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Timofey Pnin est un immigrant russe qui enseigne le russe à Waindell, une petite université du nord-est des États-Unis. Malgré son existence inoffensive et tranquille, il est régulièrement victime de l’inconscience et même de la haine des autres à son égard, en particulier de son ex-femme manipulatrice, Liza. Il finit par perdre son emploi chez Waindell et est obligé de quitter le seul endroit où il a toujours vécu à l’aise.
Au début de l’histoire, Pnine est dans un train, croyant se diriger vers Crémone pour donner une conférence dans un club de femmes. Malheureusement, il a planifié son voyage en utilisant un horaire de train obsolète et se dirige dans la mauvaise direction. Sur les conseils du conducteur du train, il descend et tente de prendre un bus pour arriver à destination. Cependant, il finit par passer trop de temps à manger et il ne mange plus. Pour aggraver encore sa situation, il croit momentanément avoir perdu son sac et avoir une crise, un phénomène assez courant pour lui et lié à une maladie cardiaque qu’il souffrait depuis qu’il était un jeune enfant en Russie. Mais tout se passe bien et il parvient à rouler avec deux hommes qui se dirigent déjà vers Crémone. En prononçant son discours, il ressent la même fierté qu’il ressentait lorsqu’il récitait de la poésie devant son école lorsqu’il était enfant.
Pnine est constamment en mouvement, ne trouvant jamais un endroit qui réponde à ses exigences très strictes. La plus importante de ces exigences est le silence ; il a du mal à se concentrer dans un environnement bruyant et pourtant le bruit semble le suivre partout où il va. Il emménage chez Laurence et Joan Clément. Laurence est professeur au Waindell College et, même s’il ne connaît pas particulièrement bien Pnine, il nourrit néanmoins un profond dégoût pour lui. Ce dégoût s’estompe cependant à mesure qu’il apprend à connaître Pnine et reconnaît qu’ils ne sont pas tout à fait différents. Pendant que Pnine séjourne chez les Clements, son ex-femme, Liza, lui rend visite. Elle était l’amour de sa vie lors de leur première rencontre à Paris il y a plusieurs décennies, mais elle l’a quitté pour un psychiatre nommé Dr Eric Wind.
Alors qu’elle était enceinte de sept mois de son unique enfant, Victor, elle feignit de vouloir revenir à Pnine – nouvelle qu’il accueillit avec enthousiasme – mais découvrit que ce n’était qu’une ruse pour lui faire payer son passage en Amérique ; elle n’avait pas l’intention de quitter le Dr Wind. Cependant, lorsqu’elle lui rend visite, sa situation avec le Dr Wind est véritablement troublée et elle lui annonce qu’elle envisage de le quitter pour un autre homme, un Anglais nommé George Church. Cependant, comme elle a du mal à s’occuper de Victor, elle lui demande de lui réserver chaque mois une certaine somme d’argent et lui, esclave de ses moindres désirs, accepte. Il finit par rencontrer Victor et développe une amitié avec lui. Pnin reste chez les Clements pendant plus d’un an mais est obligé de partir quand Isabel, leur fille, revient et récupère son ancienne chambre.
Pnine se rend à un rassemblement d’immigrants russes dans une zone isolée connue sous le nom de The Pines. C’est la première fois que Pnine s’en va, mais il connaît plusieurs personnes présentes, dont son bon ami Chateau (qui, malgré son nom français, est de pur sang russe) et une femme nommée Roza Shpolyanski, dont Pnine connaissait la famille. très bien lorsqu’il vivait en Russie. L’une de ses cousines, une femme nommée Mira, a été tuée dans un camp de concentration nazi pendant la Seconde Guerre mondiale, un fait que Pnine connaissait bien mais qu’il a également essayé de réprimer, car il semblait insupportable d’admettre que le monde dans lequel il vit est insupportable. un endroit où un acte de violence aussi insensé et horrible est possible.
Alors que le semestre d’automne recommence à Waindell, Pnin reprend immédiatement sa routine. Le semestre commence effectivement plutôt bien pour lui ; il a peu d’étudiants et, par conséquent, dispose de beaucoup de temps à consacrer à ses propres projets de recherche. Cependant, à son insu, la cessation de son emploi est déjà en préparation. Son emploi à l’école n’a jamais été vraiment justifié par les cours qu’il enseignait : pendant les années de guerre froide, l’intérêt pour la langue, la culture et la littérature russes était au plus bas. Il n’a pu conserver son emploi que grâce à la diligence du professeur Hagen, chef du département d’allemand. Malheureusement, Hagen se voit proposer un poste dans une université plus prestigieuse et va partir. Son successeur n’est pas du tout bien disposé envers Pnine, pas plus que les chefs des autres départements. Le renvoi de Pnine est donc inévitable. Il est obligé de transmettre cette nouvelle à Pnine après que ce dernier ait organisé une pendaison de crémaillère : il a enfin trouvé un endroit qu’il aime vivre, une maison isolée et tranquille qu’il a pour lui tout seul. Il envisage même de l’acheter, mais ces projets sont anéantis lorsqu’il découvre qu’il va perdre son emploi. Il s’avère que l’homme qui le remplacera est le narrateur de l’histoire, un homme qui a connu Pnine en Russie mais que Pnine, pour une raison non révélée, méprise complètement. À la fin de l’histoire, le narrateur se trouve chez le chef du département d’anglais de Waindell qui divertit ses invités avec des imitations mesquines de Pnine. Le narrateur sort et voit Pnine passer et essaie en vain d’attirer son attention.
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