Posthaste : « Canadian Eeyore » – pourquoi les investisseurs sont-ils si pessimistes quant aux perspectives 2022 de la TSX ?

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Les actions canadiennes ont connu une excellente reprise cette année avec un fort intérêt des investisseurs mondiaux qui ont porté le marché à un nouveau sommet en novembre, qui n’a été interrompu que récemment par un recul induit par Omicron.

Le dernier rapport mondial sur les FNB de Jefferies LLC montre que les investisseurs ont injecté 18,7 milliards de dollars américains sur le marché canadien par le biais de fonds négociés en bourse depuis le début de l’année, soit le cinquième afflux le plus élevé au monde.

Les États-Unis ont dominé l’afflux d’actions des ETF cette année, attirant 594,4 milliards de dollars US, suivis du Japon (53,8 milliards de dollars US), de la Chine (46,2 milliards de dollars US) et du Royaume-Uni (22,6 milliards de dollars US), selon les données de la banque de Wall Street.

Surfant sur la vague des investisseurs, l’indice composé S&P/TSX a grimpé de près de 19 % depuis le début de l’année et est en passe de connaître sa meilleure année depuis 2009.

Mais Brian Belski, stratège en chef des placements de BMO Marchés des capitaux, estime que les investisseurs canadiens restent « sceptiques et beaucoup trop pessimistes » quant aux perspectives du marché à l’avenir.

« Oui, même pas deux ans après le début de la reprise et de nombreux investisseurs avec lesquels nous discutons sont déjà obsédés par le diagnostic de la fin du cycle, sans parler de suggérer que nous en sommes aux dernières étapes », a écrit l’analyste de BMO dans un rapport à la fin de la semaine dernière. « En d’autres termes, » Canadian Eeyore « est pleinement visible à l’approche de 2022. »

Les investisseurs canadiens s’inquiètent de l’inflation, croient que le cycle de croissance est à un stade avancé et remettent en question la durabilité des marchés des matières premières.

Mais Belski estime que les investisseurs ignorent « la plus forte décote par rapport aux États-Unis jamais enregistrée », avec huit des 11 secteurs qui se négocient à des niveaux inférieurs à ceux de leurs homologues américains. Ceci est d’autant plus important que le marché canadien est fortement corrélé aux indices américains.

« De notre point de vue, cela représente une opportunité. Les actions canadiennes restent un jeu de valeur relative solide sur les marchés mondiaux, 2022 étant probablement en mesure de voir une réouverture élargie de l’économie qui devrait se traduire par une autre année de bénéfices records et l’un des cycles de croissance des dividendes les plus forts de la décennie. »

Alors que l’analyste de BMO est tiède sur le secteur de l’énergie, il croit que le secteur des communications du Canada pourrait surprendre à la hausse après des années de déception, le qualifiant de son « appel à contre-courant ».

« Malgré cette sous-performance, le secteur a connu une récente augmentation des tendances de révision après une longue période de révisions à la baisse, ce qui, à notre avis, pourrait indiquer un point d’inflexion sur le sentiment », a noté Belski.

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