Posthaste : l’attente de voir comment l’économie canadienne se développera est presque terminée

Le marché du travail est la clé de la gravité du ralentissement à venir, selon un économiste

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Les Canadiens n’auront pas à attendre beaucoup plus longtemps pour savoir si le ralentissement de l’économie connaîtra un atterrissage en douceur ou un atterrissage brutal.

En effet, le marché du travail au cours des six prochains mois montrera si les employeurs réagissent en gelant simplement les embauches ou en se lançant dans des licenciements massifs, a déclaré Charles St-Arnaud, économiste en chef à Alberta Central.

Le marché du travail est actuellement en bonne forme, mais, en tant qu’indicateur économique en retard, « Les statistiques du travail sont généralement plus solides à la veille d’une récession », a déclaré l’ancien membre de l’équipe économique de la Banque du Canada.

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Le taux de chômage actuel est de 5,7 pour cent, proche d’un plus bas historique, et le nombre de personnes travaillant reste élevé. Pourtant, les signes d’un ralentissement économique se multiplient.

Des économistes comme Benjamin Tal de Marchés mondiaux CIBC affirment que le Canada est en récession si l’on mesure le produit intérieur brut par habitant. D’autres pensent que l’économie est probablement déjà en récession technique, ce qui correspond à deux trimestres de croissance négative.

Après avoir augmenté les taux d’intérêt jusqu’à un sommet de 5 pour cent en vingt ans, la Banque du Canada, dans son Décision du 25 octobre a déclaré que ses décisions politiques freinaient l’inflation et l’activité économique. À mesure que les taux d’intérêt plus élevés se répercutent sur l’économie, un processus qui prend généralement six à sept trimestres, leurs effets devraient enfin se faire sentir sur le marché du travail.

« Les six prochains mois pourraient être l’occasion d’observer une détérioration plus significative du marché du travail », a déclaré St-Arnaud, et devraient permettre de déterminer si les Canadiens se trouvent au milieu d’un gel des embauches ou de licenciements généralisés, ce qui fera une énorme différence pour les ménages endettés et pour l’économie.

Par exemple, les gens consacrent 15 pour cent de leur revenu disponible au service de leurs dettes. Le ratio dette des ménages/revenu disponible est d’environ 180 pour cent et les insolvabilités ont rebondi aux niveaux d’avant la pandémie.

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St-Arnaud a déclaré qu’il serait difficile d’imaginer une famille se débrouiller avec un seul salaire si les mises à pied se multiplient, étant donné que les consommateurs marchent déjà sur la corde raide financièrement.

« Si une source de revenus disparaît, la viabilité de la dette de ce ménage risque de s’évaporer », a-t-il déclaré. « Nous affirmons qu’un choc de revenus dû à des pertes d’emplois aurait un impact négatif bien plus important sur les perspectives économiques, dans la mesure où les emprunteurs ne seraient plus en mesure de restructurer leurs emprunts ; cela les forcerait à vendre des actifs ou à ne pas honorer leurs obligations.

Cela se répercuterait sur l’économie à mesure que les prix de l’immobilier chuteraient et que les banques hésiteraient à prêter.

Dans un premier temps, les employeurs, qui ont eu du mal au cours des deux dernières années à pourvoir les postes vacants, pourraient être réticents à licencier des employés. Mais St-Arnaud a déclaré que ce sentiment ne durerait probablement que tant que les finances le permettraient.

« Tnous sommes arrivés à un point où une entreprise n’a peut-être pas d’autre choix que de réduire sa masse salariale pour réduire ses coûts », a-t-il déclaré.

Les niveaux d’endettement des consommateurs sont désormais « plus importants qu’à la veille de toute récession passée », a ajouté St-Arnaud. « En conséquence, l’impact d’une récession et des pertes d’emplois pourrait être non linéaire et plus important que ne le suggèrent les tendances historiques », a-t-il déclaré.

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Graphique des mises en chantier

La Société canadienne d’hypothèques et de logement affirme que le rythme annuel des mises en chantier en octobre s’est accéléré par rapport à septembre.

L’agence nationale du logement indique que le taux annuel désaisonnalisé des mises en chantier en octobre s’est élevé à 274 681, en hausse d’un pour cent par rapport aux 270 669 de septembre.

Cette augmentation s’est produite alors que le rythme des mises en chantier de logements urbains a augmenté de 2 pour cent pour atteindre 257 357 unités, les mises en chantier de logements collectifs urbains ayant augmenté de 1 pour cent à 209 887 et les mises en chantier de maisons individuelles urbaines de 9 pour cent à 47 470.

Lire l’histoire complète ici.


  • Le directeur parlementaire du budget publiera deux rapports sur le site Web de l’agence, l’un chiffrant le soutien à la fabrication de batteries pour véhicules électriques et l’autre sur le coût de la suspension de la taxe sur le carbone sur le mazout dans les provinces de l’Atlantique.
  • Le ministre fédéral de l’Immigration, Marc Miller, tient une conférence de presse aux côtés de ses homologues provinciaux et territoriaux à la suite d’une réunion du Forum des ministres responsables de l’immigration à Toronto.
  • Les données du jour : Statistique Canada publie des données sur les transactions internationales en valeurs mobilières, les prix des produits industriels et des matières premières; Le US Census Bureau publie des données sur les mises en chantier et les permis de construire.

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Jason Heath, directeur général d’Objective Financial Partners, s’entretient avec Larysa Harapyn du Financial Post au sujet des stratégies de planification de la retraite, notamment des raisons pour lesquelles vous pourriez envisager de reporter vos cotisations au RPC, de puiser dans la valeur nette de votre propriété et des avantages de travailler plus longtemps, même si ce n’est qu’à temps partiel. Regardez la vidéo ici.


Histoires connexes

Le Posthaste d’aujourd’hui a été écrit par Gigi Suhanicavec des reportages supplémentaires de La Presse Canadienne et Bloomberg.

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