Posthaste : des étudiants canadiens renoncent aux nécessités et souhaitent poursuivre des études postsecondaires

79 % des étudiants pensent que le montant des dettes qu’ils contractent pendant leurs études peut être « débilitant »

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Les étudiants canadiens abandonnent leurs besoins à court terme et leurs objectifs à long terme pour poursuivre des études postsecondaires dans le contexte économique actuel, selon une nouvelle étude menée par Embarquez Student Corp.une société d’épargne et de planification d’études.

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L’étude, qui a interrogé 1 001 étudiants de niveau postsecondaire partout au Canada, a révélé que 79 pour cent des étudiants croient que le montant de la dette qu’ils contractent pendant leurs études peut être « débilitant ».

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La moitié des personnes interrogées se sont endettées pour payer leurs études. Ils croient, en moyenne, qu’ils obtiendraient leur diplôme avec 26 773 $ de dette et il faudra près de quatre ans pour la rembourser.

Les trois quarts des étudiants trouvent « très difficile » de financer des études postsecondaires, 77 pour cent ayant du mal à payer tout ce dont ils ont besoin et 60 pour cent supprimant les nécessités pour joindre les deux bouts. Trente pour cent ont même envisagé d’abandonner leurs études à cause de l’argent.

« De nombreux Canadiens ne réalisent peut-être pas que le coût de l’éducation dépasse souvent le coût de la vie », a déclaré Andrew Lo, directeur général d’Embark, dans un communiqué de presse. « Compte tenu des réalités économiques actuelles, économiser suffisamment d’argent peut s’avérer une tâche ardue. »

Dans l’ensemble, 89 pour cent des étudiants croient que faire des études postsecondaires coûte cher et 53 pour cent estiment que l’obtention d’un diplôme avec des dettes fait partie de l’expérience étudiante.

Mais l’impact financier de la dette étudiante pourrait avoir un impact durable sur leur vie après l’obtention de leur diplôme. Près de la moitié craignent que la dette n’entrave leurs objectifs futurs et 57 pour cent estiment qu’il leur sera plus difficile de démarrer leur vie et de devenir financièrement indépendants de leurs parents.

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Près des deux tiers des étudiants éprouvent de l’anxiété lorsqu’ils consultent leurs comptes bancaires et, par conséquent, 54 pour cent évitent complètement de penser aux dettes et à l’argent.

Les réalités financières liées à la vie étudiante affectent également les résultats scolaires, 41 pour cent d’entre eux soulignant que cela a eu un impact sur leurs notes. La moitié des étudiants ne peuvent pas non plus changer de programme et envisagent d’obtenir leur diplôme plus tôt en raison du coût.

« Les difficultés financières n’existent pas de manière isolée. La charge mentale peut affecter le bien-être général et même les résultats scolaires », a déclaré Lo. « De plus, de telles difficultés peuvent influencer les décisions de carrière futures, car les étudiants peuvent se sentir limités ou incapables de poursuivre le cheminement souhaité en raison de contraintes financières. »

Cependant, cela n’a pas toujours été le cas. Une enquête distincte menée par Banque Toronto-Dominionqui a interrogé 1 181 anciens étudiants, a révélé que 73 pour cent des Canadiens croient que les étudiants actuels sont confrontés à plus de défis financiers que les générations précédentes.

En effet, 56 pour cent des anciens étudiants ont déclaré qu’ils n’avaient pas consacré beaucoup de temps à réfléchir à leur avenir financier au début de leurs études.

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Les données montrent que les récents vents contraires économiques pourraient être le moteur de l’attention accrue accordée à la planification financière, car les anciens étudiants de la génération Z étaient beaucoup plus susceptibles (40 %) d’y consacrer du temps que les millennials (18 %) et la génération X. (11 pour cent).

« Pour beaucoup, le climat économique actuel est particulièrement difficile, en particulier pour les étudiants actuels ou ceux qui se préparent à commencer à épargner pour leurs études postsecondaires », a déclaré Emily Ross, vice-présidente, Parcours de conseil quotidien à la TD, dans un communiqué. communiqué de presse.

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Le marché du travail canadien montre de nouveaux signes de ralentissement, ce qui donne à la Banque du Canada une certaine marge de manœuvre pour maintenir ses taux d’intérêt stables la semaine prochaine. Les postes vacants ont légèrement diminué de 1,2 pour cent à 753 400 en juin, contre 762 300 un mois plus tôt, leur plus bas niveau en plus de deux ans, a rapporté Statistique Canada jeudi à Ottawa. Le taux de postes vacants est tombé à 4,2 pour cent. Ces données démontrent que le marché du travail canadien se refroidit de manière ordonnée. La baisse de juin porte la diminution nette du nombre de postes vacants à 249 900, contre un record d’un million en mai 2022. Le taux de postes vacants a également suivi une tendance à la baisse depuis qu’il a culminé à 5,7 % à peu près au même moment. -Bloomberg

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  • La Calgary Real Estate Board publiera les chiffres des ventes de maisons pour le mois d’août
  • Les données du jour : PIB réel canadien, PIB réel mensuel, indice PMI manufacturier mondial S&P, ventes d’automobiles ; Rapport sur l’emploi aux États-Unis, indice PMI manufacturier mondial S&P, indice PMI manufacturier ISM, dépenses de construction
  • Gains: Banque canadienne de l’Ouest

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graphique du marché
Poste financier

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Si vous devez utiliser votre propre véhicule pour le travail, la plupart des employeurs vous rembourseront sur une base par kilomètre et, à condition que le remboursement soit raisonnable, il n’a pas besoin d’être inclus dans votre revenu aux fins de l’impôt. Le fiscaliste Jamie Golombek examine un cas récent qui montre ce qui peut arriver lorsqu’un employeur offre à ses employés une allocation qui n’est pas entièrement basée sur les kilomètres réellement parcourus par l’employé.

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Le Posthaste d’aujourd’hui a été rédigé par Noella Ovid, avec des reportages supplémentaires de La Presse Canadienne, Thomson Reuters et Bloomberg.

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