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Possession : A Romance, d’AS Byatt, est certes une romance, mais c’est aussi un mystère, une poursuite, une satire et une fiction à la fois historique et contemporaine. Tous ces éléments se réunissent avec brio dans un roman qui explore la possession dans le contexte de l’amour romantique et dans le comportement éthique ou non éthique des biographes.
Roland Michell est un universitaire anglais inconnu qui occupe un emploi médiocre à temps partiel en tant qu’assistant de recherche. Il termine quelques recherches à la bibliothèque de Londres lorsqu’il découvre deux lettres inachevées écrites de la main du célèbre poète victorien Randolph Henry Ash. Ils sont coincés entre les pages d’un des livres d’Ash et n’ont visiblement été retrouvés par personne d’autre. Les lettres sont écrites à une inconnue qui n’est pas l’épouse d’Ash. Roland décide imprudemment de glisser les lettres dans son cahier et les vole essentiellement à la bibliothèque de Londres. C’est une décision contraire à l’éthique qui pourrait lui coûter son travail, mais il est obsédé par la découverte de l’identité de la femme figurant dans les lettres.
Roland fait quelques recherches et trouve un lien potentiel entre Ash et une poète mineure nommée Christabel LaMotte. Il contacte Maud Bailey à l’Université Lincoln, car elle est une étudiante de Christabel LaMotte et également une parente éloignée. Il se rend à Lincoln pour parler de sa théorie à Maud, et elle la rejette d’abord. Finalement, Roland montre à Maud ses lettres volées comme preuve, et elle part à contrecœur avec lui pour résoudre le mystère.
Maud et Roland partent sur la tombe de Miss LaMotte dans le Lincolnshire. Ils rencontrent Lady Joan Bailey près du cimetière lorsque Roland la sauve d’une situation précaire dans son fauteuil roulant. Sir George et Lady Joan invitent leurs nouvelles connaissances à Seal Court pour prendre le thé en guise de remerciement. Les deux universitaires sont un peu nerveux à l’idée de leur invitation, car Sir George a la réputation de menacer les professeurs avec son fusil de chasse lorsqu’ils viennent leur poser des questions sur Christabel LaMotte. Leurs craintes semblent toutefois injustifiées. Sir George et Lady Joan sont très cordiaux. Les Bailey découvrent qu’ils sont indirectement liés à Maud, et ils découvrent que Maud étudie Christabel LaMotte et que Roland est également un érudit. Lady Joan demande à Sir George de faire visiter l’ancienne chambre de Christabel dans la tourelle. Pendant la visite, Sir George permet aux chercheurs d’examiner de plus près les affaires de Christabel, et Maud découvre un paquet de lettres caché sous le matelas d’un berceau de poupée.
Les lettres s’avèrent être un ensemble presque complet de correspondance envoyée vers et depuis Christabel LaMotte et Randolph Henry Ash. Après quelques délibérations, Sir George décide de permettre à Maud et Roland de venir à Seal Court en hiver et de lire les lettres. Une fois qu’ils le font, ils réalisent qu’il doit y avoir une relation entre les deux poètes.
Maud et Roland suivent des indices à travers l’Angleterre et la France, cachant leurs recherches à leurs collègues et mentant à leurs amis et amants sur leur localisation. Leurs propres vies commencent à ressembler à celles des poètes victoriens lorsqu’ils découvrent qu’ils tombent amoureux l’un de l’autre. Finalement, d’autres chercheurs s’en rendent compte et la course aux indices bat son plein. Maud et Roland découvrent que Christabel et Randolph ont eu une histoire d’amour qui a abouti à sa grossesse et également au suicide de l’amante lesbienne de Christabel, mais ils ne trouvent aucune trace de ce qui est arrivé à l’enfant.
L’histoire culmine sur la tombe de Randolph Henry Ash. Un érudit sans scrupules et un héritier cupide s’associent et tentent en pleine nuit de déterrer un coffret qui a été enterré avec le célèbre poète. Ils sont pris en flagrant délit par leurs collègues. L’événement se produit au milieu de la grande tempête de 1987, alors toutes les parties se retirent dans une auberge voisine, où elles sont abandonnées aux chandelles pour attendre la fin de la tempête. En groupe, ils ouvrent le contenu de la boîte et découvrent la dernière pièce du puzzle.
Christabel a eu un enfant, une fille nommée Maia Thomasine Bailey. La sœur de Christabel, Sophie, et son mari ont élevé l’enfant comme le leur. Christabel a tenté de dire la vérité à Randolph alors qu’il était sur son lit de mort, mais la lettre ne lui a jamais été remise. Ce que Christabel n’a jamais su, c’est que Randolph a rencontré Maia par hasard un jour d’été alors qu’il marchait et a réalisé qu’elle était sa fille.
La découverte finale a de nombreuses implications, mais plus important encore, elle signifie que Maud Bailey est une descendante directe de Christabel LaMotte et de Randolph Henry Ash. Elle conservera donc très probablement la possession des documents. Roland et Maud consomment leur relation ce soir-là, mais leur avenir professionnel et personnel est indécis à la fin du livre.
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