Les coûts du service de la dette devraient atteindre un niveau record au cours de la nouvelle année
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La Banque du Canada est peut-être sur le point de terminer la hausse des taux, mais l’impact de la hausse des coûts d’emprunt sur les Canadiens ne fait que commencer.
C’est ce que dit l’équipe des Services économiques TD qui prévoit que le ratio du service de la dette atteindra un niveau record d’ici la seconde moitié de l’année prochaine.
La plus récente hausse de la Banque en décembre a relevé son taux de 50 points de base à 4,25 %. La TD s’attend à ce qu’une autre hausse porte le taux directeur à 4,5 % d’ici le premier trimestre de 2023. Il s’agit d’une forte hausse depuis que les taux se sont établis à 0,25 % au début de cette année.
« Alors que les taux d’intérêt ont augmenté depuis le début de cette année, l’impact sur les résultats nets des ménages ne fait que commencer, a déclaré le rapport TD Economics de James Marple, Rannella Billy-Ochieng et Ksenia Bushmeneva.
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« Les coûts du service de la dette augmentent avec un certain décalage à mesure que les prêts hypothécaires et les remboursements de prêts sont renouvelés aux taux actuels du marché. »
Les nouveaux emprunteurs en ressentent déjà les effets. Les prêts hypothécaires à taux variable ont augmenté au rythme des augmentations de la Banque et les prêts hypothécaires à taux fixe ont augmenté de plus de 200 points de base, indique le rapport.
Pendant la pandémie, le ratio du service de la dette des ménages canadiens est tombé à 13,3 % du revenu disponible, après avoir atteint un sommet de 15 % à la fin de 2019.
Ce ratio est demeuré faible au cours de ces années, même si la dette des ménages a augmenté de 16,5 % ou de 6,3 % en rythme annualisé depuis la fin de 2019. Il y a plusieurs raisons à cela, selon la TD.
Le premier revenu disponible a augmenté, presque autant que la dette, soutenu par l’aide gouvernementale à la pandémie et, lorsque cela s’est terminé par la croissance des salaires. Le deuxième était la baisse du taux d’intérêt effectif de 4,4 % au dernier trimestre de 2019 à 3,4 % au premier trimestre de 2022, a déclaré la TD. Le taux d’intérêt effectif est calculé en divisant le total des paiements d’intérêts par le total de la dette.
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Dans le même temps, l’amortissement moyen de la dette hypothécaire a augmenté d’un peu plus de six mois.
Mais cela a changé. Les Canadiens qui se sont endettés quand c’était bon marché doivent maintenant faire face à des paiements d’intérêts sur une dette qui est plus chère, et qui pourrait l’être encore plus.
La TD affirme que les frais de service de la dette continueront d’augmenter à mesure que les prêts se renouvelleront à des taux plus élevés ou que les Canadiens s’endetteront davantage au taux actuel du marché. Le taux d’intérêt effectif est déjà passé de 3,4 % au premier trimestre à 4,2 % au troisième et, selon la TD, il devrait encore augmenter pour atteindre plus de 6 % au premier trimestre de 2024.
Les emprunteurs à taux variable avec paiements fixes verront leur amortissement s’étendre davantage, mais seulement jusqu’à un certain point. Une fois qu’ils ont atteint leur soi-disant taux de déclenchement, où les paiements ne couvrent plus aucun principal, ils peuvent devoir augmenter leurs paiements.
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Pendant ce temps, jusqu’à 18 % des prêts hypothécaires à taux fixe doivent être renouvelés l’année prochaine et les emprunteurs qui souhaitent renouveler seront confrontés aux taux d’intérêt les plus élevés en 20 ans, a déclaré la TD.
Au troisième trimestre de cette année, un emprunteur qui a contracté une hypothèque de 500 000 $ en 2017 payait 700 $ de plus par mois lors du renouvellement, selon le rapport.
Même avec la forte diminution prévue des emprunts des ménages au cours de la prochaine année alors que les Canadiens se replient, les coûts du service de la dette augmenteront.
La TD estime que le ratio du service de la dette, qui est déjà passé de 13,3 % du revenu disponible au début de l’année à 14 % au troisième trimestre, augmentera probablement de deux points de pourcentage supplémentaires pour atteindre 16 % d’ici la seconde moitié de l’année prochaine, dépassant le pic pré-pandémique de 15 %.
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Un point positif est l’épargne personnelle que les Canadiens ont accumulée pendant la pandémie, ce qui pourrait fournir un coussin à la hausse des coûts de la dette. Cependant, comme les taux d’intérêt devraient rester à des niveaux plus élevés en 2023, la TD s’attend à ce qu’une grande partie de ces économies serve à payer le coût de la dette.
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La valeur nette des ménages a chuté de 6 % cette année à ce jour, selon des données récentes de Statistique Canada, mais en fait, c’est bien pire que cela, soutient l’économiste de la Banque Nationale du Canada, Matthieu Arseneau. Comme le montre son graphique, la richesse réelle des Canadiens a chuté de plus de 11 % au cours des trois premiers trimestres de 2022, l’inflation ayant amplifié la perte causée par la chute des prix des maisons et la faiblesse des marchés boursiers. Cette baisse de 11% est un record trois fois plus important qu’en 2008, a déclaré Arseneau.
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« 2022 reste sur la bonne voie pour être l’une des pires années jamais enregistrées pour les ménages canadiens et américains », a-t-il déclaré.
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- Les données d’aujourd’hui : Ventes au détail au Canada, indice des prix des logements neufs, mises en chantier aux États-Unis, permis de construire aux États-Unis
- Gains: General Mills, Nike, FedEx, Blackberry
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Today’s Posthaste a été écrit par Pamela Heaven, @pamheavenavec des reportages supplémentaires de La Presse Canadienne, Thomson Reuters et Bloomberg.
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