Posthast : De nombreux Canadiens croient que les entreprises utilisent l’inflation comme excuse pour les escroquer

Même les plus hauts revenus estiment que les produits leur sont surfacturés.

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Recherche récente de la Banque du Canada suggère que les entreprises n’ont pas profité de l’inflation pour augmenter les prix plus que nécessaire. Mais le grand public n’en est pas si sûr.

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Une nouvelle enquête de Mode de recherche, qui a interrogé 1 618 adultes, a révélé qu’une forte majorité de Canadiens (80 pour cent) sont convaincus que les entreprises utilisent l’inflation comme excuse pour les escroquer. Ce point de vue est cohérent dans tous les groupes de revenus, avec près des trois quarts (73 pour cent) des revenus les plus élevés (100 000 $ et plus) estimant que leurs produits sont surfacturés.

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Les Canadiens sont « sans aucun doute influencés par les rapports faisant état de bénéfices records pour les grandes entreprises », indique le rapport. « Cela témoigne d’une anxiété économique croissante parmi les Canadiens, quel que soit leur niveau de revenu. »

Les grandes chaînes d’épicerie du Canada ont attiré une grande partie de l’attention et ont été accusées de « cupidité », leurs bénéfices augmentant parallèlement à l’inflation. Le mois dernier, Loblaw Cos. Ltd. a dépassé les attentes des analystes dans un contexte d’inflation alimentaire élevée.

Les Canadiens croient que l’inflation est le problème le plus urgent auquel les gouvernements doivent s’attaquer aujourd’hui (95 pour cent), suivi par le prix des maisons (94 pour cent) et le coût du loyer (94 pour cent), qui sont également liés à l’inflation.

Beaucoup en tiennent le gouvernement pour responsable, près de la moitié (47 pour cent) estimant que l’épisode actuel d’inflation est sous le contrôle des décideurs politiques canadiens.

« Les Canadiens pensent que les gouvernements doivent intervenir et faire davantage pour y remédier, et ne laisseront pas les décideurs politiques s’en sortir simplement parce que l’inflation est une question de l’économie mondiale », indique le rapport.

Le Nouveau Parti démocratique fédéral a demandé une enquête sur « l’inflation motivée par les profits » dans le secteur de l’épicerie en septembre dernier, alors que ses membres tentaient d’imputer la hausse des prix des aliments aux dirigeants des chaînes d’épicerie. Les grands épiciers continuent de se défendre contre les accusations selon lesquelles ils profitent des pressions financières des Canadiens.

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«Le calcul est très simple», a déclaré Richard Dufresne, directeur financier de Loblaw, lors de la conférence téléphonique sur les résultats du mois dernier. « Les augmentations de coûts des grandes marques ont été bien supérieures à l’inflation alimentaire au Canada et nos marges alimentaires ont diminué, ce qui suggère que le profit des épiciers ne tient tout simplement pas la route. »

L’étude récente de la Banque du Canada a également conclu que la croissance des marges ne représentait que moins d’un dixième de l’inflation en 2021 et était proche de zéro en 2022.

« Le fait que la croissance des marges n’ait pas été alignée sur la dynamique de l’inflation indique que la récente hausse de l’inflation était principalement due à des modifications des coûts plutôt qu’à des entreprises tirant parti de leur pouvoir de marché pour augmenter les prix », ont écrit les auteurs du rapport Panagiotis Bouras, Christian Bustamante, Xing Guo et Jacob Short.

Gary Sands, vice-président principal de la Fédération canadienne des épiciers indépendants, a déclaré dans une entrevue avec Larysa Harapyn du Financial Post en janvier que les protestations contre la « cupidité » s’atténueront lorsque les faits seront révélés. Il semble néanmoins que ce sentiment perdurera, du moins dans une certaine mesure, parmi les consommateurs canadiens.

« Ce sera une perception qui ne sera pas facilement ébranlée », a-t-il déclaré. « Lorsque davantage d’informations seront mises à la disposition du public… ces inquiétudes commenceront à se dissiper. »

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Le rendement du dividende de BCE est au plus haut depuis mars 2020

Le décor est planté pour un retour des actions de BCE Inc. après que le rendement des dividendes du géant des télécommunications en difficulté ait atteint des sommets pluriannuels cette semaine. BCE — l’un des trois grands câblodistributeurs du Canada — a chuté de 7,7 pour cent jusqu’à présent en 2023, mais son rendement en dividendes a dépassé 7 pour cent cette semaine, des niveaux atteints pour la dernière fois pendant la crise financière mondiale et au début de la pandémie de COVID-19 en Mars 2020. -Bloomberg

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  • Les observateurs du marché se concentreront sur Jerome Powell, président de la Réserve fédéralediscours d’aujourd’hui lors du symposium annuel de politique économique à Jackson Hole à 10 h 05 HE. L’année dernière, après le discours de Powell, le S&P 500 a chuté de plus de 3 % ce jour-là.
  • Les données du jour : Le suivi financier d’Ottawa, l’indice de confiance des consommateurs de l’Université du Michigan et le symposium économique de Jackson Hole se poursuivent
  • Gains: CF Energy Corp.

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L’expert en fiscalité Jamie Golombek examine une décision de l’Agence du revenu du Canada refusant à un contribuable albertain un allégement pour production tardive qui a été renvoyée pour examen par un juge de la Cour fédérale. Le juge a conclu que le refus de l’ARC d’accorder un allègement pour les T1135 produits en retard était le résultat de « déductions erronées » tirées de la preuve qui rendaient la conclusion « déraisonnable ». En savoir plus.

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Le Posthaste d’aujourd’hui a été rédigé par Noella Ovid, avec des reportages supplémentaires de La Presse Canadienne, Thomson Reuters et Bloomberg.

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