Posthaste : La province qui a connu la pire année pourrait avoir le meilleur avenir au Canada

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Les inondations catastrophiques en Colombie-Britannique le mois dernier ont eu un impact considérable sur l’économie, certains pensant qu’elles pourraient figurer parmi les catastrophes naturelles les plus coûteuses de l’histoire du Canada.

Les rivières dites atmosphériques ont provoqué des inondations et des glissements de terrain, coupant les voies de transport, inondant les fermes et les entreprises et forçant des milliers de personnes à évacuer leurs maisons.

Pourtant, malgré cela, la Colombie-Britannique devrait mener la croissance des provinces canadiennes l’année prochaine, selon un rapport de BMO Marchés des capitaux publié cette semaine.

Alors que les économistes Robert Kavcic et Shelly Kaushik prévoient que l’économie canadienne dans son ensemble augmentera de 4 % en 2022, la Colombie-Britannique devrait croître de 4,6 % alors qu’elle se remet des inondations de novembre.

Le taux de chômage de la province devrait également être le plus bas au Canada à 4,9 %, avec le taux national à 5,7 %.

« Le marché du travail de la Colombie-Britannique a connu jusqu’à présent l’une des plus fortes reprises au Canada par rapport aux niveaux d’avant COVID, avec un emploi déjà supérieur de 2,1% à cette marque », ont déclaré les économistes.

En fait, les pénuries de main-d’œuvre ici sont un problème plus grave que dans toute autre province, selon un autre rapport de RBC Economics. À 7,4 %, la Colombie-Britannique a le taux de postes vacants le plus élevé au pays.

Complétez le tout avec les niveaux d’endettement les plus bas. La Colombie-Britannique estime un déficit de 1,7 milliard de dollars dans ses dernières projections ou 0,5% du PIB, beaucoup moins que son budget prévu, a déclaré BMO. Les économistes s’attendent à ce que la dette nette soit la plus faible au Canada.

L’Alberta n’est pas non plus étrangère à l’adversité économique. Au plus fort de la pandémie, son PIB a plongé de 8%, la contraction la plus forte des provinces, mais pour l’instant la flambée des prix du pétrole remet en marche l’économie. Après la Colombie-Britannique, cette province de l’Ouest devrait connaître la plus forte croissance en 2022 à 4,4 %, après un rebond de 6 % en 2021.

Les prévisions du Conference Board du Canada sont encore plus brillantes, prévoyant une croissance de 6,1 % en 2022, avant de ralentir à 2,9 % en 2023.

BMO a déclaré que les niveaux de production d’énergie en septembre avaient augmenté de 13 % par rapport à il y a un an et que les flux de trésorerie liés aux projets déjà achevés resteraient solides. Mais à terme, le secteur sera mis au défi par le passage aux énergies renouvelables, ont-ils averti.

« Les prix du pétrole autour de 70 $ ne déclencheront probablement pas une nouvelle vague d’investissements dans de nouveaux projets, en particulier lorsqu’ils sont désormais placés dans un contexte plus incertain à long terme pour les combustibles fossiles », ont-ils déclaré.

L’Ontario est la seule autre province à battre la croissance nationale en 2022.

Plus lente à lever les restrictions COVID, la province a désormais le taux de vaccination le plus élevé parmi les provinces, ce qui devrait assouplir les mesures supplémentaires. BMO s’attend à ce que l’économie connaisse une croissance de 4,3 % en 2022 et que l’emploi, qui a maintenant entièrement récupéré des pertes liées à la pandémie, s’établisse en moyenne à 5,9 % pour l’ensemble de l’année prochaine.

Dans l’ensemble, les économistes semblent assez optimistes quant aux perspectives des provinces.

Malgré la menace de la nouvelle variante Omicron, les arriérés d’approvisionnement et l’adversité météorologique, BMO s’attend à une « croissance forte et supérieure au potentiel jusqu’en » 2023.

Les finances s’améliorent également. BMO affirme que le déficit combiné de toutes les provinces pour l’exercice 20/21 s’est élevé à 47,7 milliards de dollars ou 2,2 % du PIB, en baisse par rapport au déficit de 96 milliards de dollars prévu à la fin de 2020. L’exercice en cours est sur la bonne voie pour un déficit combiné de 38 milliards de dollars, bien inférieur aux 77 milliards de dollars attendus dans les budgets 2021.

L’abondance d’Ottawa en est l’une des principales raisons. Des dizaines de milliards de transferts fédéraux ont amorti les provinces et devraient mettre le déficit fédéral de l’exercice 20/21 sur la bonne voie à 16 % du PIB, contre 2,2 % pour la province, a déclaré BMO.

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