Plus de 240 000 clients d’Hydro-Québec privés d’électricité en raison de vents violents mercredi soir

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Près de 190 000 clients d’Hydro-Québec étaient privés d’électricité jeudi matin après les vents violents de mercredi soir, a indiqué le service public. Vers minuit, ce nombre était plus proche de 250 000.

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Environ 32 000 de ces clients étaient à Montréal. Il y avait environ 9 500 clients sans électricité à Laval et près de 20 000 dans Lanaudière. La région la plus durement touchée a été la Montérégie sur la Rive-Sud, où environ 44 000 clients étaient dans l’obscurité jeudi matin.

«Les choses ont dégénéré assez rapidement au cours de la dernière heure», a déclaré le porte-parole d’Hydro-Québec, Louis-Olivier Batty, à la Gazette vers 19h30. «C’est vraiment les vents qui causent ça, les vents et les branches.»

Il était trop tôt pour savoir si les branches tombées avaient causé des dommages importants aux lignes électriques mercredi soir, a ajouté Batty.

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Les pannes de courant ont également entraîné l’arrêt des trains du Réseau express métropolitain, ont indiqué les opérateurs du réseau léger sur rail dans un message sur la plateforme de médias sociaux X peu après 19 h 30. On ne savait pas quand le service reprendrait. Des navettes devaient être déployées.

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Environnement Canada prévoit des vents forts de l’ouest pouvant atteindre 90 kilomètres par heure dans la région de Montréal mercredi soir. Les températures devraient chuter d’environ 10 à 15 degrés dans quelques heures alors qu’un front froid « vigoureux » balaye la province.

Hydro-Québec s’est fixé comme objectif de réduire de 35 % le nombre de pannes d’électricité d’ici sept à dix ans, alors que les changements climatiques mettent son réseau électrique à l’épreuve. Son objectif est de commencer par une réduction de 1% en 2024.

L’année dernière a été l’une des 15 pires années jamais enregistrées par le service public en termes de pannes.

Hydro-Québec a annoncé en novembre qu’elle prévoyait investir de 45 à 50 milliards de dollars d’ici 2035 pour améliorer la fiabilité de son réseau. Cela représente une dépense annuelle comprise entre 4 et 5 milliards de dollars, soit près du double des sommes dépensées ces dernières années.

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