Plus de 1,6 million de voyageurs sont arrivés à la frontière sans utiliser ArriveCAN, mais moins de 200 ont été condamnés à une amende

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Le gouvernement libéral cessera d’obliger les voyageurs à utiliser l’application ArriveCAN, bien que de nouvelles données montrent que depuis le début de l’année, plus de 1,65 million de personnes ont déjà bafoué les règles en arrivant à la frontière sans fournir les informations via l’application.

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Le gouvernement a annoncé lundi qu’il lèverait toutes les mesures de voyage liées au COVID-19 le 1er octobre, y compris l’obligation pour les voyageurs au Canada d’utiliser l’application ArriveCAN pour fournir des informations sur le vaccin COVID-19, la santé et les voyages avant leur arrivée. Cette décision fait suite à l’opposition à l’application de groupes d’entreprises, notamment de l’industrie du voyage et du tourisme, et du Parti conservateur.

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Selon un document déposé à la Chambre des communes la semaine dernière, entre le 1er janvier et le 31 août, un total de 1 651 900 voyageurs s’étaient «présentés à la frontière pour entrer au Canada sans avoir soumis leurs informations de santé publique via ArriveCAN avant l’arrivée .” Ce nombre représente environ 4,3 % des 38,5 millions de personnes qui sont entrées au Canada par voie aérienne ou terrestre entre le début de l’année et le 11 septembre.

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En janvier 2022, 126 674 personnes n’ont pas utilisé l’application avant leur arrivée. Ce nombre est ensuite tombé à 50 176 en février avant d’augmenter à nouveau, pour atteindre un total de 401 176 en juillet et 386 445 en août.

Un porte-parole de l’Agence des services frontaliers du Canada n’a pas été en mesure, avant la date limite, de fournir des informations à jour sur le nombre de ces voyageurs qui auraient bénéficié de l’exemption unique que le gouvernement a discrètement introduite au cours de l’été. L’agence ne tient pas non plus compte du nombre de personnes qui remplissent l’application après leur arrivée à la frontière.

Le National Post a rapporté en août que le gouvernement fédéral avait introduit l’exemption unique pour les citoyens canadiens et les résidents permanents en mai et l’avait étendue aux ressortissants étrangers en juillet. L’exemption a été utilisée 308 800 fois par les voyageurs frontaliers terrestres du 24 mai au 4 août, a indiqué l’ASFC à l’époque.

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Le ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a déclaré aux journalistes lundi qu' »à l’avenir, l’utilisation d’ArriveCAN sera facultative, permettant aux voyageurs qui le souhaitent de soumettre leur déclaration en douane à l’avance dans les principaux aéroports ».

Le Parti conservateur a demandé au gouvernement d’annuler les amendes infligées aux voyageurs pour ne pas avoir utilisé l’application. Un site Web du gouvernement fédéral avertit que « si vous ne soumettez pas vos informations de voyage et votre preuve de vaccination à l’aide d’ArriveCAN, vous pourriez être condamné à une amende de 5 000 $ ».

Interrogé lundi sur le maintien de ces amendes, le ministre de la Santé, Jean-Yves Duclos, a déclaré que la question devrait être adressée au ministre fédéral de la Justice. « C’est une décision prise par le système judiciaire et évidemment indépendante de toute ingérence politique », a-t-il déclaré.

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Sur les 1,65 million de personnes qui sont arrivées sans utiliser l’application, moins de 200 auraient été condamnées à une amende, selon des témoignages de responsables de l’Agence de la santé publique du Canada devant un comité de la Chambre des communes en août.

Jennifer Lutfallah, vice-présidente de l’ASPC, a déclaré que depuis qu’ArriveCAN est devenu obligatoire, seuls 190 billets ont été émis pour non-conformité à l’application. Elle a déclaré que ces personnes «sont des récidivistes ou ne se conformeront tout simplement pas à nous donner une soumission papier, que nous offrons lorsqu’elles sont référées à l’ASPC, ou qu’elles ne veulent tout simplement pas se conformer aux mesures de santé publique».

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