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Elisa Gabbert, chroniqueuse On Poetry de Book Review, visite le podcast cette semaine pour discuter de l’écriture sur la poésie et de son propre recueil de poèmes à venir, son quatrième, « Distance normale. »
« Quand j’écris ce que j’appellerais de la non-fiction ou un essai ou simplement de la prose pure, j’essaie vraiment d’être précis », dit Gabbert. « Je ne mens pas, je vous dis vraiment ce que je pense. Il y a une distance très minime entre mon personnage sur la page et qui je suis vraiment. Et puis quand j’écris de la poésie, ce personnage prend vraiment plus de poids. Je crée définitivement plus de distance, et cela ressemble vraiment plus à de la fiction ou même plus à du théâtre, je pourrais dire. Je crée vraiment plus un personnage qui va parler ce monologue que j’écris.
Ian Johnson visite le podcast pour parler de sa critique de « Golden Age », un roman de Wang Xiaobo récemment traduit par Yan Yan. Le roman, opposé à la Révolution culturelle de Mao, a fait des vagues en Chine lorsqu’il y a été publié pour la première fois dans les années 1990.
« C’était controversé principalement à cause du sexe, il y a beaucoup de sexe dans le roman », dit Johnson. « Le sexe n’est pas vraiment décrit en détail graphique ; ce n’est pas Henry Miller ou quelque chose comme ça. C’est plus comme s’ils avaient des relations sexuelles pour faire valoir un point : qu’ils sont des personnes indépendantes et qu’ils ne seront pas piétinés par l’État. Et c’est très humoristique – il parle de sexe en utilisant toutes sortes d’euphémismes, comme « se lier d’amitié », des trucs comme ça. C’est censé être une sorte de parodie, une version quelque peu absurde d’une romance.
Également dans l’épisode de cette semaine, Elisabeth Egan et Dave Kim parlent de ce que les gens lisent. John Williams est l’hôte.
Voici les livres discutés dans « Ce que nous lisons » de cette semaine :
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