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Pessoa del « fim do mundo »
http://cultura.elpais.com/cultura/201…
J’ai beaucoup aimé lire ce recueil de poèmes de Fernando Pessoa qui couvrent toute sa vie d’adulte. Pessoa écrit dans un style lucide, se moquant souvent des gens, de la politique ou des institutions (et de lui-même) mais a un grand amour pour son pays (d’où le sous-titre « autres poèmes sur le Portugal). Pour quelqu’un qui est nouveau pour lui et le Portugal, les notes à le dos remplir un suffisamment pour comprendre le m
Pessoa del « fim do mundo »
http://cultura.elpais.com/cultura/201…
J’ai beaucoup aimé lire ce recueil de poèmes de Fernando Pessoa qui couvrent toute sa vie d’adulte. Pessoa écrit dans un style lucide, se moquant souvent des gens, de la politique ou des institutions (et de lui-même) mais a un grand amour pour son pays (d’où le sous-titre « autres poèmes sur le Portugal). Pour quelqu’un qui est nouveau pour lui et le Portugal, les notes à le verso est suffisamment rempli pour comprendre les nombreux noms en jeu. Et il y en a beaucoup.
« Mensagem » est un poème magistral comparable à « The Wasteland » d’Elliot. L’habileté, la complexité et le vers résonnent avec l’histoire, l’âge de la découverte et la politique de son temps. Divisé en trois parties, Pessoa réfléchit sur les armoiries portugaises (les Rois), la mer (les héros de la découverte comme Vasco de Gama, Ferdinand Magellan) et un présent/avenir plus insaisissable, caché ou dissimulé. Pessoa réfléchit à ces personnages au fur et à mesure qu’ils ont développé le Portugal et comment on s’en souvient. Ainsi, contrairement à un poète semblant pompeux sur son histoire, Pessoa est plus réfléchi, demandant presque au lecteur de réfléchir à la même chose. Magnifiquement écrit, il devient encore plus puissant en connaissant l’histoire. Le poème complet n’a été publié qu’un an avant la mort de Pessoa, même si les poèmes avaient été écrits plus d’une décennie auparavant. Cela se lit donc comme une puissante déclaration finale à son pays.
Les autres poèmes de ce livre vont du début de 1906 à l’âge de 18 ans et se terminent en 1935, l’année de sa mort. La politique, l’histoire et les commentaires sociaux remplissent sa tête. Il y a tellement de choix mais quelques-uns se sont démarqués, comme la comparaison sans titre de l’Espagne et du Portugal (Ó mãe Ibéria) ou Fado da Censura ou Marcha Fúnebre mais pour moi les poèmes ultérieurs avaient du mordant. Beaucoup de ces poèmes se mobilisent contre Salazar, le premier ministre autocratique de longue date, comme » Poema de amor em estado novo » qui est tristement drôle.
L’ironie étrange est qu’en lisant « Funeral March », l’Amérique a choisi un nouveau président. Quelques jours plus tard, après avoir lu le matériel de Salazar et essayé de comprendre ce qui se passe dans le monde, les mots de Pessoa semblent tellement plus vivants. Est-ce que 1933 recommence? Qu’arrive-t-il au monde? Peut-être y a-t-il un certain réconfort à lire Pessoa maintenant.
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