « non » catégorique ».

Près de trois fois plus de Canadiens, à l’extérieur de l’Alberta et du Québec, ont déclaré qu’ils ne voudraient pas que leur province abandonne le RPC comme ils l’avaient annoncé.

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impact de la politique monétaire
Banque Nationale du Canada

Le cycle de hausse des taux d’intérêt de la Banque du Canada, qui a débuté il y a près de deux ans, a été le plus restrictif depuis une génération, mais son impact a varié d’une région à l’autre du pays, selon Économistes de la Banque Nationale du Canada.

Pour calculer l’impact de la politique monétaire sur une base régionale, ils ont soustrait l’inflation annuelle de l’indice des prix à la consommation hors abri du taux directeur réel de 5 pour cent. Le logement a été laissé de côté parce qu’il est dominé par les coûts d’intérêt hypothécaires, fonction du taux d’intérêt de la Banque.

Les provinces de l’Ouest semblent subir le plus gros de la politique monétaire restrictive, l’Alberta en tête, suivie de la Saskatchewan, du Manitoba et de la Colombie-Britannique.

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  • Les chiffres de l’inflation aux États-Unis pour novembre sont publiés aujourd’hui, un jour avant la décision de la Réserve fédérale.
  • Stephen Poloz, ancien gouverneur de la Banque du Canada, participe à une discussion sur le paysage économique du Canada au Economic Club of Canada à Toronto
  • Gains: Transcontinental

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Bourse, 12 décembre 2023


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Le Posthaste d’aujourd’hui a été écrit par Pamela Ciel, @pamheavenavec des reportages supplémentaires de La Presse Canadienne, Thomson Reuters et Bloomberg.

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