Plus de résidents quittent alors que les incendies de forêt se poursuivent sur la Côte-Nord

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Les incendies de forêt qui font rage sur la Côte-Nord du Québec sont demeurés assez stables alors que les autorités continuent d’essayer de contrôler l’incendie.

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Les flammes menaçant Lebel-sur-Quévillon et Sept-Îles n’a pas progressé du jour au lendemain de vendredi à samedi, et les résidents de Chapais ont été autorisés à regagner leur domicile.

Ce week-end, 200 militaires arriveront dans la région pour donner un coup de main.

Lors d’une conférence de presse samedi matin, le maire de Sept-Îles, Steeve Beaupré, a annoncé qu’aucune autre évacuation n’est prévue à Sept-Îles à court terme.

Cependant, l’alerte précoce pour le secteur Ste-Famille demeure en vigueur et l’ordre d’évacuation pour les secteurs Les Plages et Moisie est également maintenu.

À ce jour, 5 000 personnes ont été évacuées de Sept-Îles. Si le quartier Ste-Famille doit également être évacué, près de 3 000 citoyens de plus seront appelés à quitter leur domicile.

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Des refuges ont été ouverts dans les municipalités de Port-Cartier, Baie-Comeau et Forestville pour accueillir les gens.

Les incendies qui menacent Sept-Îles n’ont pas connu de «changement majeur d’ampleur» du jour au lendemain, a indiqué Isabelle Gariépy, agente de prévention et de communication à la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU).

Des pompiers de Saguenay, Québec, Lévis et Manicouagan sont arrivés à Sept-Îles pour intervenir samedi.

La ministre responsable de la région, Kateri Champagne Jourdain, a également annoncé qu’une centaine de militaires étaient attendus samedi. Une centaine d’autres les rejoindront dimanche.

Le ministre canadien de la Protection civile, Bill Blair, a annoncé samedi matin sur Twitter qu’il avait approuvé la demande de soutien militaire du Québec.

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« Les (Forces armées canadiennes) fourniront des ressources de lutte contre les incendies et aideront à la planification et à la coordination de l’intervention en cas d’incendie de forêt dans la province », a écrit Blair.

Quant à la communauté innue de Mani-utenam, qui a été évacuée vendredi, l’ordre d’évacuation est toujours en place. Parmi les évacués, 250 se sont inscrits auprès de la communauté de Pessamit pour un abri.

Dans un message publié sur Twitter samedi, le premier ministre du Québec, François Legault, a déclaré qu’il surveillait de près les feux de forêt.

« La SOPFEU met tous ses efforts dans le contrôle des incendies. Et la sécurité publique travaille avec la Croix-Rouge pour prendre soin de tous les évacués », a écrit Legault.

« Les Québécois sont un peuple uni et on va s’entraider.

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Vendredi soir, 2 000 résidents de Lebel-sur-Quévillon ont reçu un avis d’évacuation obligatoire en raison des incendies.

Les autorités municipales ont conseillé aux personnes incapables de se réfugier chez des proches de préparer une trousse d’urgence et de se rendre à l’aréna de Senneterre, une municipalité située à 88 kilomètres plus au sud.

L’évacuation a été complétée vers 23 h vendredi, a indiqué samedi le maire de Lebel-sur-Quévillon, Guy Lafrenière.

Des membres de la communauté anishinaabe de Lac-Simon, en Abitibi-Témiscamingue, ont également été chassés de chez eux samedi matin.

Les membres de la communauté ont été invités à prendre la direction de Val-d’Or.

« La mauvaise qualité de l’air augmente trop rapidement », a écrit le conseil de bande de la communauté sur Facebook.

La régie locale de santé publique de l’Abitibi-Témiscamingue a également émis un avis demandant à la population des MRC de la Vallée-de-l’Or et de l’Abitibi de rester chez elle entre 18 h et 9 h le dimanche matin.

Les résidents sont priés de rester chez eux et de fermer leurs fenêtres.

La Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) a signalé samedi 135 incendies actifs au Québec, dont une centaine non maîtrisés.