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L’indice Maru des perspectives des ménages canadiens sur l’économie et les finances personnelles de février 2024 est à 86 (négatif/pessimiste), l’un des pires chiffres enregistrés depuis juillet 2020.
John Wright, vice-président exécutif de Maru Public Opinion, décrit l’indice de ce mois-ci « comme un ascenseur bloqué et suspendu à un fil au-dessus d’un puits profond et sombre ».
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« Cela signifie qu’une partie des retombées de ce sentiment se fera sentir au cours du mois prochain », a déclaré Wright.
« Donc, je pense qu’à l’heure actuelle, compte tenu de la gravité actuelle de ces chiffres, l’indice va baisser le mois prochain et il pourrait baisser beaucoup parce que nous voyons ces chiffres en ce moment, alors que nous entrons en février, aussi mauvais qu’ils le sont. La question est de savoir jusqu’où cela va-t-il baisser ? »
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Parmi les facteurs à l’origine de l’indice figurent les données de Maru qui montrent que 55 % des Canadiens s’inquiètent de leurs finances personnelles/familiales au quotidien (contre 52 % le mois dernier) et que 41 % ont du mal à joindre les deux bouts (contre 38 % le mois dernier).
Wright a souligné que janvier produit naturellement un salaire net net plus faible lorsque les retenues du Régime de pensions du Canada (RPC) et de l’assurance-emploi (AE) sont réinitialisées et qu’elles sont les plus élevées pour les travailleurs jusqu’à ce que leurs seuils de cotisation soient atteints plus tard dans l’année.
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« Il ne s’agissait pas seulement de factures restantes, mais le fait est que les gens allaient chercher leur salaire et que celui-ci était nettement inférieur à celui de décembre », a-t-il déclaré.
« La prochaine chose qui explique cela, c’est qu’il existe des poches d’inflation sur des choses comme la nourriture et les taux d’intérêt. Je peux vous dire que si vous avez un taux hypothécaire variable ou une marge de crédit sur votre maison, de nombreuses personnes ont constaté que ce montant a doublé au cours de la dernière année. Et ils n’en tirent aucun soulagement.
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