Plus de 68 000 armes saisies dans du courrier transfrontalier sur une période de quatre ans : ASFC

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Un rapport de l’Agence des services frontaliers du Canada indique qu’un peu plus de 68 000 armes à feu ont été saisies par des agents fédéraux par courrier transfrontalier entre 2018 et 2022.

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Le rapport, qui évalue le total à 68 338 armes à feu, est le premier à ce jour à identifier l’ampleur de la contrebande d’armes.

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« Quatre-vingt-seize pour cent des saisies d’armes à feu par l’Agence des services frontaliers du Canada, qui comprennent des pièces, des chargeurs et des munitions, ont eu lieu par voie postale », indique le rapport.

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Les auditeurs ont déclaré qu’entre 2018 et 2022, les agents ont saisi 71 003 armes à feu, dont 68 338 étaient de contrebande dans le courrier transfrontalier.

En vertu de la Loi sur la Société canadienne des postes, seuls les inspecteurs des postes, et non la police, sont autorisés à intercepter les colis suspects en transit.

Le 6 juin, le Sénat a procédé à la deuxième lecture du projet de loi S-256 — Loi modifiant la Loi sur la Société canadienne des postes — visant à permettre à la police d’intercepter les colis suspects en transit.

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« Les trafiquants ont fait savoir qu’il y avait beaucoup moins de risques que leurs colis soient interceptés s’ils les acheminaient par Postes Canada plutôt que par toute autre entreprise de messagerie privée comme FedEx, UPS, Purolator ou DHL », a déclaré le sénateur Claude Carignan, qui a parrainé Le projet de loi S-256, a déclaré le Sénat plus tôt.

« Ce projet de loi comblera enfin la lacune exploitée par les trafiquants dans la Loi sur la Société canadienne des postes. Cette faille, qui s’applique uniquement aux articles envoyés par Postes Canada et non par l’intermédiaire d’autres entreprises de messagerie, signifie que les trafiquants préfèrent faire affaire avec Postes Canada.

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Le Cabinet a reconnu qu’il ne sait pas combien d’armes sont introduites clandestinement au Canada par voie routière, ferroviaire ou maritime.

Le rapport indique que les chiens détecteurs coûtent 7,7 millions de dollars par an et détectent peu d’armes à feu de contrebande – les équipes de chiens étant plus efficaces pour effrayer les passeurs qu’autre chose.

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